Leson et lumière "Les Nuits Renaissance" recommence, ce soir, à Tours. Jusqu'au 5 septembre, ce spectacle gratuit est projeté tous les soirs sur la
L'exposition sur l’œuvre d'Emile Friant au Musée des Beaux Arts étant finie depuis maintenant deux mois, vous pouvez toujours aller admirer l'un de ses tableaux les plus emblématiques, dépôt du Musée d'Orsay "La Toussaint", présenté et récompensé au Salon de 1889. Émile Friant, considéré comme le dernier naturaliste, propose avec cette huile sur toile de 250 x 334 cm peinte en 1888, sa vision d'un moment célébré chaque année pour honorer les disparus la Toussaint. Le tour de force technique que représentent les grandes plages de blanc et de noir où le peintre fait jouer de multiples variations lui valut un succès immédiat. Vêtus de noir, une fillette, deux femmes, un homme et jeune femme semblent se hâter, les bras chargés de chrysanthèmes. Au-delà des grilles du cimetière de "Préville", de nombreuses silhouettes, toutes vêtues de sombre, constituent le cortège qui va célébrer ses morts. Ce deux femmes seraient-elles de la même famille ? On peut l'imaginer. La fillette, en tête du cortège, arbore un chaperon noir en guise de couvre-tête d'où s'échappe une belle tresse. Avec son chapeau haut-de-forme, sa canne coincée sous son avant-bras gauche et sa foisonnante moustache, l'homme suit le mouvement des femmes de sa famille. La jeune femme porte un gros pot de chrysanthème ; il doit être pesant ! Adossé au pilier d’une des portes d'entrée du cimetière, un aveugle emmitouflé, les jambes sous une couverture et le tête couverte d'une capuche, implore la charité des passants, pancarte posée contre son torse et gobelet dans ses mains. _____________________ Copyright - Olivier PETIT - Patrimoine de Lorraine - 2017 © Tous droits réservés
Jardindu Musée des Beaux-Arts, Place François Sicard, 37000 Tours, France Ajouter à mon agenda : + Description de l'événement 3ème édition du son et lumière « Les Nuits Renaissance » Tous les soirs jusqu'au 5 6€ Tarif plein Entrez dans ce grand vaisseau de verre, installé sur l’île de la Moselle, contempler les œuvres qui l’habitent rêvez au panthéon gallo-romain peuplé de créatures hybrides, penchez-vous sur les paysages classiques pour deviner le moment où le peintre a saisi la lumière, et soyez troublé par les productions contemporaines. À l’occasion des 25 ans de sa rénovation, le Musée départemental propose un nouveau parcours permanent de ses collections Beaux-Arts. Cette opération de grande ampleur... Lire la suite Entrez dans ce grand vaisseau de verre, installé sur l’île de la Moselle, contempler les œuvres qui l’habitent rêvez au panthéon gallo-romain peuplé de créatures hybrides, penchez-vous sur les paysages classiques pour deviner le moment où le peintre a saisi la lumière, et soyez troublé par les productions contemporaines. À l’occasion des 25 ans de sa rénovation, le Musée départemental propose un nouveau parcours permanent de ses collections Beaux-Arts. Cette opération de grande ampleur modifie profondément la visite. Il permet au visiteur d’admirer près de 200 œuvres, dans un cheminement le conduisant du 16e siècle au début du 20e siècle sur près de 860 m², soit près du double de la superficie depuis la réouverture du musée en 1992. Cette nouvelle présentation montre l’immense richesse des collections Beaux-Arts, qu’il s’agisse de toiles, de sculptures, ou encore d’objets d’art. Les œuvres d’artistes majeurs y figurent, tels que Rembrandt, de La Tour, van Goyen, Pannini, Claude Gellée, Furini, Vlaminck, etc. Enfin, plus de 110 œuvres sont à découvrir, après plusieurs dizaines d’années en réserves et d’importantes restaurations. Elles promettent de belles surprises au visiteur, même habitué des lieux. La médiation a été renouvelée pour l’occasion, permettant à chacun de s’approprier les œuvres par le biais de différents dispositifs. Des visites guidées encadrées par des médiateurs sont proposées pour les groupes sur réservations. Des audioguides sont également disponibles français, anglais, allemand pour accompagner le visiteur dans sa découverte du musée. Fermeture le mardi et le dimanche matin ainsi que le 1er mai, 1er Sur réservation pour les groupes Afficher moins Langues parlées Clientèles acceptées Individuels Groupes Contacter par email Voir tous les avis Prestations Activités Expositions temporaires Conférences Atelier pour adultes Atelier pour enfants Concerts Services Animaux refusés Animaux refusés Tarifs Tarifs Adulte 6 € Groupe 3 € Visite libre enfant individuel Gratuit Tarif réduit 3 € Ouvertures Toute l'année Lundi 0930 - 1230 1400 - 1730 Jeudi 0930 - 1230 1400 - 1700 Vendredi 0930 - 1230 1400 - 1730 Samedi 1030 - 1230 1400 - 1800
LeMusée des Beaux-Arts de Tours sera fermé exceptionnellement du lundi 17 au vendredi 21 décembre 2018 pour cause de travaux sur le perron du bâtiment. En revanche, les visites de groupes et
Les visiteurs qui se pressent pour découvrir le redéploiement de la collection permanente du Musée national des beaux-arts du Québec sont d’entrée de jeu saisis, sans savoir pourquoi. On s’arrête avant même l’arrivée aux salles de l’expo­sition 350 ans de pratiques artistiques du Québec. La collection occupe désormais cinq des sept salles du pavillon Gérard-Morisset, prenant pour point de départ historique la Nouvelle-France. Les 700 œuvres aujourd’hui exposées regroupent peintures et sculptures, jouxtant des pièces d’orfèvrerie superbes, de mobilier et d’arts graphiques et photographiques qui élargissent le champ de la créativité. Parmi ces pièces, 400 sont nouvellement sorties des réserves, ajoutées aux pièces connues souvent exposées et reproduites, augmentant ainsi le nombre des artistes reconnus – plus de 250 –, qui seront ainsi moins méconnus. La surprise vient du fait que le vieux » bâtiment de 1933 demeure tel quel, métamorphosé cependant par l’afflux de lumière extérieure. Des pans de murs ont été abolis, remplacés par de grands panneaux de verre, ouverts aux variations du jour boréal sur le paysage urbain. Plus qu’un modeste redéploiement », il y a transformation sur le plan architectural et dans l’approche muséologique. Le lien visuel avec le pavillon Pierre Lassonde et l’église Saint-Dominique, visibles depuis un confortable salon aménagé pour la consultation des catalogues, est particulièrement réussi. Le concept général privilégie une approche décloisonnée qui déborde des sentiers battus de l’histoire de l’art une ouverture sur la simultanéité des courants artistiques, qui s’entrecroisent au lieu de suivre linéairement une chronologie artificiellement découpée dans chaque discipline. Consacrée à l’émergence de la modernité au cours de la première moitié du 20e siècle, la salle 4, sur laquelle j’ai concentré mon attention, est remarquable par la mise en espace de tableaux, d’objets, de dessins, de photographies et de documents dans des vitrines dont certaines s’éclairent à l’approche du regardant. De l’impeccable blancheur des murs et de la transparence lumineuse des stèles en suspension, des parois et des vitrines qui reposent sur des pattes quasi invisibles, émane une impression de légèreté flottante, malgré le nombre d’œuvres, qui s’avoisinent sans s’occulter. Une ingénieuse structuration de l’espace, selon des diagonales, permet la vision à distance, avec recul. L’approche de la salle 4 se distingue de celle, frontale, qui caractérise plus classiquement les autres salles Ce sont deux perspectives transversales qui organisent la salle en zones distinctes, mais communicantes, car les artistes sont nombreux à se voir représentés dans plusieurs sections. […] La déambulation se veut libre à la manière d’une dérive entre rues et espaces intérieurs1. » Sans souci de catégorie ou de chronologie des œuvres quitte à y revenir pour un second parcours, le regardant se laisse attirer où va son plaisir, par telle juxtaposition inhabituelle, telle harmonie ou discordance de l’accrochage, telle œuvre inconnue, ou cette autre qui, tel[s] les sorciers et les magnétiseurs, projette sa pensée à distance2 ». Un spectacle dans le spectacle consiste, assis sur un banc, à regarder le cheminement des arrivants dans la salle… Une balade aléatoire La section dévolue au portrait captive le visiteur, le regard du modèle direct, baissé, de biais, etc. étant toujours sémiotiquement un point fort de l’image. Sur une cimaise ajoutée en diagonale, un alignement juxtapose à des portraits célèbres de Lilias Newton, Alfred Pellan et Jori Smith, l’Autoportrait au chat de Mimi Parent, presque naïf. On regrette l’absence de la vraie naïve de Charlevoix, Simone Mary Bouchard. Dans les années 1940, on exposait ses œuvres avec celles des artistes modernes. Solide, au contour nettement découpé sur fond de bleu turquoise intense, Paul, Trappeur vers 1929, par Edwin Holgate, côtoie le portrait tout en délicatesse diaphane du père Couturier, peint par Louise Gadbois 1941. Ces deux artistes, bien que différents de style, ont été maître et élève, ce par quoi leur rapprochement se justifie. Un grand tableau de Suzanne Duquet intrigue Groupe 1941 rassemble trois femmes assises, oisives, modèles en tenue d’intérieur, et elle-même, debout au chevalet, palette en main, dallure très masculine par ses mains, son visage, son costume. Il