Quevous ayez besoin d’une machine Ă  laver pour bouteilles, fĂ»ts, chaudiĂšres, bonbonnes, rĂ©cipients, pots ou autres, nos laveuses sont conçues pour obtenir des rĂ©sultats optimaux. Nous nous engageons Ă  fournir des Ă©quipements durables qui rĂ©pondent Ă  vos besoins, Ă  vos espaces disponibles et Ă  votre budget. DEMANDER UN DEVIS. Tout le monde a une machine Ă  quand on a une famille de 4 personnes, elle tourne tous les faut payer la lessive, mais en plus ça coĂ»te de l'Ă©lectricitĂ© et de l'eau...Combien ? Pour vous aider, nous avons fait le calcul pour combien ça vous coĂ»te Ă  chaque fois que vous lancez un machine vous coĂ»te 0,93 € d'Ă©lectricitĂ© et d'eau. Regardez RĂ©sultatEt voilĂ , vous savez maintenant combien ça vous coĂ»te Ă  chaque fois qu'une machine Ă  laver est lancĂ©e Ă  la maison !Ça fait mal au porte-monnaie, n'est-ce pas ?Surtout quand on se rend compte combien ça fait sur 1 an...Chaque annĂ©e, vous en avez pour 70 € pour une famille de 4 personnes !Ou si vous ĂȘtes seul, ça fait 44 € par calculs sont faits sur la base de 1 kWh = 0,18 € TTC prix du kWh moyen chez EDF et sur la base de 1 m3 d'eau = 3,39 €.Comment baisser le coĂ»t d'un lavage en machine ?Vous voulez faire des Ă©conomies sur le lavage de votre linge Ă  la maison ?Bonne idĂ©e vu le prix que ça coĂ»te au quotidien !Le souci, c'est que c'est difficile de se sĂ©parer de sa machine Ă  laver...Laver son linge Ă  la main, c'est quasiment impossible pour une famille de 4 personnes...Heureusement, vous pouvez faire des Ă©conomies commencer par la lessive qui coĂ»te un bras ! Pour cela, je vous conseille notre recette Ă©conomique de lessive maison pouvez ensuite faire votre propre assouplissant en suivant notre recette maison ici ou encore mieux utiliser du vinaigre blanc Ă  la n'oubliez pas de bien nettoyer votre machine Ă  laver rĂ©guliĂšrement en suivant notre tuto la meilleure façon pour qu'elle continue Ă  bien laver et qu'elle dure le plus longtemps possible. Partagez cette astuce Vous aimez cette astuce ? Cliquez ici pour l'enregistrer sur Pinterest ou cliquez ici pour la partager avec vos amis sur Facebook. À dĂ©couvrir aussi SĂšche-Linge Voici Combien Vous CoĂ»te Chaque SĂ©chage En Machine !Savez-Vous Combien Vous CoĂ»te Chaque Appareil Électrique En Euros ? La RĂ©ponse Ici. Laloi prĂ©voit une plage horaire de 2h (de 10h Ă  midi) pour les bricoleurs qui souhaitent travailler le dimanche. En dehors de ces heures, le bruit n'est pas tolĂ©rĂ© et peut faire l'objet d'une Le deal Ă  ne pas rater Coffret PokĂ©mon Ultra Premium Dracaufeu 2022 en français oĂč le ... Voir le deal NEW YORK CITY LIFE Archives Corbeille Bac de recyclagePartagez AuteurMessageInvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet â‚Ș stand by me. theodor Dim 12 Jan - 2020 â‚Ș stand by me. when the night has come and the land is dark and the moon is the only light we’ll see, no i won’t be afraid – oh, i won’t be afraid just as long as you stand, stand by me. oh darling, darling stand by me, oh stand by me, oh stand, stand by me. stand by me. â‚Ș ben e. pluie tambourine aux carreaux de ma fenĂȘtre mais je n’y fais mĂȘme pas attention, trop concentrĂ© et happĂ© par la musique rĂ©sonnant dans mes Ă©couteurs. Le regard rivĂ© sur la terre ramollie entre mes doigts, je tente tant bien que mal de donner forme Ă  cette petite boule presque ovale. Ce sera exactement ma trois cent quatre-vingt-troisiĂšme figurine Ă  ce jour. Une sacrĂ© collection, hein ? J’en suis plutĂŽt fier mĂȘme si je sais parfaitement qu’elles ne sont en aucun cas esthĂ©tiques ni mĂȘme fonciĂšrement jolies. J’ai dĂ©jĂ  essayĂ© maintes et maintes fois de les vendre contre un peu d’argent mais chacune de ces tentatives s’est soldĂ©e par un vĂ©ritable Ă©chec cuisant. Tant pis. Moi, je les aime bien mes petites figurines. Parfois, je leur invente des histoires dans un coin de ma tĂȘte. Je leur crĂ©e une vie, des relations. Par exemple, il y a GalilĂ©e, la vĂ©ritable catin de la ville. Elle a dĂ» passer dans le lit d’à peu prĂšs tous les hommes riches de la ville – mĂȘme les mariĂ©s et pĂšres de famille. Mais elle ignore que Titouan, simple paysan sans le sou, lui voue un amour dĂ©sespĂ©rĂ©. Il va finir par se suicider, je crois. Il est Ă  deux doigts de s’ouvrir les veines, le pauvre ! Pourtant ce serait dommage parce que Morgana, la fromagĂšre, en pince pour lui depuis longtemps et ne sait pas trop comment le lui avouer. Hier, ils se sont pourtant rencontrĂ©s au cafĂ© du coin, pour discuter autour d’un verre. La pauvre brunette en est ressortie le cƓur amochĂ© – Titouan n’avait fait que lui parler de sa chĂšre et tendre GalilĂ©e, les yeux brillants et la voix vibrante d’amour. Quel idiot. En plus, il a dĂ» courir partout en rentrant chez lui parce que l’enclos Ă  cochons s’était ouvert peu avant dans l’aprĂšs-midi. Il Ă©tait marrant Ă  hurler aprĂšs ces pauvres bĂȘtes roses maculĂ©es de boue. J’esquisse un sourire tandis que de la pointe d’un cure-dent, je creuse les yeux et la bouche du visage de mon nouvel arrivant dans la ville de Clifftown – aprĂšs tout, c’est moi qui l’ai créée. Un Ă©clair de lumiĂšre blanche me fait lever les yeux de ma petite figurine encore humide et je fronce le sourcils. M’essuyant les mains sur mon vieux tablier blanc – qui ne l’est plus vraiment depuis bien longtemps – je retire les Ă©couteurs de mes oreilles et le silence qui remplit Ă  nouveau la piĂšce est presque soudaine assourdissant. Puis, c’est comme un bruit dĂ©chirant l’air qui me fait sursauter. Orage. Ce mot s’infiltre en moi jusque dans mes veines et je sens un frisson dĂ©sagrĂ©able remonter le long de ma colonne vertĂ©brale. Non pas que j’en ai peur mais la simple pensĂ©e de mon ami et colocataire vient instantanĂ©ment me frapper l’esprit. Mon Doudou. Tel que je le connais, il doit dĂ©jĂ  ĂȘtre enfoui sous sa couette, tremblant de peur. Le cƓur battant, je me relĂšve prestement et le petit tabouret sur lequel j’étais assis se renverse dans un bruit clair. Je cours rapidement Ă  la salle de bains pour me dĂ©barbouiller et changer de vĂȘtements. J’enfile un vieux marcel gris et un bas de jogging en guise de pyjama avant de me faufiler doucement jusqu’à la chambre de Theodor. Je m’en veux un peu de ne pas avoir vu avant qu’il y avait du tonnerre et des Ă©clairs. Je n’aurais pas dĂ» mettre la musique – pourtant ça m’aide quand je me mets Ă  crĂ©er mes petites figurines. Je toque discrĂštement, par peur de l’effrayer un peu plus encore, et ouvre la porte avec prudence. La chambre, toujours trĂšs bien rangĂ©e, est presque plongĂ©e dans le noir total. J’y vois pourtant comme en plein jour Ă  cause des volets ouverts. Les lumiĂšres du parking au bas de notre immeuble Ă©clairent les murs repeints rĂ©cemment et mon regard se pose immĂ©diatement sur le lit. Une forme arrondi semble s’agiter sous les couvertures et je m’autorise tout de mĂȘme un petit sourire attendri. Mon Doudou, c’est moi, je chuchote tout en rejoignant le lit Ă  pas feutrĂ©s. » Je soulĂšve la couette et passe la tĂȘte en-dessous pour tenter d’apercevoir son visage. Bah alors, tu voulais jouer Ă  cache-cache ? je lance d’un ton plein d’entrain, comme si je n’étais pas conscient de la situation. Il fallait m’appeler, je me serais amusĂ© avec toi ! Ce ne doit pas ĂȘtre trĂšs marrant de jouer Ă  ce jeu tout seul, il n’y a jamais personne pour venir te trouver. Crois-moi, j’ai dĂ©jĂ  essayĂ© ! Et je me suis retrouvĂ© Ă  rester enfermĂ© dans une armoire Ă  vĂȘtements qui sentaient le renfermĂ© pendant une journĂ©e entiĂšre. Le pire moment de toute ma vie, rĂ©ellement ! » Ma voix est lĂ©gĂšre et insouciante, comme si je ne savais pas que, sous la grosse couette chaude, mon ami est carrĂ©ment mort de trouille. Mais je ne suis pas genre Ă  plaquer les faiblesses d’autrui en plein dans leur visage. Ça m’importe peu, en fait. Ça m’est Ă©gal. Il a peur de l’orage, et alors ? Je n’ai pas Ă  faire de remarque, simplement Ă  le calmer le temps que la tempĂȘte dure. Alors je me glisse dans son lit, tout contre lui et enroule mes bras autour de son corps mince et tremblotant. Je le serre doucement, le berce un peu sans prononcer la moindre parole. Je suis lĂ , je finis par souffler lĂ©gĂšrement Ă  son oreille. » Rien de plus. Seulement mon corps protĂ©geant le sien et ces trois petits mots murmurĂ©s. Je sais qu’un long discours ne servirait Ă  rien. Ce n’est pas la premiĂšre fois que je me faufile dans son lit pour l’apaiser cependant que dehors, l’orage gronde et dĂ©chire le ciel. J’ai pris cette habitude depuis longtemps, dĂ©jĂ . Depuis notre arrivĂ©e Ă  New-York. On aurait pu croire que j’aurais fini par me lasser de devoir calmer ses angoisses Ă  chaque fois mais il n’en est rien. Au contraire, je suis toujours prĂȘt Ă  apaiser ses frayeurs, quelles qu’elles soient. Et puis, ça me donne l’occasion de le cĂąliner encore plus souvent que d’ordinaire et il ne rĂąle jamais dans ces moments-lĂ  mĂȘme si je suis toujours plus collant. Alors forcĂ©ment, j’en profite toujours. Un peu – beaucoup, en vĂ©ritĂ©. Doucement, je rabats la couverture sur nos deux corps et la monte jusqu’à hauteur de notre menton. On reste immobiles, le vent siffle et fait trembler les fenĂȘtres. Je resserre mes mains sur son dos lorsque son corps un spasme le secoue. Tu as vu ? C’est une nouvelle couverture, je lĂąche naturellement sur un ton joyeux. D’accord, tu vas me dire qu’elle ressemble beaucoup Ă  l’ancienne et c’est vrai. Je le reconnais. Mais c’est une nouvelle, je te jure ! Et en plus, elle est magique celle-lĂ . Si, si. » Je secoue la tĂȘte de haut en bas, un immense sourire sur les lĂšvres qu’il ne peut sans doute pas distinguer dans l’ombre. Elle est magique parce qu’elle protĂšge des orages, tu vois. Si on reste bien cachĂ© comme ça, la foudre ne pourra pas nous attaquer. C’est vrai ! On est devenu invisible Ă  ses yeux alors elle ne pourra pas te faire de mal. » Je passe doucement un main sur sa joue chaude, comme en signe de rĂ©confort. Alors tu vois, tu n’as plus Ă  avoir peur maintenant. Ta couverture te protĂšgera, je souffle avec douceur