Expédié sous 6 jours Livraison à partir de 0,01€ dès 35€ d'achats Pour une livraison en France métropolitaine QUANTITÉ Résumé Le passeport pour la réussite en BTS PI !Cet ouvrage a été établi sur la base du référentiel BTS professions livre est composé de 4 chapitres - Le droit immobilier et la veille juridique- La transaction immobilière- La gestion immobilière- Les sujets de BTS 2016, 2017, 2018 et le corrigéLes trois premiers chapitres comportent - un cours théorique- un sujet d'exercice avec son corrigé- un extrait d'un sujet de BTS antérieur avec sa démarche consiste à prendre en compte deux dimensions, l'une académique, l'autre professionnelle, pour vous aider à organiser et à gérer au mieux vos révisions. Caractéristiques techniques PAPIER Éditeurs Ellipses Collection Bts fiches, schemas et exos Parution 04/09/2018 Nb. de pages 480 Format 19 x 24 Couverture Broché Poids 833g EAN13 9782340027190 Avantages Livraison à partir de 0,01 € en France métropolitaine Paiement en ligne SÉCURISÉ Livraison dans le monde Retour sous 15 jours + d'un million et demi de livres disponibles Résumé Caractéristiques techniques Nos clients ont également acheté
corrigéconseil en ingénierie de l'immobilier 2017. March 4, 2022 . contrôleur de bus recrutement 974 BTS Session 2015… Épreuve de Culture Générale et Expression Thème Ces objets qui nous envahissent objets cultes, culte des objets » Proposition de corrigé de l’épreuve de synthèse de documents → Pour voir le sujet dans son intégralité et les documents du corpus, cliquez ici. NB. Ce corrigé est personnel et ne saurait bien évidemment engager l’institution scolaire. __Les rapports que nous entretenons avec les objets sont souvent ambigus. C’est ainsi que l’attachement quelque peu régressif pour le passé, qui est une tendance émergente de la jeunesse occidentale actuelle a de quoi interpeller. Le corpus qui nous est proposé décrit et interprète cette rétromania où résident quelques-uns des symptômes les plus marquants d’un véritable désordre générationnel. Le premier document est l’introduction d’un essai consacré au Vintage rédigé par Philothée Gaymard et publié en 2013 aux éditions 10-18 dans la collection Le Monde expliqué aux vieux », collection qui a pour but de nous familiariser avec les aspects les plus paradoxaux de notre modernité. Ce paradoxe est rendu plus sensible encore dans un passage du Planétarium, ouvrage emblématique du Nouveau roman Gallimard, 1959 dans lequel l’écrivaine Nathalie Sarraute déjoue savamment les conditionnements idéologiques qui poussent un jeune couple parisien à vouloir à tout prix acquérir une bergère Louis XV, véritable objet de fascination, pour se démarquer des valeurs morales et sociales de l’époque. C’est dans le même esprit qu’il convient d’aborder les propos de Didier Ludot, spécialiste du vintage haute couture ou l’affiche pour l’édition 2014 de l’Anjou Vélo Vintage, manifestation annuelle consacrée à la mode rétro dans l’univers du vélo et des styles de vie, qui nous rappellent combien, entre nostalgie d’un âge d’or révolu et peur de l’avenir, le vintage interpelle et fascine. __Faut-il pour autant s’inquiéter de cet engouement ? De fait, toute la question qui domine le corpus est d’interroger, à l’heure de la mondialisation, pareil repli sur le passé. Nous répondrons à cette problématique selon une double perspective après avoir analysé les raisons qui président au développement du vintage, censé faire oublier les risques liés à la modernité, nous verrons qu’on ne saurait pour autant le réduire à un simple phénomène de mode il conviendra plus fondamentalement d’interpréter ce retour aux sources comme l’expression d’une véritable culture, profondément porteuse de sens. __Particulièrement à une époque troublée de notre histoire, le goût pour le passé reflète l’état d’esprit d’une jeunesse nostalgique et mélancolique, qui rêve de retrouver un temps qu’elle n’a pas connu ». Tel est le point de départ de la réflexion de Philothée Gaymard, jeune journaliste au magazine Usbek & Rica et qui appartient elle-même à la génération Y. Ce besoin de regarder en arrière se retrouve chez Alain, l’enfant gâté du Planétarium, qui préfère courir les antiquaires que de finir sa thèse et contribuer au boom économique des Trente