y a là une dénonciation du rôle dévolu à la femme à l’époque, selon l’idée dominante que l’artiste ne peut être que mâle et viril la critique des années 1940 en témoigne abondamment. Il n’empêche que le nombre de femmes peintres augmente, comme le prouve le Groupe du Beaver Hall où les hommes sont minoritaires. Randolph Hewton, l’un des deux fondateurs du groupe avec Holgate, signe vers 1929 un morceau de peinture », Rêverie, d’un coloris admirable. De la Société d’art contemporain fondée par John Lyman, Marian Scott se distingue dès 1939 par son Crocus semi-abstrait, accroché dans une reconstitution d’aménagement intérieur art déco avec coiffeuse et pouf Robert Blatter, 1930, et torchère d’Omer Parent. Plus tardive, La Fontaine Aréthuse 1957 d’Albert Dumouchel offre un bon voisinage, tout en courbes, en contraste voulu avec Ville 1948 de Fritz Brandtner – artiste encore trop méconnu –, abstraction géométrique aux lignes droites et aux volumes verticaux. Comme le portrait, la nature morte et le paysage sont des descendants de la grande peinture » à sujets historiques ou religieux des siècles précédents. Grâce aux vies tranquilles » expression qui serait la traduction littérale du terme stilleven en néerlandais, still lifes en anglais, la déambulation ménage des pauses visuelles qui rendent hommage à la liberté d’improvisation des artistes, à l’audace de leur expérimentation. Des natures mortes distantes dans l’accrochage se rapprochent par leur structuration et leur palette colorée. La gouache de Paul-Émile Borduas, Abstraction 37 1942, décalque abstraitement les contours d’un plat de fruits sur une table avec nappe, sujet figuratif également traité par Simone Aubry-Beaulieu en 1946. La Nature morte à la bouteille et aux cerises de Paul-Vanier Beaulieu 1951 est plus plasticienne et fait regretter l’absence d’une gouache abstraite de son frère, le peintre Louis Jaque. Des griottes sont jetées parmi les Fleurs et dominos 1940 de la composition synthétique de Pellan, matissien et cubiste à son retour de France. Il se réapproprie son pays par de joyeux clichés de vacances dans le Village de la Petite-Rivière- Saint-François 1941. Les paysages permettent une véritable promenade en nature ou dans la ville, plus rarement à la mer, par exemple à Percé avec Rita Mount vers 1923, une huile aux transparences lumineuses d’aquarelle, ou encore dans le Paysage de Charlevoix de Jean Paul Lemieux 1935. Ce coin lumineux de l’exposition, avec ses cadres d’époque, où l’air circule, fait face aux scènes urbaines verticales d’Adrien Hébert. Les 700 œuvres aujourd’hui exposées regroupent peintures et sculptures, jouxtant des pièces d’orfèvrerie superbes, de mobilier et d’arts graphiques et photographiques qui élargissent le champ de la créativité. Libérer Célébrée trois jours avant la réouverture du Musée, la commémoration de l’armistice de 1918 rappelait à notre mémoire le contexte historique de cette première moitié du 20e siècle deux guerres mondiales et le temps d’une paix fissuré par la crise économique des années 1930 et la montée de l’hitlérisme. Si les artistes partis faire leur grand tour » en Europe rentrent au pays dès le début des conflits, les Européens traversent l’Atlantique et contribuent à l’écroulement des vieux décors entretenus par les académies et les institutions. Brandtner a quitté l’Allemagne à la fin des années 1920. Sa connaissance étendue des mouvements avant-gardistes européens fait rapidement de lui un passeur d’art moderne dans son réseau. […] Pacifiste et socialement engagé, il prend régulièrement pour sujet le travail des ouvriers qui fabriquent armes et munitions, en plus de peindre l’inquiétude et l’horreur3 » qu’il connaît intimement depuis 1914-1918. Il les exprime dans ses xylographies de style expressionniste allemand Guerre, 1942, comme Ernst Neumann dans ses lithographies Chômeur no 4, 1933. Les peintres juifs de Montréal4 ont toutes raisons de traduire l’angoisse qui domine les années de guerre. Dans la peinture allégorique Front intérieur 1940, Harry Mayerovitch s’interroge sur la pertinence de l’art dans un monde à feu et à sang, sur le rôle des revendications exprimées dans les manifestes, rôle apparemment dérisoire dans un tel contexte, sur leur valeur quand tout est démoli, anéanti, pulvérisé. À de tels doutes existentiels, Marie-Alain Couturier répond liberté, espérance, lutte. Si Revendiquer » devient le mot d’ordre choisi pour caractériser la période après Croire », Devenir », Ressentir », Imaginer », appliqués aux périodes antérieures, Libérer » aurait été plus englobant sur tous les plans libération des peuples opprimés, des artistes sous la férule académique, des femmes sous le joug paternaliste. Il faut avoir l’âme chevillée au corps pour lutter comme le père Couturier l’a fait pendant les quatre années que dure son exil en Amérique au cours de la Seconde Guerre mondiale, par prédilection au Canada français ». Il nous laisse le monumental témoignage de son espérance avec cette Pentecôte 1944 qui nous attire irrésistiblement vers le fond de la salle 4. Le tableau restauré, peint originellement dans le chapitre du monastère des Dominicains qui fait place aujourd’hui au Pavillon Pierre Lassonde du Musée, est une complète découverte pour le public. Commencée aux premiers jours d’avril et terminée vraisemblablement en juillet 1944, La Pentecôte se présentait, avant sa restauration, dans un long format horizontal de 152 cm sur 397 cm, divisé en deux parties quasi égales, selon un axe vertical habité par la Vierge assise au milieu de douze figures parmi lesquelles une seconde femme. Linterprétation de Couturier reste ici fidèle aux textes des Évangiles et à la tradition chrétienne, et est traitée sous le signe du Greco revisité par le cubisme. L’artiste gomme les courbes et accentue les plis, soulignant les volumes anguleux qui confèrent aux apôtres la spatialité quasi sculpturale de statues assises sur un socle cubique. La partie centrale présente des accords de couleurs très hardis, dans la juxtaposition du bleu de Prusse et du rose intense, de l’orangé et du magenta auréolés de jaunes et de rouges, avec des blancs très crus. La remarque formulée en juillet 1929, dans une lettre à monseigneur Maurault par le jeune Paul-Émile Borduas, quand il rencontre Couturier sur le chantier de Chaillon en France, revient en mémoire Ce n’est pas la composition qui me plaît le plus, c’est l’harmonie des couleurs et son dessin5 ». La composition triangulaire et en trios révèle la Trinité dans la présence de l’Esprit, par les flammèches et le vent violent qui frappent l’assistance de stupeur. Ces manifestations surnaturelles ont lieu à la Pentecôte, c’est-à-dire cinquante jours après Pâques. Une notice de 1996 explique les circonstances du don de cette œuvre majeure aux Dominicains de Québec Cette peinture du Fr. Couturier, nous fut offerte par son Exc. Mgr. Réginald Duprat, en 1944. À l’origine cette peinture était marouflée dans l’ancienne salle du chapitre, qui, à l’époque [allait] jusqu’au mur de la sacristie actuelle. » Une indication manuscrite en marge signale que Madeleine Pratte, de Québec, a posé pour le personnage de Marie. Il est heureux que cette œuvre ait trouvé sa place au Musée national des beaux-arts du Québec, parmi des sculptures religieuses épurées et modernes comme les voulait le père Couturier, entre un tableau de Borduas et des œuvres d’Ozias Leduc, portes de retable suspendues à un panneau de verre et dessins précieusement exposés en vitrine. Aussi vertical que Pentecôte est horizontal, le Saint Jean de Dieu de Jean Dallaire 1950 est une peinture en trompe-l’œil de tapisserie on pense à Jean Lurçat qui éclaire de l’intérieur et perce le mur comme une veduta. Cette section remarquable montre que la spiritualité et l’art sacré re­nouvelé peuvent intégrer les préoccupations esthétiques de l’art moderne, jusqu’à l’abstraction, ce que Couturier découvre à Montréal6. Dans son introduction au magazine- catalogue d’exposition, la commissaire Anne- Marie Bouchard pose avec impatience la question essentielle Sommes-nous condamnés à réécrire sans cesse la même Histoire ? » Qu’elle se rassure plus qu’un simple réaménagement de la collection, son travail de quatre années produit une exposition qui nous sort des sentiers battus, rafraîchit le regard de perspectives éclairantes, et renoue intelligemment avec le plaisir de l’art. 1 Anne-Marie Bouchard, 350 ans de pratiques artistiques au Québec magazine-catalogue d’exposition, Québec Musée national des beaux-arts du Québec, 2018, p. 43. 2 Charles Baudelaire, à propos de l’œuvre d’Eugène Delacroix. 3 Anne-Marie Bouchard, Fritz Brandtner », op cit., p. 50. 4 Maurice Gagnon, en 1941, alors que l’antisémitisme fait rage, regroupe ces artistes dans une catégorie spécifique, ce qui indigne Marie-Alain Couturier. Cette distinction perdure aujourd’hui. 5 Paul-Émile Borduas, lettre du 17 juillet 1929 à monseigneur Olivier Maurault, dans Écrits II, Montréal, Presses de l’Université de Montréal, 1997, p. 118. 6 Voir aussi Monique Brunet-Weinmann, Le père Marie-Alain Couturier », dans Anne-Marie Bouchard, op. cit., p. 51, et son livre Le Souffle et la flamme Marie-Alain Couturier au Canada et ses lettres à Louise Gadbois, Québec, Septentrion, 2016.