dans la pĂ©nombre juste avant qu’un Ă©clair blanc ne flashe dans le ciel orageux et sombre. »© flawless InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re â‚Ș stand by me. theodor Dim 12 Jan - 2031 La main droite agrippĂ©e autour d’une piĂšce reprĂ©sentant un cheval, je tente d’examiner le jeu actuel et de trouver la place la plus adĂ©quate. Je la fais tournoyer entre mes doigts, pendant que mon autre poignet se charge de soutenir ma tĂȘte en pleine rĂ©flexion. Soudainement, une lueur blanche se dĂ©pose sur mon jeu d’échecs, au mĂȘme moment oĂč j’ai pris l’initiative d’abandonner mon fragment de pur sang sur une case prĂ©cise. Instinctivement, mon corps se redresse et chacun de mes muscles se contracte. Je ne pourrais pas m’asseoir avant un bon bout de temps, ni mĂȘme feindre qu’il ne s’est strictement rien passĂ©. Alors je prends la dĂ©cision de traverser ma chambre de long en large et en travers, quelque peu angoissĂ© par la tempĂȘte qui commence Ă  Ă©clater Ă  l’extĂ©rieur. J’ignore comment m’occuper pendant ce temps, j’évite seulement de me montrer curieux en guettant le ciel obscurci par les fenĂȘtres. Des bruits stridents me parviennent jusqu’aux oreilles, ce qui suscite une angoisse automatique. Elle s’infiltre doucement dans mes veines, s’empare de mon corps sans que je puisse la contrĂŽler. La nervositĂ© s’écoule de mes paumes, remonte le long de ma gorge afin de me transmettre quelques tremblements au niveau des mains. L’orage gronde. Sans attendre une seule seconde, j’appuie sur l’interrupteur s’occupant de ma lampe dans le seul but de l’éteindre. Chaque fois que l’orage surgit, mon premier rĂ©flexe est de poser mon doigt dessus, afin d’éviter tout risque que certains Ă©clairs soient attirĂ©s par ma chambre lumineuse. J’ignore s’ils peuvent passer Ă  travers les vitres pour nous Ă©lectrocuter, mais quelqu’un aurait beau me prouver le contraire, je garderai tout de mĂȘme cette peur au fond de moi. Je ne pense pas pouvoir faire confiance Ă  qui que ce soit – mise Ă  part au meilleur ami de tous les temps, prĂ©nommĂ© Heath – ainsi je me rĂ©signe Ă  penser par moi-mĂȘme et croire seulement les choses que je prĂ©sume vraies. Je ne donne pas d’importance au fait de me tromper ou Ă  la vĂ©ritĂ© de certaines rĂ©alitĂ©s, j’aime uniquement obtenir mon propre avis bien que je sois trĂšs influençable. Il suffit de me dĂ©montrer une hypothĂšse et alors mon avis se change pour suivre le vĂŽtre, il me faut seulement une preuve qui explique cette exactitude. Tout compte fait, je ne vais pas pouvoir rester plus longtemps sur mes jambes, alors il m’est d’une facilitĂ© dĂ©concertante d’en conclure que je ferais mieux de me prĂ©cipiter sous mes draps, trop effrayĂ© par ses Ă©clairs qui m’éblouissent Ă  travers les quelques minutes passent et pourtant j’ai la sensation que ce moment dure une Ă©ternitĂ©. Je me replie sur moi-mĂȘme, passe mon visage sous les couettes en m’en foutant totalement du fait que je manquerais d’oxygĂšne bien assez tĂŽt. Je suis terrorisĂ©, j’aimerais que ses lueurs blanches disparaissent et ne s’imprĂšgnent plus des trous fins du linge qui me recouvre. Je dĂ©pose alors ma tĂȘte dans l’oreiller, si bien que je n’en aperçois plus rien - foutu orage qui me prive de tout, notamment de ma vue. MalgrĂ© les nombreux bruits causĂ©s par cette tempĂȘte, je garde tout de mĂȘme en ma possession mon ouĂŻe. J’entends vaguement l’ouverture d’une porte, des pas peu discrets qui se font d’autant plus bruyants au fur et Ă  mesure qu’ils s’approchent de moi, le coup sec de la couette qui se retire de mon corps. Avec mon cĂŽtĂ© paranoĂŻaque, j’aurais pu croire qu’il s’agissait d’un tueur en sĂ©rie qui s’est dĂ©cidĂ© de s’attaquer Ă  des inconnus, mais je sais parfaitement de qui il s’agit. Je parierais pour un homme de 45 ans, aux allures rebelles toutefois au caractĂšre trĂšs Ă©nergĂ©tique et enfantin. Je ne prononcerais pas son nom, tout le monde pourrait le reconnaĂźtre. Il prĂ©cise son identitĂ©, comme si nous partagions l’habitation avec un autre colocataire. Encore un autre que son chien, parce qu’il faut l’avouer qu’il prend de la place celui-lĂ , il pourrait ĂȘtre semblable Ă  un humain
 Il ne manquerait plus qu’il lui approprie une chambre ! D’un autre cĂŽtĂ©, il a tout Ă  fait raison de me l’indiquer, pour la simple et bonne raison que je pourrais facilement faire une crise cardiaque face Ă  lui, en pensant qu’il n’est qu’un assassin. Il connaĂźt mon obsession Ă  croire des choses totalement loufoques et insensĂ©es, ainsi il a l’habitude subir de telles rĂ©actions de ma part. Ne m’appelle pas comme ça, je lĂąche sans aucune conviction et rĂ©bellion dans la voix. » Tout simplement car j’ai dĂ» admettre depuis plusieurs mois que ce serait peine perdue. Ce surnom me collera dĂ©finitivement Ă  la peau jusqu’à la fin de ma vie, seulement en rĂ©alitĂ© je ne m’en plains pas. A l’intĂ©rieur de moi, je sens qu’il m’est bien Ă©gal de savoir qu’il est question d’une marque d’affection considĂ©rable. Ce nom qu’il utilise chaque fois pour m’appeler me plaĂźt Ă©normĂ©ment, c’est un fait indĂ©niable que je peine Ă  cacher et qu’il a de toute maniĂšre dĂ©couvert – certainement pour cette raison qu’il n’a jamais cessĂ© de l’utiliser. C’est un peu niais et dĂ©suet mais qu’importe, au fond. Cache-cache avec les orages oui
 je lĂąche difficilement accompagnĂ© d’un ton effrayĂ©, en le laissant me prendre dans ses bras. » Alors que je tremblais de tout point il y a seulement une minute, la prĂ©sence de mon meilleur ami m’apaise sans ne plus attendre. Finalement, son cĂŽtĂ© tactile ne me dĂ©plaĂźt pas dans les pires situations au monde, je dirais mĂȘme que j’en ai chaque fois besoin pour me calmer. Quelle idĂ©e de vouloir jouer tout seul aussi
 Il fallait m’appeler, tu aurais peut-ĂȘtre passĂ© un meilleur moment, mĂȘme si je n’ai jamais Ă©tĂ© douĂ© pour les cachettes, je lui avoue sans grande importance Ă  mon goĂ»t, avant de poser mon visage contre l’oreiller. » Lorsque Heath me prend dans ses bras, j’ai toujours cette boule au creux de mon estomac, qui semble ĂȘtre un signe d’angoisse. Il a beau ĂȘtre Ă  l’aise avec l’affection, je suis incapable de pratiquer des gestes identiques aux siens. Comme d’habitude, je me laisse faire sans lui en donner en retour. Je garde mes mains le long de mon corps, ne tente aucune pression supplĂ©mentaire. Ce n’est pas vraiment l’envie qui m’en manque, mais du courage pour entreprendre mes plus plates envies. Alors quand il passe ses mains dans son dos, j’aimerais en attraper une pour la lier Ă  la mienne, nĂ©anmoins comme Ă  mon habitude, je n’ose pas. Aujourd’hui est une belle preuve. AprĂšs tout, les Ă©clairs pourraient passer et m’électrifier
 je continue en gardant un peu de panique dans mon crĂąne, mĂȘme si je me dĂ©tends peu Ă  peu entre ses mains fermes. » Et lĂ , je ne peux m’empĂȘcher de rire quelque peu Ă  son dĂ©lire avec ma couverture soit disant magique. J’étouffe finalement mon rire, pour laisser place Ă  un simple sourire attendri face Ă  tant de gamineries de sa part. Au moins, ça a eu le don de me faire oublier le vacarme produit par l’orage, je pense par ailleurs qu’il que c’est son but ultime. Tu es stupide Cliff
 je ne trouve que ça Ă  lui rĂ©pondre, je n’ai jamais Ă©tĂ© un grand bavard, ni mĂȘme quelqu’un qui s’amuse parmi certaines blagues foireuses. C’est toi qui es magique, je poursuis finalement avec un ton tout de suite plus doux, admettant sans gĂȘne qu’il est le seul Ă  pouvoir m’apaiser, le seul dont la magie parvient Ă  s’attaquer Ă  mes angoisses. » InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re â‚Ș stand by me. theodor Dim 12 Jan - 2046 â‚Ș stand by me. when the night has come and the land is dark and the moon is the only light we’ll see, no i won’t be afraid – oh, i won’t be afraid just as long as you stand, stand by me. oh darling, darling stand by me, oh stand by me, oh stand, stand by me. stand by me. â‚Ș ben e. king. ArrĂȘte donc de rĂąler, je sais que tu adores quand je t’appelle comme ça, je lĂąche avec un amusement non feint lorsqu’il me reproche pour la Ă©niĂšme fois – j’ai arrĂȘtĂ© de compter Ă  cent cinquante-trois – de le surnommer mon Doudou. » Si je ne le connaissais pas autant, je pourrais croire qu’effectivement ce surnom quelque peu niais le dĂ©range mais je sais qu’au fond, ça lui plaĂźt. MĂȘme s’il ne le dit pas – mais il est comme ça, mon Doudou. Il ne parle pas beaucoup, surtout pas de ce qu’il ressent vraiment, au fond de lui. Alors il m’a fallu apprendre Ă  le dĂ©chiffrer, Ă  dĂ©coder ce visage parfois si lisse et inexpressif. De temps en temps, il y a cette lumiĂšre fugace qui illumine son regard clair et je sais alors qu’il n’est pas qu’un robot mĂ©canique mais bel et bien un ĂȘtre humain avec des sentiments. Oui, je me suis toujours dit que Theo-chou devait sĂ»rement venir d’une toute autre planĂšte. Saturne, Uranus ou VĂ©nus peut-ĂȘtre. J’ai pourtant cherchĂ©, je n’ai jamais trouvĂ© les petites antennes vertes au-dessus de sa tĂȘte qui lui permettraient de contacter son monde et de communiquer avec ses semblables. J’aurais mĂȘme pu penser que lui et son peuple avaient pour projet d’envahir la Terre mais Theodor est bien trop gentil et doux pour ça. Il est de nature pacifique et toujours calme – sauf parfois quand je l’énerve parce que je n’ai pas rangĂ© mes affaires ou parce que je me montre trop collant envers lui. Dans ces moments-lĂ , j’ai toujours peur que son visage ne devienne tout vert et son regard jaune et vitreux – comme les extra-terrestres quoi. Mais bon, mĂȘme s’il Ă©tait un martien, je l’aimerais quand mĂȘme mon Doudou. Parce qu’il est trop chou, parce qu’il est indispensable Ă  mon Ă©quilibre mental dĂ©jĂ  trop prĂ©caire. Parce que je ne peux plus imaginer mon quotidien sans lui dedans. C’est tout. Cependant que l’orage gronde plus fort Ă  l’extĂ©rieur, je me glisse sous sa grosse couette afin de l’apaiser et de lui faire oublier sa peur des Ă©clairs. Je n’ai jamais pensĂ© Ă  lui demander d’oĂč lui vient une telle angoisse – est-ce qu’il a Ă©tĂ© traumatisĂ© durant son