Glorieuses. Pour des jeunes en mal d’identité, ces nouveaux comportements de consommation tentent ainsi d’actualiser un passé révolu censé faire oublier les risques liés à la modernité. L’affiche de l’Anjou Vélo Vintage mérite à ce titre qu’on s’y attarde consacrée à la mode rétro dans l’univers du vélo, elle présente un cadre rural enchanteur, caractéristique de cette nostalgie d’une époque idéalisée, où tout paraissait plus simple et rassurant on y voit un jeune couple à bicyclette dont les tenues, particulièrement celle de la femme très inspirée du New Look, semblent réactualiser l’image d’Épinal d’une famille française des années Cinquante. __Il est difficile d’appréhender rationnellement cette attirance souvent fantasmée pour le passé, tant elle semble échapper à toute tentative de définition. Philothée Gaymard avance l’idée que ce retour aux classiques se fait à défaut de pouvoir se projeter dans un avenir insaisissable ce n’est pas un hasard s’il s’est imposé essentiellement dans une société occidentale à fort pouvoir d’achat, dominée par l’acquisivité effrénée et l’enlisement dans le productivisme. Il y aurait en effet dans le vintage la volonté de se déconnecter d’une réalité d’autant plus frustrante que la jeunesse actuelle, complètement immergée dans la postmodernité, utilise le vintage comme manière de redonner du sens. De même, à la journaliste Aude Lasjaunias venue l’interroger pour M, le magazine du Monde daté du 5 juillet 2012, Didier Ludot répond que le vintage peut s’interpréter comme une manière de ne pas rentrer dans le moule. N’est-ce pas le sens qu’il convient d’attribuer à la fameuse bergère du Planétarium, à propos de laquelle Alain s’oppose à sa belle-mère ? L’objet apparaît ainsi comme une façon de contrecarrer les habitudes et le goût bourgeois de la société de consommation. __Dès lors, il n’est guère étonnant que ce repli sur le passé cristallise les incompréhensions entre générations la génération de nos parents » qu’évoque Philothée Gaymard ne comprend pas l’attachement des jeunes à des choses qu’elle s’est efforcée de combattre. Cet aspect se retrouve dans le roman de Nathalie Sarraute la bergère Louis XV que le jeune couple tente de posséder entre en contradiction avec les idées des parents, qui optent pour le confort moderne. Dans ce passage, la mère de Gisèle oppose le comportement de son gendre à celui d’un homme qui devrait être, selon les stéréotypes bourgeois, beaucoup plus rationnel et pragmatique les vrais » hommes sont ceux qui choisissent des objets en fonction de leur nature pratique, plutôt que pour des raisons esthétiques comme le fait Alain qui ne répond guère à l’idéal qu’elle s’est fait du mari de sa fille, un homme calme, fort, pur, détaché, préoccupé de choses graves et compliquées qui leur échappent à elles faibles femmes ». En ce sens, l’attachement au passé peut s’analyser comme une réappropriation du moi autant qu’une mise en cause implicite de la modernité et du rationalisme associés à l’économie de marché. __Il convient désormais d’analyser de façon plus critique ce phénomène rétro » qui amène à plusieurs questionnements. Au-delà de sa matérialité, l’objet ancien revêt tout d’abord une dimension mythique, voire mystique. Le tropisme¹ que Nathalie Sarraute met en scène suggère ainsi combien la quête du bel objet s’apparente à une forme de fétichisme. Dans le même ordre d’idée, Didier Ludot parle d’objet trésor » comme si le vêtement vintage, de par sa rareté l’apparentant à une œuvre d’art, permettait de capter l’inaccessible, l’authentique la possession d’un objet différenciant » ferait de son détenteur quelqu’un d’autre. La fonction esthétique de l’objet rejoint dès lors sa dimension hiérophanique par opposition au monde trivial du présent et du machinisme, le charme de l’ancien et du fait-main » répond donc à une quête de l’unicité de même qu’à un savoir-faire ancestral comme le montrent très bien les propos recueillis par Aude Lasjaunias. Nous pourrions évoquer dans le même ordre d’idée l’esthétique très picturale de l’affiche pour l’Anjou Vélo Vintage ou les prétentions artistiques d’Alain, à l’opposé du pragmatisme foncier des gens raisonnables », comme sa belle-mère. __Cela dit, les amateurs d’ancien ne seraient-ils pas victimes du piège qu’ils