Tours un bouillonnement culturel ! Le musée des Beaux-Arts offre un large choix de visites. Le Muséum d’Histoire Naturelle propose des expositions scientifiques permanentes et temporaires. Le Musée du Compagnonnage permet de poser un autre regard sur un métier, un rite, un compagnon. Le Château présente une programmation diversifiée
L’artiste Olivier Debré aurait eu 100 ans cette année. En une soixantaine d’œuvres, le musée des Beaux-Arts de Tours rend hommage à cette figure discrète de la Seconde École de Paris, auteur d’une œuvre sensible, profonde et lumineuse. À propos d’Olivier Debré, nous éprouvons une fois de plus tout ce que la peinture, depuis quelque temps, a décidé de nous taire pour nous dire, peut-être avec plus de force, ce dont elle désire à tout prix nous entretenir… Une sorte de figuration à l’envers qui capte et conduit notre regard à nous empêcher de voir précisément quelque chose, de façon seulement à nous permettre de ressentir principalement les douces, les si particulières rafales du lieu et de la saison. » Écrites en 1963 à l’occasion d’une exposition à New York, ces lignes de Francis Ponge résument la démarche d’un artiste qui, comme les impressionnistes ont pu le faire avant lui, s’applique à traduire une sensation, un sentiment de la nature, un au-delà de ce que l’on voit du paysage. Lumière et transparence L’art d’Olivier Debré est certes abstrait. Pourtant, il ne tourne jamais le dos à la réalité. Même quand le motif, dilué à l’extrême dans des effets d’opacité ou de transparence, se délite, s’estompe, s’efface, pour laisser place à l’essentiel la peinture. L’espace, la matière, la texture, la couleur, la lumière, sont au cœur de l’exposition du musée des Beaux-Arts, point d’orgue des manifestations qui ont été proposées tout au long de l’année 2020 – à Amboise, au Mont -Saint-Michel… – pour célébrer le centenaire de la naissance de l’artiste. Olivier Debré, Ocre taches jaunes Loire, 1981 Huile sur toile. 181 x 311 cm. Tours MBA L’accrochage réunit une soixantaine d’œuvres, provenant des collections de la Ville et de prêts du Musée national d’art moderne, du musée d’Art moderne de la Ville de Paris, des Frac de Caen et d’Amiens, du musée des Beaux-Arts de Rennes, ou encore du Musée d’arts de Nantes. La famille de l’artiste a des attaches fortes en Touraine, et Olivier Debré a fait deux importantes donations au musée, en 1981 et en 1997. Nous souhaitions lui rendre hommage. Mais il n’était pas question d’organiser une rétrospective, explique la commissaire Hélène Jagot, directrice des Musées et du château de Tours. Le peintre a beaucoup produit et certains de ses tableaux sont si grands que nos espaces n’auraient pas permis de les présenter. Nous avons choisi de focaliser notre propos sur trois ensembles les années 1945-1965, qui sont celles où il définit son vocabulaire plastique, les paysages de la Loire et de la Touraine et, enfin, ses expérimentations dans le champ des arts décoratifs, de la céramique au vitrail. » De New York à la Loire Jeune homme, Olivier Debré se destinait à une carrière dans l’architecture. À 17 ans, il s’inscrit à l’École nationale des beaux-arts de Paris dans la section dirigée par son oncle Jacques Debat-Ponsan, et fréquente assidûment l’atelier de Le Corbusier. En parallèle, il produit ses premiers tableaux, d’abord marqués par l’impressionnisme et la peinture naturaliste de son grand-père Édouard Debat-Ponsan, puis par le cubisme, avant de glisser vers l’abstraction. C’est à l’issue de la Seconde Guerre mondiale, durant laquelle il réalise des dessins sombres et habités autour des thèmes de l’Occupation et des Camps, qu’il décide de se consacrer pleinement à la peinture. Il s’installe à Cachan en 1946 et, trois ans plus tard, la galerie Bing inaugure sa première exposition personnelle. Olivier Debré rencontre Gérard Schneider, Serge Poliakoff, Hans Hartung, Maria Helena Vieira da Silva… Il produit ses premiers Signes personnages, qui seront suivis, au cours des décennies suivantes, de Signes paysages. Le peintre évolue dans la mouvance de ce que l’on appellera la Seconde École de Paris, qui réunit de façon informelle des défenseurs de l’art abstrait comme Jean Bazaine, Alfred Manessier, Georges Mathieu, Nicolas de Staël, Pierre Soulages. Les peintres ne se connaissaient pas forcément tous, mais ils allaient dans la même direction. Cette parenté est apparue plus tard, lorsque des expositions ont commencé à les réunir », précise Hélène Jagot, qui a choisi de montrer, aux côtés des œuvres d’Olivier Debré, quelques dessins et lithographies de certains de ses contemporains Hartung, Riopelle, De Staël…. Au cours des années 1960, le peintre voyage, emportant avec lui son carnet de croquis. Il expose à New York à la galerie Knoedler, en Italie, en Espagne, en Suisse, en Grèce…, et présente pour la première fois son travail à Oslo en 1966. Olivier Debré ne cessera ensuite de multiplier les séjours en Norvège. Il arpente le monde, mais revient toujours en Touraine, son port d’attache. À Vernou-sur-Brenne, depuis le jardin de la maison familiale, il observe la vallée de la Cisse. L’artiste travaille très souvent dehors et s’aménage même un atelier ambulant, dans la vieille Ford jaune qu’il emprunte pour se rendre sur les bords de Loire. Là, il aime peindre les pieds dans le fleuve, et le tableau posé à plat sur l’herbe. Son atelier, c’est le paysage, poursuit la commissaire. Il s’immerge littéralement dedans. » L’étude de la surface de certaines toiles révèle la présence de gouttes de pluie, de grains de sable, de graviers… La nature fait partie intégrante de l’œuvre. Mieux, elle fait œuvre. Le paysage en mouvement Au fil des décennies, ses tableaux gagnent en monumentalité, jusqu’aux immenses compositions des années 1990, que l’on avait pu voir au CCCOD-Centre de création contemporaine Olivier Debré, à Tours, en 2018. La palette s’éclaircit en d’infinies nuances et le travail de la matière s’affine, entre épaisseur et fluidité. L’air et l’eau se mêlent, le regard se perd dans des étendues sereines, où les traces du réel deviennent fantomatiques. D’une poésie silencieuse, ses paysages ne sont jamais statiques. Pour reprendre ses propres mots, qui donnent son titre à l’exposition, l’abstraction fervente » d’Olivier Debré engage tout le corps. C’est une peinture physique, en mouvement, née de la puissance et de l’énergie du geste. En parallèle à son œuvre picturale pléthorique, l’artiste a prêté ses talents à d’autres domaines. Fidèle à ses premières amours, il a imaginé des projets d’architecture, réalisés ou non, dont un, en 1971, dans le cadre du concours pour la création du Centre Pompidou. Passionné de spectacle vivant, Debré a réalisé dans les années 1980 le rideau de scène de la Comédie-Française et celui de l’Opéra de Hong Kong, puis, en 1997, les peintures murales du théâtre des Abbesses, à Paris, et les décors de Signes, un spectacle de Carolyn Carlson créé à l’Opéra Bastille. L’exposition du musée de Tours met en lumière son travail d’illustrateur, pour des textes de Julien Gracq, Francis Ponge, Bernard Noël ou Michel Butor, de céramiste une série de vases produits avec la manufacture de Sèvres en 1995, sans oublier d’évoquer les vitraux qui lui ont été commandés en 1998 pour la collégiale Saint-Mexme de Chinon. Olivier Debré est un artiste complet qui, me semble-t-il, n’est pas encore considéré à sa juste valeur, conclut Hélène Jagot. C’était une personnalité discrète, qui a été éclipsée par d’autres grands artistes de son temps, comme Hans Hartung, Nicolas de Staël ou Pierre Soulages. » Cette belle et grande exposition devrait contribuer à rétablir l’équilibre.