enfance, est-ce que son oncle, paysan ou fermier, est mort frappĂ© par la foudre alors qu’il tentait vainement de fermer la porte de sa grange oĂč ses bĂȘtes s’étaient rĂ©fugiĂ©es ? Je ne me suis jamais posĂ© la question, Ă  vrai dire. Quelle importance ? Sa trouille du tonnerre est lĂ , un point c’est tout. Je ne vois pas l’intĂ©rĂȘt de comprendre le pourquoi du comment de la chose, du moment que je sais de quelle maniĂšre agir avec lui pour le calmer et Ă©viter les crises d’angoisse. Alors je l’enserre entre mes bras et reste ainsi, comme Ă  mon habitude. Je ne m’étonne mĂȘme pas de sentir son corps complĂštement raide et inerte contre le mien, comme celui d’un mannequin qu’on voit dans les vitrines des magasins. Il n’a jamais Ă©tĂ© Ă  l’aise avec les dĂ©monstrations d’affection, contrairement Ă  moi qui suis toujours trĂšs tactile et aussi affectueux qu’un chien – la comparaison n’est peut-ĂȘtre pas trĂšs flatteuse mais elle reste nĂ©anmoins la plus proche de la rĂ©alitĂ©. Ça ne me dĂ©range pas plus que ça. Je n’ai pas besoin qu’il me saute au cou toutes les cinq minutes comme je le fais parfois ou mĂȘme qu’il me dise Ă  tout bout de champ qu’il tient Ă  moi. Je sais que c’est le cas, et ça me suffit. Il est ainsi, je ne compte pas le changer. Je ne veux pas le changer parce que je l’accepte tel qu’il est. Je l’adore tel qu’il est. Avec ses maladresses, ses peurs et ses manies de toquĂ© maniaque. En rĂ©alitĂ©, ça me fait rire de le voir toujours tout remettre Ă  sa place comme si c’était d’une importance capitale. Tandis que je n’accorde que peu d’importance Ă  l’ordre et au rangement, il le fait bien assez pour nous deux. Je crois que ça l’agace vraiment d’avoir un colocataire bordĂ©lique mais bon. Je suis comme ça, aprĂšs tout. Je ne vais pas me changer Ă  quarante-cinq ans – c’est un peu tard pour ça, je crois. Stupide ? je rĂ©pĂšte, sans mĂȘme ĂȘtre vexĂ© ou blessĂ© par sa remarque. Oui, mais c’est ainsi que tu m’adores. Avoue que ta vie ne serait pas aussi amusante si je n’étais pas le joyeux luron dĂ©bile de notre tandem. Toi, tu es l’intelligent rĂ©flĂ©chi et moi, le stupide immature. Finalement, on se complĂšte bien. Tu ne trouves pas ? » J’ai un petit rire enfantin. Parce que je suis parfaitement convaincu que notre duo fonctionne parce que justement nous sommes radicalement opposĂ©s. Si lui s’angoisse d’un petit quelque chose, je n’ai jamais eu peur de rien ; si lui rĂ©flĂ©chit un peu trop, j’ai mis mon cerveau en pose et ne l’utilise parfois que dans le cadre de mon travail ; si lui est dĂ©jĂ  un vĂ©ritable adulte, je ne reste qu’un gamin qui refuse de grandir – un peu comme Peter Pan. Mais nous nous accordons Ă©trangement bien. Comme deux piĂšces d’un mĂȘme puzzle. Nous formons un tout trĂšs harmonieux au final. Je suppose qu’il doit lui falloir une sacrĂ© dose de courage pour me supporter au quotidien mais peu importe. Le fait est que nous nous acceptons l’un l’autre tels que nous sommes et c’est pour cette raison que nous sommes devenus insĂ©parables. Parce que nous avons acceptĂ© dĂšs le dĂ©part les dĂ©fauts de l’autre. Ses qualitĂ©s aussi, mais c’est toujours plus simple d’accepter ce qui est bon chez autrui que de faire avec ce qui est mauvais. Et je crois que c’est pour cette raison-lĂ  que Theo est devenu la personne la plus importante de ma vie – la seule qui le soit vĂ©ritablement. Parce que je suis conscient au fond de moi que personne d’autre que lui n’arrivera Ă  m’accepter comme je suis sans vouloir me demander de changer. Si ce seul ami que j’ai part un jour alors je serai complĂštement et dĂ©finitivement seul – avec mon chien, parce que je sais que mon Doudou n’en voudra jamais. Alors, je m’accroche Ă  lui en parasite. Je sais bien qu’il Ă©prouve beaucoup d’affection Ă  mon Ă©gard alors ça me rassure. Je sais donc que je ne suis pas totalement nĂ©faste Ă  son existence. Bien sĂ»r que je suis magique, j’affirme avec entrain tout en riant comme un gosse. Tu n’as jamais remarquĂ© mon jolie cape et mon petit slip rouge ? Bon tu ne le rĂ©pĂštes Ă  personne hein mais, en vrai, je suis Superman. » J’ai soufflĂ© ces quelques mots comme si c’était lĂ  le secret le plus secret de tout l’univers. Je sais que c’est complĂštement stupide mais je sais Ă©galement qu’avec mes stupiditĂ©s, il finira par oublier la tempĂȘte qui se dĂ©chaĂźne dehors ce soir. Quoique Batman est quand mĂȘme plus sexy, je continue comme si je me parlais Ă  moi-mĂȘme. Alors peut-ĂȘtre que je devrais devenir Batman, abandonner le collant bleu et me vĂȘtir tout de noir et de gris et devenir une chauve-souris. » Je fais une grimace comique, comme si mes paroles venaient tout juste de me dĂ©goĂ»ter. Le noir et le gris ne me vont dĂ©finitivement pas au teint, j’aurais l’air d’un zombie, je lĂąche avec rĂ©ticence tout en secourant lĂ©gĂšrement la tĂȘte. Je vais peut-ĂȘtre rester sur Superman, finalement. Tu en penses quoi, mon Doudou ? Tu prĂ©fĂ©rerais que je sois ton Superman ou ton Batman ? Bon je sais que ton genre Ă  toi, c’est plus Catwoman et Batgirl mais on fait avec ce qu’on a, hein. » Et je rigole, encore. J’aimerais juste lui montrer qu’il n’est plus en danger maintenant que je suis avec lui.© flawless InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re â‚Ș stand by me. theodor Dim 12 Jan - 2049 Le surnom qu’il me donne est parfois dĂ©plaisant, parce que je suis effrayĂ© Ă  l’idĂ©e que certaines rumeurs courent sur notre dos au boulot. La discrĂ©tion n’étant pas son fort, cela ne m’étonnerait aucunement que le bĂątiment entier connaisse le nom qu’il m’approprie. Quand nous sommes entre nous deux, j’ai beaucoup de facilitĂ© Ă  passer outre et l’apprĂ©cier tout bonnement. Seulement, dans notre vie privĂ©e, j’aimerais quelquefois lui expliquer que ce ne sont pas des choses Ă  faire, qu’il devrait Ă©viter ces mots doux Ă  mon adresse. Non seulement car je n’ai aucune envie qu’on me casse du sucre sur le dos, mais aussi parce qu’ils me regardent tous avec leurs grands yeux curieux. Pour la simple et bonne raison que j’éprouve une haine considĂ©rable envers les gens qui m’observent. Ils ne remarquent donc pas cette angoisse, lorsque leurs yeux sont posĂ©s sur mon petit ĂȘtre tourmentĂ© ? Leurs regards me gĂȘnent, dans la mesure oĂč je ne suis que peu fier – voire pas du tout – tant de mes aspects physiques, que de mon caractĂšre en gĂ©nĂ©ral. J’aimerais alors pouvoir me cacher au fond d’un trou et fuir leur attention soudaine, faute d’une honte qui se dĂ©verse doucement dans mon corps. Heathcliff ne semble pas comprendre que je ne suis pas friand des marques d’affections, ni mĂȘme du fait d’ĂȘtre remarquĂ©. Les personnes regardent souvent dans notre direction et je ne peux m’empĂȘcher de rougir affreusement. D’un autre cĂŽtĂ©, j’aime beaucoup ĂȘtre autant chouchoutĂ© et favorisĂ© par mon ami, tout simplement car je saisis parfaitement que j’obtiens une place considĂ©rable dans sa vie. Mais il est gay, tout le monde le sait parce qu’il ne s’en cache absolument pas, alors ça me rend encore plus tremblant que d’habitude en pensant que certains se contenteront de conclusions hĂątives. Ce n’est pas vrai, je lui lance un peu boudeur, lui en voulant faussement de me connaĂźtre aussi bien. » Il a raison, j’ai beau lui trouver mille raisons qui expliquent mon manque de conviction quant Ă  ce surnom, au fond de moi je l’adore Ă©normĂ©ment. Je ne peux m’empĂȘcher d’apprĂ©cier l’importance qu’il me donne, parce que ça me fait du bien au niveau de cƓur. Ça m’apaise, me le rĂ©chauffe et il fonctionne Ă  nouveau pour un temps indĂ©fini. Si, tu as raison. Ce ne serait pas pareil sans toi, j’avoue dans un souffle, en gardant toujours mes bras contre mon corps et en laissant ma tĂȘte positionnĂ©e sur le lit. » Je ne peux nier le fait que j’ai sincĂšrement besoin de lui Ă  mes cĂŽtĂ©s au jour d’aujourd’hui. Il est nĂ©cessaire dans ma vie, il retire mes angoisses d’une maniĂšre qui m’échappe, me rend meilleur rien qu’en posant ses yeux sur moi avec son sourire Ă  la fois plein de tendresse et d’amusement. Si un certain attachement ne me liait pas Ă  lui et si je ne tenais pas autant Ă  cet homme, je ne le laisserais pas payer le tiers du loyer tous les mois, ne lui permettrais pas de s’éparpiller quelque peu – en rĂ©alitĂ©, beaucoup - dans notre appartement, ne le laisserais pas non plus avoir un chien abominable par sa mochetĂ© incomparable. J’avais raison, tu es stupide Cliff
 je poursuis avec un lĂ©ger sourire lorsqu’il s’abandonne totalement dans son dĂ©lire de Batman et Superman, tout en les comparant sur leur sexytude. » Je dois avouer que l’entendre rire est un Ă©norme apaisement pour moi, parce que ce dĂ©bile parvient Ă  m’emmener avec lui dans son monde pour enfants. Je ne serais jamais Ă  la hauteur de ses blagues et dĂ©lires absurdes et enfantins, nĂ©anmoins je m’accorde un rire Ă  son adresse. Il me dĂ©tend complĂštement, je ne pense mĂȘme plus Ă  l’orage. Je n’entends et ne vois plus aucun Ă©clair traverser les vitres de ma chambre, il n’y a plus que son visage, ses mains attachĂ©es Ă  mon dos et sa voix qui rĂ©sonne dans mes oreilles. Je suis incapable de ne pas m’éloigner de ce monde en sa compagnie, en rĂ©alitĂ© c’est quelque chose que je ne contrĂŽle aucunement, cela se fait naturellement. Il me sort une espĂšce de blague, je l’écoute attentivement sans broncher et je me mets Ă  rire avec lui, parce que c’est ce qu’il suscite en moi lorsqu’il sort quelques gloussement Ă  ses propres rĂ©flexions. Toutes les couleurs te vont, arrĂȘte donc tes bĂȘtises, je lui avoue sans grande difficultĂ©, parce que c’est un bel homme et il le sait parfaitement. » Je comprends que beaucoup craque pour sa belle gueule de dĂ©jantĂ©, aprĂšs tout. Il pourrait mĂȘme mettre du jaune qu’il arriverait Ă  ĂȘtre sexy quand mĂȘme. Moi je mets du jaune et ça ne me va aucunement – enfin il me dit que si, mais il se trompe. Oui, catwoman reste plus sexy que n’importe quel autre de tes fantasmes