cherchaient précisément à éviter ? Par son désir obsessionnel de posséder une bergère Louis XV, Alain succombe malgré lui aux chimères d’un certain aristocratisme ». De même, la quête d’authenticité de ces jeunes rejetons des baby-boomers, imprégnés d’ordinateurs, de réseaux sociaux, de téléphones mobiles et autres baladeurs MP3 qu’évoque Philothée Gaymard, ne relève-t-elle pas, au nom du refus de la consommation standardisée, d’une idéalisation quelque peu illusoire et trompeuse du passé ? Nous pourrions tout aussi bien faire référence aux clientes de Didier Ludot, victimes d’ une espèce de snobisme » comme il le concède lui-même dans leur recherche assez élitiste d’objets uniques par refus de suivre la doxa dominante, ces élégantes n’aiment-elles pas tout bonnement le luxe et le prix payé pour ainsi se démarquer du diktat des tendances ? De fait, le corpus amène à un questionnement qu’on ne saurait négliger sur ces nouveaux comportements de consommation, fruit de désirs et de frustrations sous couvert d’authenticité la beauté contre l’utile, le rêve contre la réalité, les possesseurs de vintage constituent une nouvelle génération consumériste que semble caricaturer, bien avant l’heure, le texte de Nathalie Sarraute. __Ce serait néanmoins se méprendre sur la valeur intrinsèquement originale du phénomène vintage que de s’en tenir à un constat aussi réducteur Philothée Gaymard explique que c’est bien la recherche d’un nouveau savoir-vivre qui guide les millennials dont les styles de modes de vie reposent sur une recherche de valeurs et de nouvelles normes socioculturelles profondes qui se situent en relation avec des racines, des fondements qu’on croyait oubliés et qui renaissent à la faveur du vintage. Didier Ludot montre également combien, à une époque où les tendances de mode ont disparu, l’acquisition d’un vêtement ou d’un accessoire vintage repose sur un investissement d’ordre affectif et patrimonial. On peut de même interpréter l’affiche de l’Anjou Vélo Vintage comme l’expression du besoin de se retrouver dans le passé pour réinventer le présent et ainsi faire resurgir la dimension idéale et mythique de l’existence dans un monde qui la nie par excès de rationalité. Le corpus nous invite à ce titre à comprendre que la nostalgie qui semble être au cœur de l’incessant revival qui s’observe aujourd’hui, bien plus qu’un effet de mode ou qu’une crise d’adulescence » jouant sur le passé fantasmé, est devenue une véritable culture, qui participe à notre postmodernité. __Comme nous l’avons compris à travers la lecture comparée des documents de ce corpus, si les jeunes générations, saturées de technicité et de rationalisme, se tournent autant vers le passé, c’est qu’il est porteur d’une Histoire, d’un enjeu culturel et d’une formidable force libératrice qui accompagne ce changement de millénaire ainsi le vintage agit à la fois comme marqueur identitaire et mémoriel, et comme processus dynamique d’un nouveau vivre-ensemble mêlant tradition et modernité. ________________ 1. Tropisme au sens littéraire et figuré, le terme désigne une force irrésistible et inconsciente qui pousse quelqu’un à agir d’une façon déterminée » Source CNRTL. Nathalie Sarraute utilise ce terme dans son œuvre pour décrire les attitudes, les comportements instinctifs et indéfinissables qui déterminent, souvent inconsciemment, nos actions. © Bruno Rigolt, mai 2015 Espace Pédagogique Contributif/Lycée en Forêt Montargis, France _ Netiquette comme pour l’ensemble des textes publiés dans l’Espace Pédagogique Contributif, cet article est protégé par copyright. Ils est mis à disposition des internautes selon les termes de la licence Creative Commons Paternité Pas d’utilisation privée ou commerciale, pas de modification. La diffusion publique est autorisée sous réserve de mentionner le nom de l’auteur ainsi que la référence complète de l’article cité URL de la page. © Bruno Rigolt, EPC mai 2015__ LeBTS professions immobilières (PI) a pour vocation de former des professionnels aux fonctions commerciales et/ou de gestion-administration de biens immobiliers ou de copropriétés. Au-delà des aptitudes pré-requises (écoute, esprit d'initiative, dialogue, goût des responsabilités,), la formation apporte des enseignements juridiques, administratifs,