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Lumières dans la nuit Musée des Beaux-Arts, 14 mai 2022 2330, Rennes. Nuit des musées Lumières dans la nuit Musée des Beaux-Arts Samedi 14 mai, 20h30, 21h30, 22h30, 23h30 Sans réservation, dans la limite des places disponibles À l’occasion de cette nuit, toute la lumière sera faite sur la mise en valeur des êtres et des objets ! Situé en centre ville, le musée des Beaux-Arts de Rennes présente des collections riches et variées objets antiques et extra-européens, tableaux du XVIème au XXème siècle Véronèse, Rubens, La Tour, Sérusier, Picasso, etc et des sculptures. Parking Kléber Métro République Bus arrêt “Musée beaux-arts 4, 6, 40, 64, 67 Bus arrêt “Lycée Zola” 54, 55, 56 Vélo STAR station avenue Janvier Parking lot Kléber Métro Republic Bus stopruling “Museum Fine Arts 4, 6, 40, 64, 67 Buses stopruling ” Lycée Zola “ 54, 55, 56 Bike STAR actual stationresort in January Without reservation, subject to availability Saturday 14 May, 2030, 2130, 2230, 2330 Located in city centre, the museum of the Fine Arts of Rennes presents rich and varied collections ancient and extra-European objects, paintingsboards the from XVIth century till XXth century Véronèse, Rubens, The Tower, Sérusier, Picasso, etc and sculptures. hearing impairment Sin reserva, dentro del límite de plazas disponibles Sábado 14 mayo, 2030, 2130, 2230, 2330 20 quai Emile Zola, 35000 Rennes 35000 Rennes Bretagne
Muséedes Beaux-Arts Tours: Son et Lumières - thème : Renaissance - consultez 337 avis de voyageurs, 896 photos, les meilleures offres et comparez les Musée des Beaux-Arts de Tours - Ancien archevêché. département Indre-et-Loire Dernière visite du musée de Tours en décembre 2015. catalogue disponible au musée En 1794 et 1795, les premiers convois apportant le butin de Bonaparte contenaient des tableaux flamands prélevés en Belgique. Suivant l'armée d'Italie, une commission sélectionne les oeuvres d'art qui doivent être remises à la France par les Etats vaincus Etat pontifical. Le Conseil des Cinq-Cents décida en 1798 que le Louvre ne pouvant exposer toutes ses peintures, et paris "garder seul les trésors conquis sur les ennemis de la République", les grandes villes tecevraient des oeuvres d'art pour développer le goût et le talent des élèves. Par le décret du 14 fructidor an VIII 1er septembre 1800 15 dépôts furent désignés, et une commission fut nommée pour une répartition au bénéfice de Lyon, Bordeaux, Strasbourg, Marseille, Rouen, Nantes, Dijon, Toulouse, Caen, Lille, Rennes, Nancy, et Bruxelles, Genève, Mayence. Les envois se poursuivirent pendant le Premier Empire. La distribution étalée sur une dizaine d’années permit aussi l’enrichissement des musées de 5 autres villes Angers, Tours, Le Mans, Montpellier, Grenoble. Le général François-René de Pommereul, nommé préfet d'Indre-et-Loire en 1800, eut une influence considérable sur le développement du musée. En 1801, il obtint le dépôt de 5 oeuvres d'importance inégale, puis il en réclama d'autres. L'architecture du bâtiment conserve les traces d'édifices antérieurs qui se sont succédé de l'Antiquité jusqu'au XVIIIe siècle. Après 1789, le Palais des Archevêques devient théâtre, École Centrale, bibliothèque et dépôt des oeuvres d'art confisquées. Le fonds le plus ancien du musée est constitué d'oeuvres saisies en 1794 dans les maisons d'immigrés, les églises et les couvents, en particulier les grandes abbayes de Marmoutier, de Bourgueil et de La Riche, ainsi que des tableaux et des meubles provenant du château de Chanteloup, de Richelieu. Plusieurs œuvres en provenance du château de Richelieu et du château de Chanteloup. Plusieurs envois du Muséum central des Arts musée Napoléon de 1803 à 1814 1801, 1803, 1806.Les pages indiquées renvoient au CATALOGUE En 2015, les salles du dernier étage ont été très bien rénovées. Les primitifs italiens ont été installés au premier étage, et l'accrochage a été modifié. Hall d'entrée. Monnoyer Fleurs dans un vase d'albâtre. Envoi 1803. Premier étage. Sur le palier du grand escalier. Charles de La Fosse 1636-1716 Portrait d'Armand-Jean Vignerot du Plessis, duc de Richelieu. Grand portrait équestre du neveu du cardinal de Richelieu. Provient du château de Richelieu. En 1647, il est envoyé par Mazarin au secours de Naples assiégée par les Espagnols. Les marins espagnols enflamment leurs vaisseaux pour éviter qu’ils tombent entre les mains des Français. Commémore la modeste victoire remportée sur l’escadre espagnole. Le fond du tableau évoque la bataille navale. Le duc, qui n’a pas encore 20 ans, représenté en triomphateur antique, est guidé par une Victoire ailée accompagnée du Génie de la Guerre portant le heaume du héros. prov. château de Richelieu Série de bustes en marbre antiques, complétés au XVIIe, provenant du Château de Richelieu. Salle 101. Francesco Caïro 1607-65 St Sébastien soigné par Irène. Toile peinte à l’occasion d’épidémies fréquentes de peste au 17e s. Belle composition simple et originale. Clair obscur. Le corps de Sébastien est placé en diagonale, le visage renversé vers le spectateur. Irène, sous les traits d'une femme âgée rare, le soigne en déposant délicatement du baume à l’aide d’une plume sur ses blessures. Confrontation entre jeune homme/vieille femme. Les flèches sont déjà retirées. Lumière sur les mains et le turban d’Irène. Beau corps abandonné du jeune homme. Scène intimiste, seulement deux personnages. Mattia Preti, dit Il Cavaliere Calabrese 1613-99 Le Triomphe de Silène. Œuvre de jeunesse, influence de Caravage, des peintres vénitiens, et de Poussin Les Bacchanales. Saisi en 1799 à Turin comme œuvre de Poussin. Envoi de 1803. Innocenzo Tacconi 1575-1625 Déposition de Croix. Le corps du Christ soutenu par deux anges. A droite, la Vierge ; agenouillée à gauche, Marie de Magdala. Maître de l'annonce aux bergers L’Evangéliste 1630. L'homme de face est en train d'écrire sur un livre, une plume d'oie à la main ; clair obscur ; belle toile puissante. Salle 102. Antoine Coypel 1661-1722 Deux projets de tapisserie peints sur toile ; sujets tirés de l'Iliade. -La Colère d'Achille. Modèle pour la première des 5 tapisseries commandées en 1717. Athéna domine la scène. p. 65 -Les Adieux d'Hector et d'Andromaque. Le héros troyen, avant de retourner au combat, dit adieu à son épouse Andromaque et à leur fils Astyanax. Scène centrale surmontée par une arche de pierre. Eustache Le Sueur 1616-55 3 œuvres. -La Vierge, l'enfant Jésus et St Jean-Baptiste. A droite, Jean tient la cheville de Jésus. Belle toile. Et 2 beaux pendants saisis à l’abbaye bénédictine de Marmoutier, à la Révolution. -St Louis pansant les malades. Agenouillé à gauche, St Louis essuie les pieds d'un malade. -St Sébastien pansé par les saintes femmes. Belle toile. Irène retire les flèches que sa servante entasse 4 flèches aux pieds de Sébastien. Deux anges soutiennent le saint. Philippe de Champaigne 1602-74 -Portrait de Victor Le Bouthillier, archevêque de Tours de 1641 à 1670. La sobriété de la mise en page, la gamme chromatique restreinte à des gris-vert, le faible éclairage préservent tout le raffinement de ce portrait à l’expression du visage. Philippe de Champaigne Le Bon Pasteur. Jésus debout, vêtu d'une tunique rose et d'un manteau bleu, porte un agneau sur ses épaules. Le Bon pasteur donne sa vie pour ses brebis ». Philippe de Champaigne se lie avec le milieu janséniste austère piété. Attribution certaine depuis 1995. Nombreuses répliques, copies, etc. Provient de l’abbaye de Port-Royal, envoi du Muséum central en 1803. Affecté au musée de Tours à la demande du préfet d’Indre-et-Loire, le général-comte de Pommereul, en échange des œuvres saisies au château de Richelieu et à l’abbaye de Marmoutier, et envoyées à Paris. Gabriel Blanchard 