 Je dirais quand mĂȘme Supeman, parce que le rouge te va le mieux, je lui rĂ©ponds Ă  sa question sans pousser le dĂ©lire plus loin. » Je ne suis pas quelqu’un de trĂšs amusant ou drĂŽle, je ne fais pas rire, ce sont les autres qui s’en occupent Ă  ma place. Je suis chaque fois un homme des plus sĂ©rieux, s’efforçant Ă  paraĂźtre quelque peu ouvert Ă  toutes blagues foireuses. MĂȘme si je sais parfaitement que je serais incapable de rĂ©pondre avec autant amusement que mon partenaire de jeu, mais au contraire, plutĂŽt avec un grand sĂ©rieux remarquable. Des fois je me demande comment Heath peut me supporter, alors qu’il a un rĂ©pertoire de blagues hallucinant et qu’il carbure par l’humour – et en couchant de droite Ă  gauche, aussi. Si je comprends bien, tu avais ton radar allumĂ© pour venir me sauver de cette tempĂȘte ? je lui demande, tentant de faire preuve d’humour Ă  mon tour
 » Oui, il m’arrive d’essayer quelquefois, pour ne pas que Cliff s’embĂȘte Ă  mes cĂŽtĂ©s. J’ai toujours tellement peur qu’il trouve un autre meilleur ami bien mieux que moi, plus amusant, plus Ă©nergique – plus comme lui. Je rĂ©ponds donc par une rĂ©fĂ©rence Ă  sa prĂ©cĂ©dente vanne, qui Ă©tait de choisir entre s’il Ă©tait mon Batman ou mon Superman. Superman ayant pour rĂŽle de sauver des vies en dĂ©tectant les problĂšmes survenus, je lui demande alors s’il a encore une fois compris qu’un dĂ©cĂšs ne tarderait pas s’il n’arrivait pas au plus tĂŽt. Ma propre mort par une crise cardiaque, Ă  cause des foutus orages – qui sont toutefois bien loin en ce moment mĂȘme. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re â‚Ș stand by me. theodor Dim 12 Jan - 2302 â‚Ș stand by me. when the night has come and the land is dark and the moon is the only light we’ll see, no i won’t be afraid – oh, i won’t be afraid just as long as you stand, stand by me. oh darling, darling stand by me, oh stand by me, oh stand, stand by me. stand by me. â‚Ș ben e. sais que je lui fais honte parfois. Souvent, mĂȘme. Ma nature exubĂ©rante et volubile est quelque chose qu’il n’apprĂ©cie pas rĂ©ellement chez moi, bien qu’il ait appris Ă  faire avec au quotidien. Theo-chou dĂ©teste quand l’attention est portĂ©e sur lui et, avec moi dans les parages, il est vraiment difficile pour lui de passer inaperçu. Dans ces moments-lĂ , il ressemble Ă  une petite souris qui ne rĂȘve que d’aller se terrer dans son trou pour ne plus jamais en sortir. Et mĂȘme si je sais qu’il dĂ©teste ĂȘtre sous le feu des regards Ă©trangers, je continue nĂ©anmoins de lui sauter dessus, de le cĂąliner ou encore de l’appeler mon Doudou’ dĂšs qu’il m’en prend l’envie. À vrai dire, cela m’est Ă©gal ce que peuvent penser les gens autour de nous ; les ragots, les rumeurs, tout ça m’importe peu contrairement Ă  lui. J’aimerais pouvoir l’aider Ă  se dĂ©tacher de cette angoisse du qu’en dira-t-on mais je suis conscient que ce sera un chemin long et fastidieux. Cette peur semble lui coller Ă  la peau. Alors, comme un traitement de choc, je continue d’agir de cette mĂȘme maniĂšre et tant pis s’il m’en veut toujours un peu aprĂšs coup – de toute façon, je sais qu’il est incapable de me bouder bien longtemps alors je ne vais pas m’en priver. J’en profite, et je n’ai pas honte de le faire. Je sais qu’au fond de lui, il a besoin que je lui rappelle que je suis lĂ , qu’il compte pour moi. Que je ne le lĂącherai pas – pas comme sa blondasse d’ex-femme qui a fait ses bagages du jour au lendemain en emportant tout avec elle, leur fille et son amour-propre y compris. Je n’abandonnerai jamais mon Doudou, c’est impossible. Il aura sĂ»rement envie de se dĂ©barrasser de moi bien avant que je ne pense mĂȘme Ă  l’éloigner de mon existence. Je suis sĂ»rement le pire parasite qui puisse exister mais si je suis capable de faire une chose de bien sur cette Terre, et une seule, alors ce sera pour aider mon Theo-chou. Et rien d’autre. Tu ne vas pas me bouder hein, mon Doudou ? je couine, faussement peinĂ©. »Le corps de Theodor semble comme reposer entre mes bras. Comme s’il Ă©tait mort, en quelque sorte. Si au dĂ©part, j’ai eu de la difficultĂ© Ă  m’y habituer, aujourd’hui je n’y fais mĂȘme plus attention. Je sens juste sa chaleur qui se mĂ©lange Ă  la mienne et ça me dit combien ma prĂ©sence lui est agrĂ©able. Avec Theo-chou, je n’ai pas besoin de mots superflus – ce qui est bien parce qu’il faut avouer qu’il n’use pas beaucoup de la parole. Je le comprends rien qu’à le regarder, le sentir. Il me parle Ă  sa façon – avec ses yeux bleus, son visage, son corps aussi. Ahah, je le savais, je fanfaronne bien que mon cƓur paraisse ĂȘtre trĂšs heureux de l’entendre. Ma vie ne serait pas pareille Ă©galement si tu n’étais pas lĂ , tu sais. » Pour une fois, j’ai parlĂ© trĂšs sĂ©rieusement. Moi qui suis d’ordinaire si enfantin et si rieur, sans jamais prendre la moindre chose au sĂ©rieux, mes paroles ont certainement pris la profondeur de ce que je ressens pour Theo. Je ne me montre jamais rĂ©ellement sous cet angle-lĂ , sauf quand il s’agit de lui et de le rassurer pleinement. C’est bien trop important pour moi pour que je le prenne Ă  la lĂ©gĂšre. Je ne le montre sans doute pas mais son bien-ĂȘtre personnel est essentiel Ă  mes yeux. Parce qu’il est ce meilleur ami qui accepte tout de moi ; parce qu’il est ce petit bout d’homme incroyable, fantastique. Parce qu’il est mon Doudou Ă  moi et qu’il n’y a sĂ»rement rien que je ne ferais pas pour lui. Alors c’est important pour moi qu’il le sache. Qu’il soit conscient que, quoiqu’il se passe dans nos vies respectives, je serai toujours prĂȘt de lui, Ă  veiller sur lui. Je ne veux pas qu’un jour arrive et qu’il se retrouve avec cette peur insensĂ©e de me perdre parce que ça n’arrivera tout simplement jamais. Je n’attends pas de lui qu’il me rende la pareille ou qu’il me prouve quoi que ce soit. Je m’en fiche. Je lui donne tout ce que je suis capable de donner Ă  un ĂȘtre vivant, sans compter et sans rien demander en Ă©change. Aussi, j’ai appris Ă  dĂ©celer les petites preuves d’attachement qu’il sĂšme pour moi comme le Petit Poucet. Mais euh, je bougonne d’un ton enfantin. » Comme quand il me dit que je suis stupide ou qu’il me fait des compliments sur ma tenue en me disant que ça me va bien, que je suis beau. Autant de petites choses qui, pour un Ɠil extĂ©rieur apparaitraient comme Ă©tant bĂ©nignes et inintĂ©ressantes mais qui, pour moi, sont comme des sucreries fondant sur ma langue et laissant un arriĂšre-goĂ»t de miel Ă  mon palais. C’est sa façon Ă  lui de me dire qu’il m’adore. De me dire qu’il m’adore malgrĂ© tout ce que je peux lui faire subir chaque jour. Oh, non, le jaune est une couleur vraiment trop horrible, je me plains tel un gamin de cinq ans. Je ne veux pas ressembler Ă  Super Canari, moi ! » Et mes bĂȘtises, je le sais, vont l’emporter loin de ses angoisses et de l’orage qui continue d’éclater Ă  l’extĂ©rieur. Avec mes rires et mon discours sans queue ni tĂȘte sur les super-hĂ©ros, je viens de crĂ©er une bulle protectrice. Une sorte de cocon doux et chaud oĂč lui et moi oublions tout ce qui n’est pas nous. OĂč il oublie tous ces flashs de lumiĂšre qui emplissent la chambre. Je le sens Ă  son ĂȘtre qui se dĂ©tend contre moi, Ă  ses petits rires timides mais bien prĂ©sents. Et j’aime ça. Je ne te pensais pas adepte du cuir, petit coquin, je lĂąche sur le ton de la plaisanterie. Mais tu as fait un trĂšs bon choix. Catwoman est vraiment sexy. Enfin, je suis quand mĂȘme super vexĂ© que tu ne prĂ©fĂšres pas mon corps de Superman Ă  elle, ouin ! » Je pleurniche faussement mĂȘme si le fond de mes paroles me ramĂšne Ă  ce sentiment que je ressens depuis bien longtemps dĂ©jĂ . Si je n’ai jamais Ă©tĂ© amoureux de mon Doudou, je n’ai jamais pu nier qu’il est un bel homme Ă  mes yeux, mĂȘme s’il ne s’en rend pas compte lui-mĂȘme – et c’est exaspĂ©rant par certains moments. Je l’ai toujours trouvĂ© trĂšs attirant, autant au niveau de son physique mais Ă©galement de sa personnalitĂ© tout Ă  fait atypique. Il est spĂ©cial, Theo-chou. Et c’est quelque chose qui m’a toujours plu chez lui. Peut-ĂȘtre que s’il avait Ă©tĂ© attirĂ© par les hommes, alors j’aurais tentĂ© ma chance – qui sait ? Mais je suppose que coucher avec lui aurait ruinĂ© toutes les chances de construire une si belle amitiĂ© comme celle que nous partageons dĂ©sormais. Et mĂȘme si je ne suis jamais du genre Ă  rĂ©flĂ©chir aux consĂ©quences, je ne me risquerais pas Ă  gĂącher ce lien si prĂ©cieux pour une histoire de baise sans je reste son ami, celui qui le protĂšge et le colle comme de la glu extra-forte. Celui qui sera toujours lĂ  les soirs d’orage pour lui raconter des histoires et le faire s’endormir malgrĂ© les Ă©clairs et le tonnerre. Mon radar a Ă©tĂ© quelque peu brouillĂ© par de la musique rock et mes petites figurines mais tu sais bien qu’il est toujours allumĂ© quand il s’agit de te sauver, mon Doudou, j’acquiesce avec beaucoup de tendresse tout en riant un peu Ă  sa tentative d’humour maladroite mais trĂšs attendrissante. De toute façon, il ne fonctionne que pour toi et toi seul. » Parce qu’il est le seul ĂȘtre de cette planĂšte en perdition Ă  en valoir la peine, Ă  mes yeux. Hormis mon Clochard, le chien qu’il dĂ©teste, ThĂ©odor est la seule personne qui soit digne d’ĂȘtre importante dans mon existence et mon univers. Tiens, d’ailleurs j’étais sur ma toute nouvelle figurine. Tu sais, l’homme d’affaires vĂ©reux qui va venir briser le cƓur de la pĂ©tasse de GalilĂ©e. Oh et je ne t’ai pas racontĂ©, mais Iwan a encore trompĂ© Iseult avec elle. SacrĂ© Iwan ! On dirait qu’il ne pense qu’à ça. C’est un homme, tu me diras. Mais bon, il faut dire que GalilĂ©e est sacrĂ©ment charmante. Elle a de beaux atouts. Je crois qu’elle te plairait, mon Doudou. Toi aussi, tu succomberais sĂ»rement Ă  ses avances, ahah ! Et tu finirais par m’abandonner Ă  mon triste sort pour t’enfuir avec elle sur une Ăźle dĂ©serte, me laissant derriĂšre, seul et malheureux tel la veuve Ă©plorĂ©e, je geins théùtralement tout en faisant semblant de pleurer. »© flawless InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re â‚Ș stand by me. theodor Lun 13 Jan - 024 Il pose une question, dont la rĂ©ponse me semble pourtant tout Ă  fait Ă©vidente, celle demandant si je compte lui bouder. Je pourrais effectivement lui en vouloir de toujours utiliser ce surnom pour m’appeler, seulement j’en suis tout bonnement incapable. Il a ce visage d’ange presque innocent, comme si c’était plus fort que lui et qu’il ne faisait jamais vraiment exprĂšs – tout se joue sur le mot exprĂšs’ car je prends conscience que ce surnom ne lui sort pas de la bouche involontairement. Il aime m’appeler ainsi alors je suis dans l’obligation de l’admettre et l’accepter. Je pourrais refuser et lui expliquer Ă  quel point il peut me dĂ©ranger parfois – ce qui n’est pas vĂ©ritablement le cas en soit – il n’en ferait rien, jugeant que ce doudou’ concorde parfaitement Ă  ma personnalitĂ©. Enfin, il trouverait un bon nombre de raisons expliquant le fait que je ne devrais pas rĂąler pour si peu, car ce surnom est une merveille dont il adore user, Ă©tant un de ses principaux penchants, aprĂšs son whisky, la baise, ses clopes et ses quelques joints fumĂ©s en pleine discrĂ©tion. Oui, me surnommer mon doudou » s’avĂšre ĂȘtre pour lui un bonheur inestimable qui m’a toujours Ă©chappĂ© et paru incomprĂ©hensible. Certainement la marque de possession qui fait le tout, sauf que ce serait se faire un faux espoir sans aucune matiĂšre, Ă©tant donnĂ© que je ne lui appartiens aucunement. Seulement si tu persistes Ă  m’appeler ainsi