1640-1704 Sainte Famille. Fils de Jacques Blanchard. Reçu à l’Académie en 1663. Sollicité pour les grands chantiers royaux à Versailles, au Trianon, aux Tuileries. Grand tableau pour le revers du maître-autel de l'église de Versailles au recto, l’Assomption de la Vierge », par Michel II Corneille. Nouvelle salle Richelieu qui évoque le décor intérieur du château du cardinal de Richelieu à Richelieu De gauche à droite "La Prise de Privas" cette toile se trouvait dans la galerie des Batailles -Buste de Volusianus - Buste de Pyrrhus marbre Hercule Richelieu. Marbre Hercule-Richelieu. Marbre Apollon Richelieu. Marbre Salle 103 - Salon de Diane. Houdon 1740-1828 Diane. Grand bronze. Sébastien II Le Clerc 1676-1763 La Déification d'Enée. Morceau de réception à l'Académie royale de peinture en 1704. Enée fils de Vénus et d’Anchise, jeune homme allongé, dénudé, alangui. En haut à gauche, Vénus, debout au-dessus de lui, assiste à la cérémonie. Hyacinthe Collin de Vermont 1693-1761 Bacchus confié par Mercure aux nymphes de l'île de Naxos. Confusion avec une autre île Morceau de réception à l'Académie royale de peinture en 1725. Jean-Bernard Restout 1732-1797 Philémon et Baucis donnant l'hospitalité à Jupiter et Mercure. Elève de son père. Morceau de réception à l'Académie royale de peinture en 1765. Envoi du Muséum central en 1803. Pour éprouver les hommes, Jupiter et Mercure, déguisés en mendiant, voyagent en Phrygie et demandent l'hospitalité. Tous les chassent, sauf Philémon et Baucis, vieux couple très pauvre. Les deux vieillards s'empressent de recevoir leurs hôtes, servent un repas. Ils remplissent les coupes de vin et s'étonnent de constater que le niveau ne baisse pas dans la cruche. Les dieux se font connaître. Ils noient la région sous un déluge, mais la cabane de Philémon ne cède pas et devient un temple d'or. Ils ont formulé le vœu de n'être jamais séparés Jupiter les change en arbres, un chêne et un tilleul, issus du même tronc. Antoine Boizot 1702-82 Apollon caressant Leucothoé. Morceau de réception à l'Académie royale de peinture en 1737. Belle académie d' fille du roi de Babylone, se laissa séduire par Apollon. Son père la fit enterrer vivante. Mais Apollon la changea en arbre porteur d’encens. Envoi 1803. Jacques Dumont, dit Le Romain 1701-81 -Hercule et Omphale. Hercule réduit en esclavage par les charmes d’Omphale, reine de Lydie. Omphale tient la massue, Hercule la quenouille. Morceau de réception à l'Acad. royale de peinture en 1728. Envoi 1803. Jean Raoux 1677-1734 Mademoiselle Prévost en Bacchante. Dans un de ses rôles les plus célèbres, celui d’une bacchante dans Philomèle », opéra écrit en 1705 par Roy et Lacoste. Nattier 1683-1766 Persée, assistée par Minerve, pétrifie Phinée et ses compagnons en leur présentant la tête de Méduse. Morceau de réception à l'Académie royale de peinture en 1718. Envoi du Muséum central en fils de Danaé et Jupiter tue Méduse. Sur le chemin du retour, il délivre Andromède et l'épouse. Lors de leurs noces, Phinée à qui elle était promise - oncle d’Andromène, victime de son amour malheureux pour Andromède, pénètre dans la salle du festin et tue tous ceux qu'il rencontre. Pour mettre met fin au massacre, Persée brandit la tête de Méduse il regarde ailleurs. Phinée, tombé à genoux, se transforme peu à peu en pierre grise. A gauche, plusieurs soldats sont déjà pétrifiés. Un autre, encore vivant, s'apprête à poignarder un convive. Athéna-Minerve assiste à la scène. Le musée de Tours est célèbre pour la série des 13 "morceaux de réception à l'Académie royale de Peinture" qu'il conserve parfois accrochés en alternance Charles Armand 1645-1720 Paysage avec Apollon et la sybille de Cumes, Déiphobé. Morceau de réception à l'Académie royale de peinture en 1673. François Marot 1666-1719 Les Fruits de la paix de Riswyck. Morceau de réception à l'Académie royale de peinture en 1702. Joseph Christophe 1662-1748 Persée tranchant la tête de Méduse. Morceau de réception à l'Académie royale de peinture en 1702. Michel-Ange Houasse 1680-1730 Hercule jetant Lycas [Lichas] dans la mer. Morceau de réception à l'Académie royale de peinture en 1707. Pierre Saint-Yves 1666-1716 Envoi 1803. -Le Sacrifice de la fille de Jephté. Morceau de réception à l'Académie royale de peinture en 1708. Jean Restout 1692-1768 La Nymphe Aréthuse poursuivie par Alphée. Morceau de réception à l'Académie royale de peinture en 1720. Jacques-Nicolas Julliard 1715-90 Paysage au soleil levant. Morceau de réception à l'Académie royale en 1759. Salle 104 - Salon Boulogne, dit l'Aîné 1649-1717 Pluton enlevant Proserpine. prov. château de Chanteloup -La Nymphe Io métamorphosée en génisse par Jupiter, trace son nom sur le sable pour se faire reconnaître par ses parents. Io, prêtresse de Junon, aimée par Jupiter, fut transformée en génisse par le dieu suprême de l’Olympe, pour la soustraire à la jalousie de son épouse. Château de Chanteloup -Neptune amenant Amphitrite dans un char marin, vers son palais. Chanteloup-Acis et Galatée sur les eaux Chanteloup François Lemoyne 1688-1737 Pygmalion voyant sa statue s'animer 1729. Grande toile. Louis de Boulogne 1654-1733 2 et ses compagnes à la chasse au sanglier. Chanteloup Louis de Boulogne Diane et ses compagnes se reposant après la chasse. Chanteloup Salle 105 - Salon vert. Hyacinthe Collin de Vermont 1693-1761 Darius donnant sa fille Mandane en mariage à Cyrus. François Boucher 1703-70 Sylvie fuyant le Loup qu’elle a blessé. Personnage du drame pastoral du Tasse, Amyntas » 1573. Le berger Amyntas aime la chasseresse Sylvie, vouée à Diane donc à la virginité. Attaquée par un loup qu’elle a blessé, elle s’enfuit mais lâche son voile, qui se teinte du sang de l’animal. Amyntas, trouvant le voile, croit Sylvie morte et se tue. Sylvie, apprenant sa mort, avoue enfin l’amour qu’elle lui portait, et meurt à son tour. histoire proche de Pyrame et Thisbé » Jugée trop violente, la fin de l’histoire a été modifiée et réécrite au 18e siècle ; et c’est cette nouvelle version que Boucher a illustrée Après sa tentative de suicide en se jetant du haut d’une falaise, Amyntas revient à la vie dans les bras de Sylvie. François Boucher 1703-70 Amintas revient à la vie dans les bras de Sylvie. D'après Le Tasse. ChanteloupEn 1756, le duc de Penthièvre, petit-fils de Louis XIV et de Mme de Montespan, commande à F. Boucher, pour son hôtel de Toulouse actuelle banque de France une suite de 4 compositions inspirées par Aminta, poème dramatique de Torquato Tasso, écrit en 1581, et racontant les amours contrariées du jeune berger Aminte pour Sylvie, chaste nymphe de Diane deux de ces toiles sont toujours dans leur lieu d’origine Sylvie soulageant Philis d’une piqûre d’abeille » – Sylvie délivrée par Aminte ». Les deux autres furent transportées au château de Chanteloup – acquis par Penthièvre en 1786 – où elles seront saisies en 1794. Puis affectées au musée des Beaux-Arts de Tours. Ec. française 18e Portrait de Louis du Tens François Boucher Apollon révélant sa divinité à la bergère Issé ou Issa - 1750. Commandé par la marquise de Pompadour pour son château de Crécy. Puis au château de Chanteloup. Saisie 1794. Henri Deshays 1729-65 Pygmalion voyant sa statue s'animer. Vincent 1746-1816 Orythie enlevée par Borée. Brenet 1828-92 Présentation de Jésus au Temple. Boucher 1703-70 Apollon couronnant les Arts. Projet pour le rideau de l’opéra du Palais Lancret 1690-1743 4 panneaux. Sujets tirés de contes de La Bergère couronnée - Les Lunettes. Flagellation d'un villageois par des Rémois - Le Berger indiscret ou La bergère endormie. Nicolas Lancret Les Lunettes, tiré du conte de La Fontaine. Un jeune blondinet s’était introduit dans un couvent de nonnes en se faisant passer pour une fillette. Il n’avait pas 15 ans, il passa pour sœur