 je lĂąche d’une voix douce, qui traduit mon manque de conviction et mon incapacitĂ© Ă  le bouder. » Je suis beaucoup trop fragile et angoissĂ© en temps normal pour me permettre de le perdre aussi. S’il ne faisait plus partie de ma vie, je serais incapable de m’en remettre et de vivre. J’ai besoin de lui d’une maniĂšre qui me dĂ©passe, sinon quoi je meurs d’une crise cardiaque, faute d’une accumulation de nervositĂ©. Il semble penser que ce serait de mĂȘme pour lui, s’il advenait que le reste de sa vie se fasse sans moi. Pourtant, je suis tout sauf du mĂȘme avis que lui. J’ai plutĂŽt l’impression qu’il perd son temps en ma compagnie, qu’il ne cesse de me protĂ©ger et m’apaiser Ă  longueur de temps sans prendre soin de lui avant tout. Il perd son temps avec moi, je n’ai rien Ă  lui apporter. Je ne saisis mĂȘme pas pour quelle raison il s’efforce Ă  me rendre le sourire, Ă  me faire perdre mes angoisses, je me fais souvent la rĂ©flexion qu’il s’agit d’une question de bonne conscience. Il aimerait se racheter auprĂšs de la vie Ă  cause d’une raison qui le pousse Ă  la faire, mĂȘme si j’ai toujours ignorĂ© laquelle. Ce serait illogique qu’il fasse tout ça pour un type tel que moi, qui est incapable de lui offrir plus que de brĂšves rĂ©ponses. Je ne fais que rire Ă  ses blagues, mais ce n’est pas pour autant que je suis amusant. Je suis constamment timide, angoissĂ©, peu bavard, dans mon monde et quelque peu froid, notamment vis-Ă -vis de lui. Alors en quoi sa vie serait diffĂ©rente de façon nĂ©gative sans moi ? Elle serait encore mieux, je lui dĂ©clare en lui dĂ©voilant mes pensĂ©es. »Il poursuit dans ses dĂ©lires imprĂ©gnĂ©s tantĂŽt des supers hĂ©ros qui nous entourent au quotidien tels que Batman ou Superman, tantĂŽt de ses petites figures qu’il sculpte avec brillance. Et si tu es mon super-canari ? je propose avec un lĂ©ger sourire, connaissant parfaitement la rĂ©ponse. » Quand il s’agit d’ĂȘtre le mien, il est ouvert Ă  toute proposition – comme s’il dĂ©sirait ĂȘtre cet ami protecteur en n’importe quelle circonstance, et en n’importe quel dĂ©guisement. Il veut seulement ĂȘtre lĂ  pour moi quoiqu’il advienne et je ne peux qu’en prendre conscience Ă  longueur de temps, bien que je ne comprenne jamais les raisons qui suscitent autant d’attachement envers moi. Je n’aime pas le cuir
 je souffle doucement contre son visage, prenant cette phrase comme une simple tentative de dĂ©fense, ne sachant pas quoi lui dire de plus. » J’ai un certain manque de rĂ©partie parfois, mais Ă©galement de sens de l’humour. J’ignore souvent quoi lui rĂ©pondre, je ne suis pas douĂ© pour les conversations amusantes
 Alors en guise de rĂ©ponse, je rĂ©torque seulement le contraire, lui confirmant que je ne suis pas un homme aux penchants sadomasochistes. Il dĂ©rive ensuite sur ses figurines, plaisantant sur une certaine GalilĂ©e vers qui je pourrais possiblement me tourner, car il semble certain qu’elle pourrait me plaire par ses belles formes. Le problĂšme n’est pas de me plaire, c’est de plaire. Il y a bien longtemps que je n’ai pas sĂ©duit une femme, bien longtemps que je n’ai plus aucun contact fĂ©minin. J’aimerais pourtant retrouver une personne avec qui partager ma vie, autre que mon meilleur ami. J’aimerais qu’elle fasse partie de ma quotidien, qu’elle me rende heureux, qu’elle m’accepte tel que je suis, que je sois capable de la rendre Ă©galement heureux. Seulement, je sais que c’est impossible, je ne me voile plus la face dĂ©sormais. J’ai attendu dix annĂ©es que cette personne soit Ă  mes cĂŽtĂ©s mais elle n’est toujours pas arrivĂ©e, alors depuis j’ai perdu espoir, prĂ©fĂ©rant me dire que c’est mieux ainsi. Au moins, j’épargne Ă  cette future femme un homme comme moi. J’ai perdu confiance en moi, toutefois je vois clair en moi je ne peux plus plaire Ă  une demoiselle, tout simplement car je n’ai rien pour moi. Qui pourrait s’intĂ©resser Ă  un homme comme moi, aprĂšs tout ? Tu sais pourtant que je ne plairai plus jamais Ă  une femme
 je lĂąche tristement, ayant la difficultĂ© de me rappeler cette rĂ©alitĂ©. » Je n’ai aucune envie qu’il continue ses dĂ©lires et qu’il m’emmĂšne dedans alors que je suis incapable de plaire ! Je lui en veux d’oublier ce dĂ©tail, car sans mĂȘme le vouloir, il fait en sorte que je m’en souvienne. Je vais mourir seul, accompagnĂ© d’un cƓur mort et d’une Ăąme inexistante, puisque mĂȘme cette derniĂšre a prĂ©fĂ©rĂ© s’envoler plutĂŽt que de rester vivre Ă  mes cĂŽtĂ©s. J’ai soudainement un goĂ»t amer dans la bouche, une certaine bile qui remonte le long de ma gorge. J’ai les yeux qui brĂ»lent, ils ont en leur possession quelques gouttes Ă  leurs coins qu’ils refusent de laisser fuir. Avant de me mettre Ă  pleurer devant lui Ă  cause des femmes qui ne me regardent plus et Ă  qui je ne pourrais plus jamais plaire, je quitte son emprise pour poser les pieds sur le sol. J’attrape mon plaid et l’enroule autour de mon corps, comme une sorte de cape qui tient Ă©normĂ©ment chaud. Je ne m’en sers pas forcĂ©ment pour la chaleur, mais pour une question de se sentir en sĂ©curitĂ© lĂ -dedans. Le contact du tissu doux m’est toujours autant plaisant, je me permets parfois un sourire contre lui. J’en suis pourtant incapable ce soir, touchĂ© par la maladresse involontaire de mon ami. Il n’y est pour rien de toute maniĂšre, ce n’est pas de sa faute si je ne plais pas. C’est une triste vĂ©ritĂ© dont je suis le seul coupable, et en mĂȘme temps la victime. Je n’y peux rien non plus si ma personnalitĂ© n’est au goĂ»t de personne. Enfin, seulement Ă  mon ami gay. Je vais me servir un thĂ©. Est-ce que tu veux quelque chose Ă  boire ? je lui demande en me retournant vers lui une fois la porte atteinte, tandis qu’il est toujours tranquillement allongĂ© dans mon propre lit. » Je continue mon bout de chemin jusqu’à la cuisine une fois la rĂ©ponse obtenue, afin d’attraper mon sachet de thĂ© et une tasse, ainsi que d’allumer la bouilloire. J’attends impatiemment devant la machine, le dos tournĂ© au restant de la piĂšce. Je tente vainement de ne pas m’encombrer de pensĂ©es inutiles et nĂ©gatives, observe seulement la lumiĂšre orange de la machine servant Ă  chauffer l’eau, ne pense plus Ă  mon incapacitĂ© de sĂ©duire. J’efface la marque de ma tristesse en essuyant les larmes encore aux coins de mes yeux, puis remplis ma tasse d’eau brulante. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re â‚Ș stand by me. theodor Lun 13 Jan - 1300 â‚Ș stand by me. when the night has come and the land is dark and the moon is the only light we’ll see, no i won’t be afraid – oh, i won’t be afraid just as long as you stand, stand by me. oh darling, darling stand by me, oh stand by me, oh stand, stand by me. stand by me. â‚Ș ben e. king. Alors quoi, tu n’aimes pas quand je t’appelle mon Doudou ? je couine pour de faux, la voix tremblotante alors que je sais parfaitement ce qu’il en est en rĂ©alitĂ©. Han, tu me brises le cƓur Theo-chou
 Je vais mourir, ah
 ! » Mais au fond, je sais bien que tout ça n’est qu’une vaine tentative pour me faire simplement arrĂȘter d’ĂȘtre si exubĂ©rant – surtout en public. Theo a besoin de ce surnom mĂȘme s’il date certainement des annĂ©es 1950 et qu’il n’a strictement rien de sexy. Mais moi, je l’aime bien – beaucoup, en vrai. Je ne me rappelle plus vraiment comment tout ça a commencĂ© mais je trouve qu’il reprĂ©sente plutĂŽt bien la relation qui me lie Ă  mon meilleur ami. Je le cĂąline si souvent, je le serre Ă©normĂ©ment dans mes bras parce que je suis du genre Ă  nĂ©cessiter un maximum d’affection alors, parfois, Theodor me fait un peu l’effet d’ĂȘtre cette petite peluche qu’un enfant chĂ©rit plus que tout durant les premiĂšres annĂ©es de sa vie – un doudou. Le chĂątain est un peu comme ça, au fond – un doudou. Une sorte de peluche vivante que j’affectionne plus que tout et que j’aimerais traĂźner partout avec moi, peu importe l’endroit oĂč je vais. Je crois que si je pouvais l’emmener avec moi pour chacun de mes reportages, je le ferais sans hĂ©siter. Les sĂ©parations sont toujours trĂšs difficiles Ă  vivre pour moi – pour lui aussi, je crois. Car mĂȘme si je lui tĂ©lĂ©phone tous les soirs sans exception et que je le bombarde de messages dĂšs que possible, le fait est qu’un vide se crĂ©e en moi chaque fois que je dois partir plus de quelques jours seulement. Le fait est qu’il me manque rapidement dĂšs qu’il n’est pas Ă  mes cĂŽtĂ©s ; le fait est que j’ai peur de le laisser seul plus de vingt-quatre heures d’affilĂ©e. Ce qui est stupide, parce qu’il est un grand garçon et qu’il sait trĂšs bien se dĂ©brouiller seul sans moi. Mais je ne peux pas empĂȘcher ce creux dans mon estomac de grandir, grandir et grandir encore toutes les fois que je me retrouve loin de mon Theo-chou. Est-ce qu’il ressent ce grand trou Ă  l’intĂ©rieur lui, lui aussi ?Je n’ai jamais doutĂ© de son attachement Ă  moi. MĂȘme si je l’agace et mets chaque jour son petit monde bien ordonnĂ© sans dessus-dessous, il m’adore. Notre relation est unique et je crois que je lui fais du bien. J’arrive Ă  apaiser ses angoisses ; je prends le temps de faire taire ses peurs avec patience et courage. Si je n’ai jamais pris la vie au sĂ©rieux, je suis toujours trĂšs prĂ©occupĂ© et attentionnĂ© lorsqu’il s’agit de Theodor. Parce qu’il est spĂ©cial pour moi et que je veux lui rendre au centuple tout ce qu’il m’apporte sans mĂȘme le savoir. Il est un peu comme un garde-fou, un rempart. Il m’empĂȘche toujours d’aller trop loin dans mes conneries enfantines. Il est le peu de raison qu’il me reste, il est mon Jiminy Cricket Ă  moi – cette espĂšce de petite bestiole qui, postĂ©e sur mon Ă©paule, me souffle toujours le droit chemin Ă  prendre. Bien sĂ»r, je ne l’écoute pas tout le temps – voire jamais. Mais je sais qu’il est toujours lĂ  pour m’aider dans mes choix, alors ça me rassure. Je ne crois pas que mon Doudou se rende compte Ă  quel point il a beaucoup d’influence sur moi, sur ma vie. Oh non, je t’assure, je le contredis vivement. Si tu n’étais pas lĂ , je ferais encore plus de bĂȘtises et je serais encore plus incontrĂŽlable. Et puis