Colette. Il séduit Agnès, une jeune nonne, qui dut élargir sa ceinture », et donna naissance à un enfant. Scandale dans l’abbaye. La Prieure envoie la nonne en prison et enquête. Les murs sont hauts, il est impossible de pénétrer dans l’abbaye, alors le loup est dans la bergerie, un garçon déguisé en fille. Elle ordonne que toutes les nonnes se déshabillent. Le garçon attacha son sexe avec un fil. Mais le garçon est en présence des 20 nonnettes nues devant lui. Et quand la prieure qui portait des lunettes observa de près le garçon, le fil se rompit et le membre en se redressant brutalement fit voler les lunettes. Les vieilles nonnes empoignent le garçon, l’attachent à un arbre, le dos à l’air, et vont chercher dans les cuisines, verges, balais et disciplines pour le jeune meunier passe par là, coureur de filles, il s’étonne de voir le garçon attaché. Il lui demande pourquoi il est ainsi. Le garçon lui fait croire que c’est parce qu’il n’a pas voulu céder aux avances des nonnes. Le Meunier rit, le délie, et lui propose de prendre sa place. Le garçon se sauve. Les vieilles nonnes reviennent et accomplissent le châtiment, malgré les promesses du Meunier de les rendre heureuses. Louis Tocqué Portrait du duc de Richelieu, petit-neveu du cardinal. Perronneau 1715-83 Autoportrait. Salle 106. Salon gris. Houël 1735-1813 Plusieurs paysages qui étaient les dessus-de-portes du salon de musique. Montre différents aspects du domaine de Chanteloup. Houël Vue de Paradis, près de Chanteloup. Chanteloup Hubert Robert 1733-1808 Cascade sous un pont en ruines. Proche des compositions de Valence. Salle 107. Salon jaune Alexandre Roslin 1718-93 Portrait de M. Flandre de Brunville -Portrait de Mme Flandre de Brunville. Harmonie des vêtements rouges et noirs, avec des parures blanches, sur fond sombre. Louis-Michel van Loo atel. Portrait du duc de Choiseul. Simon Oeben attr. Bureau-cartonnier du duc de Choiseul Antoine Vestier 1740-1824 Portrait de Jean Theurel, doyen des Vétérans pensionnés du roi au régiment de Touraine. Reçu à l'Académie en 1786. Salle 108. Salon à la Vignon Tours 1593-1670 Tête de jeune fille. petit format Anonyme France XVIIe L'Automne ou La Rixe. D'après Abraham Bosse Tours 1604-76 - Les Cinq sens. Cinq toiles d'après les gravures d’Abraham Bosse. Le thème des 5 sens est le plus souvent prétexte à vanter les plaisirs de la vie. A. Bosse a mis ses contemporains dans leurs occupations quotidiennes. Les sens sont indiqués en latin dans un petit médaillon Gustus – Auditus - Odoratus - Tactus - Visus. Dans Le Goût, atmosphère raffinée, opulence du décor, luxe des objets, élégance des costumes, délicatesse des attitudes. Au centre de la table est servi un artichaut, légume particulièrement en vogue depuis le XVIe s. L'arrière-plan complexe évoque l’Egypte d’où proviendrait ce légume considéré comme ’aphrodisiaque’’, introduit à la Cour par Catherine de Médicis. Dans L’Ouïe, un concert de musiciens. A l’arrière plan à droite, un tableau représentant uns scène de bataille = le fracas des armes ; soit, le bruit en opposition à la musique harmonieuse L'Odorat Le Toucher. Une scène érotique Abraham Bosse d'après La Vue Hyacinthe Rigaud 1659-1743 Portrait du Père Guyet de Chevigny, à 75 ans. Ec. française 17e La Mort de Ste Cécile. Sur albâtre. Salle 109. Salle des Vignon. Claude Vignon Tours 1593-1670 La Circoncision. Le Grand Prêtre, entouré d’une foule nombreuse, effectue la circoncision de l’enfant. Belle composition organisée en deux registres. De gauche à droite le passé, le présent, le futur axe de l’histoire.De bas en haut la terre et le ciel. Les deux axes de cette composition forment une croix à l’intersection de laquelle est placé l’ le panneau central, Dieu le Père apparaît dans le Saint des Saints, les pieds posés sur les chérubins de l’arche d’Alliance. Il tient l’encensoir dans sa main droite pour montrer qu’il participe à la scène, et établit la filiation de Jésus ; en présentant le livre ouvert, Dieu manifeste son alliance avec les hommes. Au-dessous, l’enfant est source de lumière. Moïse, à gauche, avec les tables de la Loi, établit la liaison avec le passé. A droite, la prophétesse Anne, Marie et scène de gauche évoque l’ancienne Alliance avec le peuple hébreu ; c’est un monde clos, sans ouvertures sur l’extérieur. Le lumière divine effleure le chandelier à 7 branches, les statues des prophètes adossées à la double colonne, le lecteur dans la chaire, mais elle s’affaiblit peu à peu e arrivant vers le droite, les anges dans le ciel regardent la scène, et certains sonnent de la trompette ; sur terre, une procession s’avance, tous les regards convergent vers l’enfant. Une grande ouverture dans l’angle droit permet au regard de sortir et de voir au centre du paysage une colonne surmontée d’une boule, c’est l’avenir avec le nouvel axe du monde l’ peut y voir aussi la représentation des différentes étapes de la vie de sources lumineuses dans la partie supérieure et sur les en 1994, pour 750 000 F aux collectionneurs américains Frankel, après l’expo Vignon ». - Crésus réclamant le tribut à un paysan de Lydie 1629. Influence du Caravage. Belle composition traitée en clair obscur. A droite, le roi revêtu d'habits vivement colorés, bleu, vert, rouge, jaune, blanc et or. A gauche, deux jeune gens encadrent le paysan pauvre. Belle nature morte au premier plan livres de comptes, feuilles, pièces d'or. Le contraste entre la dureté du roi et la détresse du vieillard crée une intensité dramatique très théâtrale. Empâtements somptueux. Valeur de Vanité ». Claude Vignon attr. à Le Spadassin. Jacques Blanchard 1600-38 St Antoine Abbé. Clair obscur ; sobre composition ; main gauche posée sur un crâne. Saisie révolutionnaire en 1794. Pierre Patel 1605-76 Paysage avec repos pendant la fuite en Egypte. D'après Georges de La Tour Les Larmes de St Pierre. Copie ancienne, original perdu 1646.Claude François, dit Frère Luc 1614-85 Mater Dolorosa. Salle 110. Salle des Etats. Italie 17e deux pendants. La Mort de Cléopâtre – Procris et Céphale. Chanteloup Jean Jouvenet 1644-1717 Le Centenier aux pieds de Jésus. Envoi de II Restout le jeune 1692-1768 deux ou Extase de St Benoît - La Mort de Ste Scholastique, sœur de St Benoît. 1730 Camaïeu de gris, bleu-gris, et brun. Saisie révolutionnaire à l'abbaye de Bourgueil, Lamy 1685-1743 Assomption de la Vierge. Grande toile. Michel-Nicolas-Bernard Lépicié 1735-84 Mathatias grand prêtre juif tue un juif idolâtre et l’officier du roi Antiochus qui forçaient le peuple à sacrifier aux idoles, et fait renverser l’autel. Envoi Valentin de Boulogne St Jean à Patmos – St Luc – St Mathieu – St Marc. Jean-Simon Berthélemy 1743-1811 Manlius Torquatus condamnant son fils à mort pour s’être, malgré sa défense, engagé dans un combat singulier avant la bataille. Titus Manlius Torquatus, consul en 340 avt soumit le peuple latin, et sacrifia son fils pour rétablir la discipline au sein de l’armée romaine. Envoi de 1803. Orazio Riminaldi 1593-1630 Le Supplice de Prométhée. Superbe nu. Composition à rapprocher du St Sébastien de A. de Bellis Orléans. Attribué à Guido Reni au 17e s. Attribution toujours discutée. Son pendant Samson tuant les Philistins avec une mâchoire d’âne » est au musée de Grenoble.Michel Corneille 1603-64 Le Massacre des Innocents. Plutôt de son fils. Envoi 1803. expo Orléans Salle 111. Pierre Gobert 1662-1744 attr. Portrait présumé de Mlle de Charolais pinçant de la guitare ». Nicolas de Largillière 1656-1746 Portrait de M. Roze-Moussard, fabricant de soieries à Tours. Très élégant et raffiné, superbe en habit de l'artiste en habit rouge - Portrait d'un magistrat. Joseph Parrocel 1646-1704 Foire de Bezons. Influencé par Jacques Courtois, il peint des batailles. Avec ce sujet exceptionnel, il lance la vogue des Fêtes