 je sais que j’ai besoin de toi dans ma vie. Parce que, sans toi, je ne sais pas ce que je ferais de moi. » Il est vrai que je ne serais pas capable de faire un seul pas sans lui dans mon petit univers fou. Il m’est mĂȘme impossible de trouver mes chaussettes sans son aide. Il s’occupe de tellement de choses pour moi alors que je suis le plus ĂągĂ© de nous deux. Il ajoute un peu d’ordre au bordel intensif qu’est ma vie ; il insĂšre une certaine dose de stabilitĂ© bienvenue dans ces montagnes russes qu’est mon existence. Sans lui, je serais vĂ©ritablement et irrĂ©mĂ©diablement perdu. Je ne serais tout bonnement pas capable de faire un pas sans toi, j’ajoute avec sĂ©rieux. Tu te rends compte que, chaque matin, c’est toi qui t’occupes de retrouver mes clĂ©s de voiture et mes papiers ? Je les perds tout le temps ! » Alors que je serais tout Ă  fait partant pour prendre le volant sans mon permis de conduire, lui me force toujours Ă  d’abord le retrouver pour m’éviter tout problĂšme. Et ça, ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres, mon Doudou, je conclus avec un sourire doux. »Alors m’occuper de chacune de ses inquiĂ©tudes est une façon pour moi de le remercier, de lui prouver aussi que je sais parfois ĂȘtre capable de quelque chose. De lui prouver que je saurai ĂȘtre lĂ  quand il aura besoin de moi. Mes mĂ©thodes ne sont peut-ĂȘtre pas conventionnelles, certes, mais je sais qu’elles fonctionnent et c’est le principal. Non ? Je suis pourtant de nature maladroite dans mes mots et surtout gaffeur – par exemple, je ne sais absolument pas garder un secret. Et je n’ai pas pensĂ©, dans mon dĂ©lire sur mes petites figurines, que j’allais entamer ce tout nouvel apaisement que j’ai rĂ©ussi Ă  insuffler Ă  mon ami. Je vois son humeur s’assombrir tout Ă  coup et je n’ai pas mĂȘme le temps de placer un mot quelconque qu’il s’est dĂ©jĂ  dĂ©gagĂ© de mon Ă©treinte et, hors du lit, a enfilĂ© son vieux plaid chaud et rĂ©confortant – signe que quelque chose ne va pas du tout chez lui. Son excuse du thĂ© ne trompe personne mais je fais semblant d’accepter. Je veux bien, avec un zeste de citron comme d’habitude mon Doudou, je fais avec mon entrain habituel cependant que je le fixe en train de sortir de sa chambre. » Je reste un instant le regard braquĂ© sur cette porte et ce couloir qui me sĂ©parent de lui avec la sensation dĂ©sagrĂ©able d’un froid Ă  l’intĂ©rieur de mon corps. CulpabilitĂ© ou malaise, je ne prends pas le temps de m’attarder sur tous ces sentiments gĂȘnants. Le mal est fait, de toute maniĂšre. Je dois juste rattraper le coup dĂ©sormais. Alors je repousse la couverture et le rejoins prestement Ă  notre cuisine. Je le trouve devant la bouilloire, Ă  regarder le petit voyant de couleur sans vĂ©ritablement le voir. Je me colle ainsi doucement Ă  son dos et entoure sa taille de mes deux bras, le serrant fort contre moi. Tu as tort, mon Doudou, je souffle avec tendresse tandis que je viens poser ma tĂȘte sur son Ă©paule. Tu es un trĂšs bel homme et je suis certain que bon nombre de femmes dĂ©sireraient avoir quelqu’un comme toi dans leur vie. Elles auraient vraiment beaucoup de chance de partager ton quotidien, de faire partie de ton existence. Parce que tu es une personne absolument merveilleuse. » Pas d’excuse, pas de regret – c’est inutile Ă  prĂ©sent. Je lui exprime seulement mon sentiment et lui expose ma vision des choses. Et on s’en fout de tes angoisses, j’ajoute plus vivement avant qu’il ne se cache derriĂšre l’excuse de sa nature craintive pour Ă©viter tout contact fĂ©minin. Peu importe ! Ce n’est pas parce que ta gourde d’ex-femme a eu du mal Ă  le supporter que toutes les femmes sont pareilles. Regarde, moi, je suis toujours lĂ . Tes angoisses ne m’ont pas fait fuir. Et tu sais que je suis le genre de personnes Ă  partir sans me retourner si quelque chose me dĂ©plaĂźt. Je ne m’attarde pas. Alors un jour, tu trouveras une femme qui accepte tout de toi, qui te verra comme moi je te vois. C’est-Ă -dire un homme trĂšs attirant, dĂ©sirable mais surtout gĂ©nĂ©reux, tendre et doux. Intelligent. CultivĂ©. Et qui aime sans aucune limite. » Je pose un baiser sur le haut de son crĂąne, comme pour ponctuer mon petit discours. Je sais que cette personne existe. Celle qui est faite pour toi est lĂ , quelque part. J’en suis persuadĂ©. Et tu sais pourquoi ? je demande de façon rhĂ©torique. Parce que si aucune femme n’est capable de voir ce petit bijou que tu es, alors c’est qu’elles sont encore plus inutiles que je ne le pensais. » Si j’étais dans leurs chaussures, je tuerais pour avoir ma petite place dans la vie de Theodor – mais, moi, je l’ai dĂ©jĂ  en foutu chanceux que je suis. Allez, l’eau est chaude maintenant. Fais-moi mon thĂ©, homme, je lance, le ton faussement hautain, tout en lui mettant une petite tape sur les fesses. Je vais me faire un sandwich beurre de cacahuĂštes-gelĂ©e de framboises, tu en veux un ? je demande tandis que je fouille dans nos placards de la cuisine. » Changer de sujet, l’amener Ă  penser Ă  autre chose que toutes ces pimbĂȘches aveugles et superficielles. Ne pas s’attarder sur tout ce qui fĂąche et qui blesse, sur tout ce qui fait mal.© flawless InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re â‚Ș stand by me. theodor Lun 13 Jan - 2226 Ce n’est pas bien difficile en mĂȘme temps, ils sont toujours Ă  la mĂȘme place. Tes papiers dans ta voiture, parce que tu oublies toujours de les retirer la veille. MĂȘme si tu penses les avoir posĂ©s sur l’armoire du couloir, comme je te le dis de faire depuis un siĂšcle. Quant Ă  tes clĂ©s, elles sont chaque fois Ă  l’intĂ©rieur de la poche de ton jean mis la veille, que tu prĂ©fĂšres mette au sale sans aucune vĂ©rification, je lui explique en souriant quelque peu, parce qu’à force j’ai l’habitude de lui rappeler Ă  longueur de temps Ă  quel endroit se trouve chacun d’eux. Mais j’ai beau te le rĂ©pĂ©ter chaque jour, tu sembles oublier le lendemain. Ca rentre par une oreille et ça sort de l’autre, je continue en riant lĂ©gĂšrement, pensant au fait qu’il est vraiment un cas dans son genre. » Je prends conscience qu’il est un des seuls Ă  ĂȘtre muni d’une maladresse infinie, de ces oublis constants d’objets importants. Sans aucune prĂ©tention et sans me lancer des fleurs, il est vrai que Heathcliff serait plutĂŽt paumĂ© sans moi. Il perdrait tout, aurait de nombreuses amendes en Ă©tant dans l’incapacitĂ© de montrer les papiers nĂ©cessaires, perdus dans ce que suscite chaque fois son cĂŽtĂ© bordĂ©lique – un vĂ©ritable bordel, n’importe oĂč dans notre appartement. Parfois je ne m’étonne mĂȘme plus qu’il perdre des objets tout sauf insignifiants, vu le rangement inexistant dans sa chambre. Les objets se glissent parmi ses collections, ses vĂȘtements au sol depuis une semaine qui devraient pourtant passer Ă  la machine Ă  laver – notamment ses caleçons qui donnent une odeur nausĂ©abonde et dĂ©sagrĂ©able Ă  sa chambre, ses articles presque finis pour le New York times, ses cigarettes entamĂ©es mais Ă©teintes qui traĂźnent ici et lĂ , ses ustensiles pour la poterie qui se sĂ©parent afin de s’éparpiller partout je me demande par ailleurs, comment il peut rĂ©aliser ses petites figures sans mĂȘme avoir le matĂ©riel au complet, ses livres Ă©tendus Ă  travers la piĂšce sans aucune organisation. Je lui propose souvent de faire des boĂźtes afin d’y ranger son bordel par catĂ©gorie, mais cette solution ne semble pas lui convenir Ă©tant donnĂ© qu’il est encore entourĂ© de son bordel habituel. Son bordel qui lui est propre et qui lui sert d’univers, dans lequel il se plonge avec grande joie et oĂč n’importe quel type d’objet s’y me surprends de connaĂźtre ses habitudes par cƓur, bien que ce ne soit pas si Ă©tonnant que ça puisque je le cĂŽtoie depuis quelques annĂ©es dĂ©jĂ . Comme pour son thĂ©, je lui demandais inutilement Ă©tant donnĂ© que je connaissais dĂ©jĂ  la rĂ©ponse un thĂ© avec un zeste de citron. Les larmes aux yeux et le regard vide, je me dĂ©place alors jusqu’à la cuisine, pour non seulement prĂ©parer nos boissons, mais aussi pour me calmer seul dans mon coin. Mais je dois avouer que les bras de Cliff qui m’entourent me font le plus grand bien, je suis incapable de le repousser tant il m’apaise par son contact. J’en croirais presque que tu me fais une dĂ©claration d’amour
 j’essaye une tentative d’humour avec un sourire dĂ©stabilisĂ© par tant de compliments, lorsqu'il m’embrasse le crĂąne – encore une marque d’affection qu’il a pris l’habitude d’exercer sur moi. » Il n’est question que d’une plaisanterie car ça fait bien longtemps que mon meilleur ami me dĂ©clare ce genre de choses, comme pour m’en imprĂ©gner. Il pense certainement que je finirais par les absorber afin de ne plus jamais les laisser quitter mon crĂąne, ainsi j’acquĂ©rais une grande confiance en moi et plus aucune angoisse ne me rendra la vie difficile. Tu es chou, tu sais. Mais la rĂ©alitĂ© rattrape tes belles paroles
 Cela fait dix ans qu’une femme ne s’est pas intĂ©ressĂ©e Ă  moi, et ce n’est pas faute d’avoir espĂ©ré  Alors je ne me fais plus d’idĂ©es et tu devrais faire comme moi, Cliff, je poursuis d’un ton toujours doux, pourtant heureux qu’il fasse autant d’efforts Ă  mon Ă©gard. » Je ne lui demande pourtant pas autant, il ne devrait pas se tuer Ă  me complimenter car c’est peine perdue, en vain. Je n’arriverais jamais Ă  croire les choses qu’il pense dur comme fer de moi, je ne parviendrais plus jamais Ă  plaire avec ma personnalitĂ© trop angoissĂ©e, ainsi qu’avec mes efforts inexistants par rapport Ă  mon physique ou ma timiditĂ©. Je vais en prendre un, oui, s’il te plaĂźt. Mais petit, je lui dĂ©clare d’un sourire avant de m’attaquer Ă  la finition de la prĂ©paration de nos thĂ©s. » En rĂ©alitĂ©, je ne me sens pas de manger entiĂšrement son sandwich beurre de cacahuĂšte-gelĂ©e de framboise, seulement ma timiditĂ© me pousse Ă  lui en rĂ©clamer un quand mĂȘme. Ce que j’aurais pourtant voulu, c’est manger un seul morceau du sien mais encore une fois, rien que ça j’en suis incapable. MĂȘme avec lui, les angoisses surviennent. J’ajoute un peu de citron dans sa tasse puis lui tends. Tiens, fais gaffe c’est super chaud. » J’ai toujours mon plaid entourĂ© autour de moi, je me dĂ©place alors jusqu’au canapĂ© sur lequel je m’assois sans ne plus attendre. J’observe courageusement le temps par la fenĂȘtre en face de moi, en m’impatientant de manger notre repas sucrĂ© habituel. L’orage s’est Ă©vanoui, pour laisser place Ă  des rayons lumineux et plus chauds. Le soleil, tu es le bienvenu dans mon monde
 InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re â‚Ș stand by me. theodor Mar 14 Jan - 1639 â‚Ș stand by me. when the night has come and the land is dark and the moon is the only light we’ll see, no i won’t be afraid – oh, i won’t be afraid just as long as you stand, stand by me. oh darling, darling stand by me, oh stand by me, oh stand, stand by me. stand by me. â‚Ș ben e. Theo-chou se met Ă  Ă©numĂ©rer quelques unes de mes petites habitudes du matin, j’ai la soudaine envie de rire Ă  gorge dĂ©ployĂ©e. Il me connaĂźt si bien, mon Doudou Ă  moi. À croire qu’il arrive Ă  trouver un certain ordre dans tout le grand bordel que je mets dans notre appartement. Il arrive toujours Ă  retrouver toutes mes affaires sans problĂšme alors que je suis tout bonnement incapable de dire oĂč j’aurais mis mes propres pantalons. Bien sĂ»r, il a dĂ©jĂ  tentĂ© maintes et maintes fois de me faire ranger ce capharnaĂŒm qu’est ma chambre Ă  coucher mais j’ai toujours expressĂ©ment refusĂ© de mettre mes biens dans ses foutus cartons et de les Ă©tiqueter un Ă  un comme il a fait avec notre placard Ă  Ă©pices et condiments dans la cuisine. Je dĂ©testerais vraiment me retrouver dans cette piĂšce qui est la mienne, entourĂ© de boĂźtes annotĂ©es et de ce grand vide qui envahirait l’espace comme si une tornade avait tout aspirĂ© de ces choses Ă©parpillĂ©es qui me reprĂ©sentent. Ce ne serait plus ma chambre. Ce ne serait plus moi. Tout ce dĂ©sordre est comme mon identitĂ©. Et dans sa nature bonne et comprĂ©hensive, mon Doudou a compris et abandonnĂ© ses projets de tout organiser dans mon petit espace vital. Si j’ai consenti Ă  faire quelques menus efforts dans les parties communes telles que notre salon et la cuisine ou encore la salle de bains – que je monopolise bien plus que lui, je me refuse Ă  changer quoique ce soit dans ma chambre. Je l’aime telle qu’elle est – en bordel, dĂ©sorganisĂ©e et parfois mĂȘme malodorante. J’aurais trop l’impression d’étouffer si tout ça venait Ă  disparaĂźtre. C’est mon monde, mon univers. Cet endroit oĂč je me rĂ©fugie trĂšs souvent – dans ce pays oĂč on ne grandit jamais, le Pays Imaginaire. Et je sais que Theodor le comprend. Et je sais que Theodor l’accepte. Tout comme j’accepte tout de lui, il a fini par se faire Ă  l’idĂ©e que je n’étais Ă  jamais qu’un grand enfant bordĂ©lique. Bien sĂ»r, je sais que ça le dĂ©range parfois – trĂšs souvent mĂȘme. Mais il s’en est accommodĂ©, a appris Ă  faire avec chacun de mes nombreux dĂ©fauts. Il sait qui je suis et comment je fonctionne, ne s’en plaint jamais ou trĂšs rarement. Au contraire, il me connait tellement par cƓur que mes habitudes n’ont plus de secret pour lui dĂ©sormais. Alors juste avant de le rejoindre Ă  la cuisine, je me demande pourquoi j’ai pris la peine de prĂ©ciser comment je prends mon thĂ© – je suis vraiment idiot, parfois. Et je retrouve alors mon meilleur ami esseulĂ©, maussade et le regard Ă©teint parce que je me suis montrĂ© trop maladroit encore une fois. AbsorbĂ© par mon dĂ©lire de gamin immature, je ne me suis pas rendu compte que je pouvais le blesser malgrĂ© moi. Pourtant, il devrait savoir ce que je pense de lui. Il devrait savoir que je le trouve absolument merveilleux et vĂ©ritablement bandant – surtout merveilleux, mais trĂšs bandant aussi. Je suis intimement persuadĂ© qu’une femme qui ne voit pas tout ce charme Ă©manant de sa personne n’est qu’une idiote finie et inutile, bonne Ă  jeter. J’estime qu’il est de loin le seul homme qui vaille la peine sur cette Terre et je me dĂ©sole de voir que personne d’autre que moi ne semble le voir – pas mĂȘme lui. Mais si ces foutues femmes le connaissaient comme moi je le connais, le voyais comme moi je le vois alors il est certain qu’elles en seraient indubitablement folles amoureuses. Mon Doudou est une personne qui mĂ©rite le bonheur et tout ce qu’il y a de mieux dans la vie. Je serais prĂȘt Ă  me damner pour pouvoir lui offrir tout ce qu’il dĂ©sire. Si j’en Ă©tais capable, je lui construirais sa femme parfaite et la lui offrirais pour son prochain anniversaire – c’est une bonne idĂ©e de cadeau tout de mĂȘme. Il mĂ©rite tant d’ĂȘtre heureux, mon Doudou. Je souris avec chaleur, ricanant doucement. Allons bon, tu sais bien que ce genre de foutaises ne sont pas pour moi, je rĂ©torque d’un ton dĂ©sinvolte avec un geste de la main qui vient balayer l’air. Vois plutĂŽt ça comme une
 dĂ©claration de meilleure amitiĂ©. Je suis plus douĂ© quand il s’agit d’ĂȘtre un ami, je crois. Je ne suis pas sĂ»r, en fait. » Je ris tout en me grattant l’arriĂšre du crĂąne d’un air dĂ©sabusĂ©. Enfin peu importe, je continue. L’important est que tu saches que tout ce que je dis est la rĂ©alitĂ©. » Mais je vois bien Ă  son regard tendre mais pourtant triste, Ă  ce petit air d’animal abandonnĂ© par ses maĂźtres, que Theodor ne me croit pas. Oh bien sĂ»r, il sait que je pense sincĂšrement chacun de mes mots, il en est conscient ; c’est en lui-mĂȘme qu’il a du mal Ă  le croire. Ses angoisses continues le paralysent et l’empĂȘchent de vivre pleinement, le mĂšnent Ă  penser qu’il est incapable d’accĂ©der au bonheur car elles seront toujours lĂ  pour tout gĂącher. Pourtant, il devrait voir que moi, je ne suis jamais parti. Je suis toujours restĂ© auprĂšs de lui, malgrĂ© sa peur. Cette peur qui le bouffe de l’intĂ©rieur. Si j’arrive toujours Ă  calmer ses craintes, elles ne disparaissent jamais complĂštement et je vois combien ça l’épuise au quotidien. Combien ça le freine dans son Ă©panouissement personnel. J’ai beau faire tout ce qui m’est possible de faire, ça ne semble jamais assez pour l’aider vĂ©ritablement. Je ne peux que rester Ă , Ă  l’observer de prĂšs ou de loin, Ă  guetter la prochaine crise en espĂ©rant ĂȘtre toujours prĂ©sent pour l’estomper. Jamais je ne cesserai de croire qu’il existe quelqu’un fait pour toi. Femme, homme. Et mĂȘme cochon, s’il le faut. Mais je sais qu’il y a quelqu’un, quelque part lĂ  dehors, qui est fait pour toi et qui n’attend que toi, mon Doudou. » Ou alors, c’est que le monde ne tourne plus vraiment rond. Je sais que je ne crois pas en ces choses, que l’amour pour moi c’est juste des emmerdes Ă  plein tube et des prises de tĂȘte Ă  rĂ©pĂ©tition, mais je sais aussi que tu le mĂ©rites vraiment. Plus que quiconque, j’enchaĂźne trĂšs rapidement, sans mĂȘme prendre le temps de respirer entre deux phrases. Et que si une personne comme toi n’y a pas droit de toute sa vie, alors c’est que cette foutue planĂšte est vraiment trĂšs merdique et qu’elle mĂ©riterait juste qu’on prenne la prochaine fusĂ©e en partance pour Saturne, Jupiter ou mĂȘme Pluton peu importe et qu’on la dĂ©serte une bonne fois pour toutes. Qui sait ? Tu te trouveras peut-ĂȘtre une jolie Martienne Ă  ton goĂ»t. » Je ris lĂ©gĂšrement de ma blague pourtant nulle. Ce que je veux dire, mon Doudou, c’est que tu trouveras chaussure Ă  ton pied. Je te le promets, je termine dans un souffle un peu hachĂ© cependant que mon meilleur ami me tend ma tasse de thĂ©. » J’ai un sourire de remerciement et je finis par changer le sujet de la conversation, lui proposant de manger un morceau. C’est toujours si simple d’éviter tout ce qui fĂąche, tout ce qui blesse profondĂ©ment. Ça n’enlĂšve pas forcĂ©ment la rĂ©elle douleur, celle qui est ancrĂ©e Ă  l’intĂ©rieur comme une marque indĂ©lĂ©bile au fer rouge, mais ça empĂȘche de rouvrir des plaies Ă  peine cicatrisĂ©es et qui saignent encore. Moi, ce qui me fait mal c’est de savoir que malgrĂ© tout, Theo-chou n’est jamais vĂ©ritablement heureux. Mais comme pour m’empĂȘcher de trop y penser, je me concentre plutĂŽt Ă  tartiner les tranches de pain de mie de beurre de cacahuĂštes et de gelĂ©e de framboises. C’est mon petit pĂ©chĂ© mignon, mon casse-croĂ»te de trois heures du matin quand je rentre de soirĂ©e. J’ai toujours faim quand je rentre en pleine nuit. Je dispose les deux sandwichs sur des petites assiettes et j’ai Ă  peine commencĂ© Ă  avancer vers le salon pour rejoindre Theo que le Clochard vient danser dans mes jambes, jappant et sautant aprĂšs mes bras en croyant que ce festin lui est destinĂ©. ArrĂȘte bon sang, je rĂąle en riant Ă  moitiĂ©. Tu vas me faire tomber ! Mais arrĂȘte ! Allez, va te coucher ! » Seulement ce chien n’étant absolument pas dressĂ©, il ne m’écoute pas et