galantes. Collection de Louis XIV, du comte de Toulouse son fils, du duc de Penthièvre ; se trouvait à Châteauneuf-sur-Loire, puis à Chanteloup. Hyacinthe Rigaud 1659-1743 attr. Portrait présumé de Mlle Duclos. Revenir vers les salles de peintures du nord. Salle 112. Arnold van Brounckurst XVIe Portrait de Lord William Cecil, Lord II van Nieulandt, dit Guglielmo Terranova 1584-1635 L'Annonce aux bergers. Scène nocturne ; clair obscur très brutal. Très éloignée des habituels paysages italianisants. En haut à droite, un ange surgit d'une trouée lumineuse dans le Bertoja 1544-74 Le Jugement de Pâris. Pâris, jeune homme nu, remet la pomme à II Francken 1581-1642 La Pitié du seigneur - L'Enlèvement d'Hélène. Cortège de figures en mouvement, sentiment van Cleve attr. à Vierge allaitant l' Metsys attr. à Vierge à l'enfant. Anonyme. Anvers vers 1520 Adoration des Mages. Beau triptyque. Au centre, Vierge à l’enfant et 2 Mages Melchior et Gaspard. Balthazar sur le volet de droit ; Joseph sur le volet de Pierre Coecke 1502-50 La Sainte Famille. G. Grégoire – Volet D. La donatrice religieuse avec son saint patron, Jean-Baptiste. Ensemble de triptyques flamands XVIe. Salle 113. Johan Georg Platzer 1704-61 Allégorie. Composition foisonnante et tumultueuse. représentant du baroque autrichien. Ami de Janneck.Franz Karl Palko 1724-67 L'apothéose de St Jean Népomucène. Etude préparatoire pour une voûte. Franz Christoph Janneck 1703-61 Résurrection de Lazare. Très belle œuvre finement peinte ami de Platzer. Composition pyramidale. Au centre, Jésus, vêtu d'une tunique bleu clair et d'un manteau rose ; à gauche, Lazare se redresse dans son tombeau. Marthe de dos. Autour, une foule nombreuse ; attitudes et expressions très diverses des spectateurs. Arrière plan de ruines Georg Trautman 1713-69 Incendie Ivo Leicher 1727-1811 Le martyre de Ste Thècle. Première sainte de l'église d' Günther 1705-88 Apollon et Marsyas. Esquisse du plafond de l’opéra de Stuttgart. Salle 114. Jan Joseph van Goyen 1703-61 Marine. petite Palette monochrome. Allaert van Everdingen 1621-75 Cascade en Teniers le jeune 1610-90 Buveur. Bartholomeus van der Helst Portrait de jeune Femme 1630-40. Très beau ; grande fraise et fine dentelle blanches. Rembrandt Harmensz van Rijn 1606-69 Fuite en Egypte 1625. Peint à 19 ans. Esquisse pour une œuvre jamais réalisée. Entré au musée comme œuvre anonyme hollandaise. Rendue à Rembrandt en 1956 ; désattribuée 1997 au profit de Gérard Dou. Tableau redonné à Rembrandt en 2000. Petite œuvre de jeunesse traitée en clair ter Borch 1617-81 Portrait d'homme. Vêtu de noir ; collerette blanche. Joris van Son Nature morte au Fromage. Belle et forte. Joris van Son Fruits entourant un médaillon de la sainte de Heem 1631-95 Fleurs dans une bouteille de verre. Attr. à Ambrosius Bosschaert le vieux 1573-1621 Vase de fleurs. Papillon, libellule, mouche, insecte, chenille. Hendrick Cornelis van Vliet 1611-75 Intérieur de la Oude Kerk de Delft. Rubens 1577-1640 Envoi 1803. Ex-voto Vierge à l'enfant et donateurs. Alexandre Goubau et sa femme Anne Antoni. La Vierge, en haut à droite, porte une robe rouge et un manteau bleu. Les donateurs sont en bas à gauche. A la mort, en 1604, d’Alexandre-Jean Goubau, grand aumônier de la cathédrale d’Anvers, son épouse, Anne Antoni, commande à Rubens cet ex-voto destiné au monument funéraire du couple, situé dans la chapelle des maçons de la cathédrale. Rubens, qui était alors en Italie ne reviendra qu’en 1608. Il s’agit donc d’un portrait posthume du donateur. Pieter Molijn 1595-1661 Paysage avec figures. A droite, un vieil arbre tordu. Gérard Seghers Attr. à Le Reniement de St Pierre. Clair obscur. H. Maria Werts Bouquet de fleurs dans une carafe. Après la salle 114, revenir à l’escalier central. Dans l’escalier Louis-Michel van Loo 1707-71 Portrait de Melle Sallé, danseuse de l'opéra. Charles Armand 1645-1720 Paysage avec Apollon et la sybille de Cumes, Déiphobé. Morceau de réception à l'Académie royale de peinture en 1673. Vue de l'escalier Coypel La Colère d'Achille en bas, à gauche Deuxième étage. Salle 202. Joseph Vivien 1657-1734 Portrait d’un abbé. Alexandre Roslin 1718-93 Portrait du comte du Cluzel. Jean Restout Le Repos pendant la Fuite en Egypte Pierre Subleyras 1699-1749 Le songe de Joseph. Pierre Subleyras Adoration des rois Mages esquisseCarle van Loo Sacrifice de Manué 1721.-Agonie de St Augustin. Belle esquisse presque en grisaille ; peinte avec assurance. Henri-Pierre Danloux Portrait d’Antoine-Marie, comte du Cluzel 1786. Pierre Peyron 1744-1814 Prix de Rome 1773. -Agar et l'Ange. Dans le désert, avec Ismaël, endormi à gauche. Envoi de Rome 1780. Salle 203. Hue Vue des Cascatelles de Tivoli et du temple de la Sybille. 1786 Louis Cazin 1784-1819 Paysage montagneux avec guerriers. Joseph-Benoît Suvée 1743-1807 La Vestale Tuccia tenant le crible. Joseph Taillasson 1745-1809 Timoléon à qui les Syracusains amènent des Combette 1770-1840 Portrait de famille Michel-Martin Drôlling Jeune adolescent au bord d'une Fontaine. Jeune garçon nu et imberbe, un peu androgyne. Erotisme délicat. JeanJules-Antoine Lecomte-du-Nouÿ 1842-1923 Eros-Cupidon 1873 Augustin-Louis Belle Agar dans le Désert 1819 Ec. Angelica Kauffmann Diane découvrant la grossesse de Callisto – Pluton enlevant Proserpine. Salle 204. Louise-Joséphine Sarrazin de Belmont 1790-1870 2 jolies toiles pendants traitées avec sensibilité. Elève de Pierre-Henri de Valenciennes, paysagiste romantique. Belle lumière. Vue du Forum le matin. -Et Vue du Forum le soir. Emile Signol 1804-92 Scène antique – Méléagre reprend les armes sur les instances de son épouse. Deux esquisses Riché 1791-1878 Fleurs, raisins blancs et noirs. Beau bouquet de Boulanger 1806-67 Portrait d'Honoré de Balzac. Esquisse d’un portrait Fragonard 1780-1850 Guerrier Féron 1802-76 Louis-Philippe et sa famille aux ruines du château de Pierrefonds, à l’occasion du mariage de la princesse Louise avec le roi des Vinchon 1789-1855 Au cours d’une visite nocturne des galeries de Versailles, le roi Louis-Philippe et sa famille admirent la statue de Jeanne d’Arc par Marie d’Orléans. Karl Girardet 1813-1871 Vue de la ville de Tours depuis le château des Tourelles 1853 – acquis en 2020 Karl Girardet La Cathédrale et le palais archiépiscopal avant 1855 Karl Girardet La Lanterne de Rochecorbon 1852 Alphonse Gaudar de Laverdine 1780-1804 Roland furieux. Belle étude préparatoire du grand tableau de Châteauroux. Salle 205. peintres orientalistes. Eugène-Romain Thirion 1839-1910 Judith victorieuse. Debout au centre, altière, elle porte une robe verte très beau travail de matière, et un corsage blanc ; elle s'appuie sur le sabre qu'elle vient d'utiliser. A droite, plusieurs soldats soutiennent la tête d'Holopherne posée sur un drap rouge. Léon Belly 1827-77 Plusieurs Decamps 1803-60 Singe au miroir Eugène Delacroix 1798-1863 Les Comédiens ou Bouffons arabes. 1847 Théodore Chassériau 1819-56 Cavaliers arabes devant une boutique de maréchal-ferrant. esquisseNarcisse Berchère 1819-91 Sakieh sur les bords du Nil - Paysage. Eugène Vidal Marabouts dans la Mosquée de Constantine 1874 à gauche Eugène Giraud 1806-81 Femmes d'Alger, Intérieur de Cour 1859 à droite Salle 206. Alphonse Legros 1837-99 Portrait du père de l’artiste. Edgar Degas Calvaire. Etude d'après Mantegna Augustin Feyen-Perrin 1826-88 Velpeau allant procéder à l'autopsie d'un cadavre à l'hôpital de la Charité. Renvoie au tableau de Rembrandt, La Leçon d’anatomie ». courant réaliste. Grand dessin au musée de l’Assistance publique à Paris. Georges Moreau de Tours 1848-1901 Un Egyptologue. Belle toile Brascassat Le Mouton Leleux 1820-85 Robert-Fleury 1837-1911 Les vieilles de la place Navone à Santa Maria della Desgoffe Nature morte au Casque circassien. Poignard et poire à poudre. Beaux effets. Salle Lépine Caen, la Douane. Claude Monet 1840-1926 Un Bras de la Seine près de Vétheuil. Peint depuis son bateau-atelier. legs Mme Lefèvre p. 115Jean Béraud "Parisiennes". 2 petites huilesLéon Bonnat Portrait de Mlle de Nouille. Fade. Beau traitement de la robe blanche et des Debat-Ponsan 1847-1913 Plusieurs œuvres. Une tentative de travail à la manière des impressionnistes un jardin, plat et peu lumineux. -Le petit Bernard jouant dans l' le bal. Scène d'intérieur intimiste. Le peintre et sa famille. La mère donne le sein à son enfant avant de partir au bal robe de soirée ; l'homme en frac, attend patiemment. Edouard Debat-Ponsan Simone Debat-Ponsan dans sa loge à l'Opéra 1908 Félix Ziem 1821-1911 Vue sur la Corne d'Or et Constantinople - Venise et le Grand Léandre 1862-1930 Portrait de Georges Courteline. Desbois 1851-1935 Torse de Sisyphe. Rodin Balzac drapé. Bronze. Antoine Bourdelle Montauban 1861-1929 Buste d’Anatole France. Torse nu. Bronze. Salle Cazin 1841-1901 Le Dégel Jean-Charles Cazin Agar et Ismaël dans le Désert. Marie Cazin 1844-1924 Les Oubliées. Grande ébauche à la grande toile. Salle 209. Marcel Loyau 1895-1936 Groupe équestre. Centaure ou Le Centaure Chiron et centaure porte en croupe un jeune archer nu. Beau bronze. Salle 210. Salle Olivier grandes toiles abstraites de Debré. Deux bronzes. Vieira da Silva La Voie de la Sagesse. Alberto Giacometti. Bronze Pierre Buraglio Rue Clément-Marot acquisition 2015 Salle dans le goût de Bernard Palissy Charles-Jean Avisseau – Léon Brard – Joseph Landais, etc. Dans l'escalier, vers le rez-de-chaussée Blin de Fontenay 2 Bouquets de de Champaigne Paysage avec St Zosime. ou Saint Zozime donnant la communion le viatique à sainte Marie l’Egyptienne. Une des 4 représentations de saints dans un paysage peintes pour l’appartement d’Anne d’Autriche au Val-de-Grâce à Paris 2 dans les réserves du Louvre – une au musée de Mayence. Rez-de-Chaussée Donati Creti 1671-1749 Jeune Garçon tenant une page d'écriture. Ste Marthe - Ste Marie-Madeleine. Debout, elle tient un crâne contre son ventre. Camaïeu gris-vert. Sensible, Bazzani 1690-1769 St Antoine de Padoue et l'enfant Jésus. St Antoine serre l'enfant Jésus contre lui ; scène pleine de Conca 1676-1764 Adoration des Mages. Ec. vénitienne fin 16e L’entrevue de Judith et Holopherne. Provient de Chanteloup. Attr. à Andrea Vicentino influence de Véronèse. Vêtue de son costume de joie et parée de tous ses bijoux, Judith s’était faite aussi belle que possible pour séduire les regards de tous les hommes ». Béthulie, en Judée, était assiégée par les Assyriens. Collection de primitifs italiens En 1963, le musée reçoit la collection 38 peintures et 12 sculptures du peintre et collectionneur Octave Linet 1870-1962 constituant ainsi la plus grande collection de Primitifs italiens après celles du musée du Louvre et du Petit-Palais d'Avignon. Naddo Ceccarelltelier de Lippo Vanni 14e Couronnement de la Vierge et Christ d'Andrea Florence, 1377-1451 Les Funérailles de St Benoît. Naddo Ceccarelli Sienne, 14e 2 panneaux d’un diptyque. L'Annonciation - L'Adoration des Mages. Panneau 1 L'ange Gabriel haut ; la Vierge, l'enfant et un Mage agenouillé bas.Panneau 2 La Vierge en haut ; les 2 autres Mages en bas.Niccolo di Tommaso Bologne, 15e Joseph d' di Pietro fin 14e Vierge à l'enfant dite Vierge aux cerises. La Vierge tend une grappe de cerises à l' de Cima da Conagliano 1470-1518 3 panneaux d’un cassone » coffre de mariage. Les Funérailles de Marcus Plautius et Orestilla. Thème de la fidélité conjugale masculine. Artémise buvant les cendres de Mausole. Thème de la fidélité à la mémoire d’un époux. Artémise boit les cendres de son époux le roi Mausole après l’avoir fait incinérer. Elle fait élever à Halicarnasse un monument funéraire, le Mausolée, l’une des 7 Merveilles du monde. Antonio Vivarini 1415-1476 Deux panneaux sur fond de feuilles d' Antoine de Padoue - St Louis de di Tano Fei fin 14e di Paolo 1417-82 La Vierge et l'enfant. Fond rouge, probablement en raison de l'usure de la feuille d'or. Lorenzo Veneziano 14e Les Anges musiciens et Le Couronnement de la Vierge 1372 2 panneaux réunis récemment. Tempera sur bois de peuplier. Le choix de la palette, composée d’orange pour l’estrade en bois, de vert, de rode, de bleu lapis pour les vêtements, et de gris pour les carnations, est une constante chez Lorenzo Veneziano. Grand novateur de l’école vénitienne de la seconde moitié du Trecento, le peintre a su se dégager très tôt du style rigide byzantin, et introduire souplesse et réalisme. Provient d’un polyptyque démembré d’une église de Bologne. Deux autres éléments du retable achetés en 2005 Les Funérailles de St Jean-Baptiste – La Crucifixion. Andrea Mantegna né près de Vicence, 1431-1506 Deux panneaux célèbres, chefs-d'oeuvre du musée. Envoi du Muséum central à la fin de l’année 1456 que Gregorio Correr, abbé commandataire du monastère de San Zeno, à Vérone, commande au jeune Mantegna travaillait à Padoue le retable pour un maître-autel de l’église. -Le Christ au Jardin des Oliviers. La composition est faite selon trois triangles emboîtés les uns dans les autres. Premier triangle à gauche, le mont Sion surmonté de la ville de Jérusalem. A droite, le mont des Oliviers pas d’oliviers, mais un oranger et un citronnier, avec Jésus en prière, au sommet d’une pyramide. Dans la partie inférieure, les 3 disciples endormis, avec de G. à D. Jacques, Jean son frère, et Pierre autre triangle plus petit. Au-dessus de Jésus un ange lui tend un calice pour recueillir le sang. Le troisième grand triangle contient la montagne de la Résurrection couleur de feu montagne reprise dans le troisième panneau, la Résurrection.Au pied de la colline, les soldats Romains sont précédés par Judas qui tourne le dos à Jésus et à la vie. La lumière vient de lapin - et deux ruches environnées d’abeilles image de la concorde et de la communauté parfaites, métaphore de l’Eglise ; image aussi de l’obéissance un monastre bénédictin est comparé à une ruche. La ruche est l’antithèse de la trahison de Judas. -La Résurrection. Mouvement vertical, Jésus dressé, sort de son tombeau environné de rayons de lumineux ; la grotte forme une espèce d’arc de triomphe monumental. Le Christ est entouré de fins rayons d’or et de têtes d’angelots. Drapé remarquablement traité. Diverses attitudes et expressions des soldats. Un bouclier au centre fait d’une carapace de tortue ; à droite, une épée cassée. Le 3e panneau central de la prédelle, La Crucifixion, est au Louvre. On retrouve à l’arrière-plan la ville de Jérusalem. La prédelle était surmontée de 3 grands panneaux, qui sont toujours à Vérone restitués en 1815.Panneau central Vierge à l’enfant assise sur un de gauche G vers D St Pierre – St Paul – St Jean l’Evangéliste – San de droite D vers G St Jean-Baptiste – St Grégoire – St Laurent – St Benoît. En 1956, tentatives pour réunir les 3 éléments de la prédelle, à Tours. Mais le Louvre propose de les réunir à Paris contre compensations. Refus de la municipalité de Tours avec juste raison, et statu quo. Giovanni Battista Moroni 1520-78 Portrait d'homme. Finesse dans l’interprétation psychologique. Ec. de Fontainebleau 16e Le Bain de Diane. Octobre 2013 - Très belle exposition temporaire consacrée à François-André Vincent 1746-1816 François-André Vincent St Jérôme dans le désert Montpellier Bélisaire réduit à la mendicité secouru par un officier des troupes de l'Empereur Justinien 1776 - Montpellier Décembre 2015 - Exposition temporaire consacrée à Louis-François Cassas 1756-1827 Ruines de Palmyre 1785 - Tours Dans le parc du musée une sculpture Just Becquet 1826-1907 Faune jouant avec une panthère . 103 378 252 285 491 291 329 350

musée des beaux arts tours son et lumière