continue de se faufiler entre mes pieds Ă  chacun de mes pas. Et alors qu’il me saute dessus une nouvelle fois, je perds l’équilibre et renverse une assiette sur le plaid de mon Doudou. La gelĂ©e s’éparpille un peu sur le tissu et je retiens de justesse le Clochard qui allait sauter sur l’occasion pour s’emparer du sandwich dĂ©fait. Eh merde, je siffle. Je suis dĂ©solĂ©, c’est ce sale cabot qui m’a dĂ©sĂ©quilibrĂ©. Toi, au panier ! je gronde en direction de l’animal qui consent Ă  s’arrĂȘter et sortir de la piĂšce avec la queue et les oreilles baissĂ©es. DĂ©solé  Je te laverai ton plaid, promis promis promis ! Tu verras, demain, il sera comme neuf ! On n’y verra que du feu ! Je le nettoierai , promis promis promis ! » MĂȘme si je n’ai aucune idĂ©e de comment faire fonctionner la machine Ă  laver puisque c’est toujours mon Doudou qui se charge du linge pour nous deux. Je reprends le sandwich Ă©ventrĂ© et essuie sommairement la tĂąche rougeĂątre avant de lui tendre la deuxiĂšme assiette. On a qu’à partager celui-lĂ , ça t’ira ? je propose dans un sourire enfantin. »© flawless InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re â‚Ș stand by me. theodor Mer 15 Jan - 1916 Je connais l’avis de Heath par rapport aux relations sĂ©rieuses, si bien que je sais parfaitement qu’il n’a pas l’intention d’en entretenir une un jour. Je ne parviens pas Ă  comprendre pourquoi il ne prendra jamais une telle dĂ©cision, aprĂšs tout il pourrait rĂ©ussir sans difficultĂ©. Ce ne serait dĂ©jĂ  pas complexe pour trouver la personne idĂ©ale Ă  ses yeux, peu importe s’il s’agit d’une femme ou un homme. Il est question d’un gars viril, sĂ©duisant, brillant, drĂŽle, talentueux malgrĂ© ses figurines qui promettent peu, attentionnĂ© quand il le veut, gentil au fond de lui - il a tout pour lui, en rĂ©alitĂ©. Au contraire de moi, en dĂ©finitive – je suis son opposĂ© pour n’importe quoi. Surtout, il est extrĂȘmement beau et plus que sexy. Ce n’est bien Ă©videmment pas moi qui le dis, je ne fais qu’en conclure ce que je remarque, entends ou sens. Souvent, il lui arrive de se faire draguer en pleine rue alors que nous sommes ensemble. Il fait l’amour avec quelqu’un de nouveau tous les soirs, ce qui dĂ©montre bien le fait qu’il est irrĂ©sistible. Les gens qui le repoussent ou refusent ses souhaits, sont rares. A vrai dire, je dois ĂȘtre un des seuls Ă  ĂȘtre une exception, tout simplement car je n’aime pas les hommes. Ainsi, il n’a aucune chance de me plaire mĂȘme s’il fournissait tous les efforts possibles et inimaginables. Tu devrais penser Ă  te poser avec quelqu’un quand mĂȘme
 je commence par une simple tentative, que j’ai dĂ©jĂ  entreprise quelquefois sans grand rĂ©sultat. » Mon meilleur ami refuse catĂ©goriquement de se mettre avec quelqu’un, d’entretenir une relation. Pour la simple et bonne raison qu’il prĂ©fĂšre sa libertĂ© et son quotidien dont le sexe pur et dur correspond Ă  sa principale occupation. D’un autre cĂŽtĂ©, je dois avouer que ce fait me rassure quelque peu. Bien que je serais trĂšs heureux s’il advenait qu’il dĂ©couvre sa perle rare je ne sais oĂč, je suis effrayĂ© Ă  l’idĂ©e qu’il me perde de vue et m’efface de sa mĂ©moire sĂ©lective. Je prends conscience qu’il sera toujours prĂ©sent et Ă  mes cĂŽtĂ©s quoi qu’il arrive, seulement il ne le serait plus aussi souvent si cette personne restait dans sa vie pour un bon bout de temps. Mais aprĂšs tout, c’est tout ce qu’il mĂ©riterait. Une belle vie avec un compagnon ou compagne, dans une magnifique maison avec vue sur la mer et un bonheur absolu qui s’infiltre en lui de plus en plus chaque jour. C’est ce dont je rĂȘve personnellement, tant pour moi que pour lui, toutefois dans les deux cas j’ai compris que ça ne se rĂ©alisera jamais. En ce qui me concerne, je ne trouverai jamais cette femme qui saura m’accepter tel que je suis. Quant Ă  lui, il n’a jamais eu cette envie de construire une famille, de se plier Ă  quelques rĂšgles de couple – ce n’est pas pour lui, il a besoin de voler de ses propres ailes. Tel un aigle, il prĂ©fĂšre rester indĂ©pendant et solitaire jusqu’à la fin de sa vie. Heathcliff est un rapace en apparence, une bĂȘte qui pourtant, obtient un cƓur tendre dont l’existence lui semble ĂȘtre ignorĂ©e. Ce qui m’embĂȘte chez lui, c’est qu’il aimerait tout autant que moi pour son cas, que je me mette avec quelqu’un. Il ne comprend pas que c’est impossible, sachant que cela fait dix ans que je suis partie en quĂȘte d’une relation sĂ©rieuse. Personne n’a paru intĂ©ressĂ© par ma personne pendant cette longue pĂ©riode de dĂ©tresse. Quitte Ă  prendre un animal, je prĂ©fĂšrerais un chat au lieu d’un cochon, je lui lance finalement avec sĂ©rieux, car il n’est pas question d’une blague Ă  mon goĂ»t. Enfin, tout sauf ton clĂ©bard ! je poursuis sans ne plus attendre, avant qu’il n’entreprenne cette proposition. » Le connaissant, il aurait pu vĂ©ritablement me proposer son chien comme compagnon Ă  vie
 Et je prĂ©fĂ©rais mourir seul, en toute honnĂȘtetĂ© ! Tu m’accompagneras pour aller jusqu’à ces planĂštes ? je l’invite Ă  ce voyage insensĂ© avec un lĂ©ger sourire, avant de m’installer confortablement sur le canapĂ©. » J’évite de rĂ©pondre Ă  ses phrases au sujet des femmes, tout simplement car je trouve cette conversation tout bonnement inutile. Il pourra remarquer que je n’ai citĂ© que l’animal avec qui je pourrais construire une relation ridicule, ainsi que ma proposition de l’emmener sur Mars – qui lui plaira, assurĂ©ment. Il le verra sans aucun doute, mais n’en fera rien. Il saura au fond de lui que je n’ai plus envie d’en discuter, parce que c’est peine perdue, en vain. J’ai la sensation de tourner en rond vis-Ă -vis des femmes et des relations Ă  longue durĂ©e, ainsi je n’hĂ©site pas Ă  oublier ces corps fĂ©minins qui ne me portent aucune intention. J’aimerais que Cliff fasse de mĂȘme et qu’il ne commence pas Ă  ĂȘtre tĂȘtu, ça m’éviterait quelques afflictions supplĂ©mentaires. Il a beau ĂȘtre doux avec moi lorsque nous sommes en train de parler de mon cĂŽtĂ© dĂ©sespĂ©rĂ©, il ne saisit pas qu’au fond la conversation me fait souffrir. Je n’aime pas en discuter, tout simplement parce qu’elle me rappelle chaque fois Ă  quel point je ne suis pas au niveau, pas sĂ©duisant, pas l’homme merveilleux que toutes ces femmes cherchent autant pas discret, j’entends mon meilleur ami s’approcher du canapĂ© en rĂąlant sur son chien avec un lĂ©ger rire – il dĂ©teste l’engueuler, il entretient une relation emplie d’affection avec son animal adorĂ©. Sans que je m’y attende, l’aliment se dĂ©pose sur mon plaid, lorsque le chien pousse amicalement Heath. Il a encore tout fait renverser
 Sur la couette Ă  laquelle je tiens Ă©normĂ©ment, que je chĂ©ris autant que lui avec vieux clĂ©bard presque dĂ©garni et proche de la mort. SaletĂ© de chien, merde ! Il tient de son maĂźtre ! Un vrai foutu maladroit ! je m’énerve, en grinçant des dents. » Je suis incapable d’apprĂ©cier ce truc Ă  quatre pattes, il fait constamment des conneries sans jamais cesser. Il est intenable, comme son maĂźtre. J’insulte presque mon ami par rage, me lĂšve alors une fois qu’il a essuyĂ© le plus gros, puis le retire contre mon grĂ© de mon corps dĂ©sormais froid. Laisse tomber, je tiens Ă  mon plaid et j’ai aucune envie qu’il rĂ©trĂ©cisse. Je me dĂ©brouillerai, je lui lĂąche avec colĂšre, lui faisant bien comprendre qu’il n’est absolument pas douĂ© pour laver des vĂȘtements. » Il a dĂ©jĂ  tentĂ© une fois et ma chemise Ă©tait ensuite faite pour la taille d’un bĂ©bĂ© – merci, Cliff. Je me rends jusqu’à notre piĂšce laverie » dans laquelle il n’a jamais dĂ» aller par ailleurs, afin de me prĂ©cipiter Ă  la placer dans la machine Ă  laver. Produit glissĂ© Ă  l’intĂ©rieur et je ne perds pas une minute pour l’allumer. Je retourne au canapĂ©, m’assois dessus en m’éloignant quelque peu de la personne qui vient tout juste de m’énerver. Il a le don pour rendre un moment parfait en le plus misĂ©rable et dĂ©testable Ă  mes yeux. Mh
 Oui, je veux bien. Tu devras me donner la moitiĂ© pour la peine
 je lui dis d’un ton tout de suite plus doux, content qu’il rĂ©alise mon souhait de partager le sandwich avec lui sans que j’ai besoin de le lui demander. » Je me mets Ă  frissonner sans cette couverture, je claque des dents
 On a beau toujours allumer le chauffage, seul mon plaid parvient chaque fois Ă  me rĂ©chauffer. En plus, j’ai froid. Je dĂ©teste ton chien, je continue sans pourtant utiliser la haine, mais toujours avec un grand calme. » J’ai les bras nus dĂ©sormais, alors je ne sens que ce froid qui s’empare de chacune des parcelles de mon corps, pour me glacer les os. Soleil, rĂ©chauffe-moi. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re â‚Ș stand by me. theodor Ven 17 Jan - 1333 â‚Ș stand by me. when the night has come and the land is dark and the moon is the only light we’ll see, no i won’t be afraid – oh, i won’t be afraid just as long as you stand, stand by me. oh darling, darling stand by me, oh stand by me, oh stand, stand by me. stand by me. â‚Ș ben e. un Ă©clat de rire incontrĂŽlĂ© lorsque j’entends Theodor me rĂ©pĂ©ter pour la soixante-troisiĂšme fois – j’ai comptĂ© – que je devrais me trouver quelqu’un pour Ă©tablir une relation sĂ©rieuse. Moi ? Me poser avec quelqu’un ? je ris. Tu sais trĂšs bien que j’en serais incapable, on en a dĂ©jĂ  parlĂ©. Et puis, il faudrait dĂ©jĂ  arriver Ă  trouver une personne capable de me supporter au quotidien. » J’ai conscience que ma nature assez frivole et immature n’est pas facile Ă  vivre au jour le jour. Jusque lĂ , mon Doudou est le seul qui ait Ă©tĂ© assez courageux pour tenter l’expĂ©rience de la colocation avec moi. Je crois qu’il doit parfois le regretter – surtout quand je laisse traĂźner mes caleçons, propres et sales, sur notre canapĂ©. Non, c’est pas fait pour moi, je continue d’une voix un peu plus sĂ©rieuse. Je suis seul mais au moins je suis libre. Et c’est ce qui me plaĂźt. » Si je m’engageais dans une relation, je devrais dire adieu Ă  mes soirĂ©es, Ă  mes sorties entre amis, Ă  mes nuits de baise et de cuite intensives et je sais que je ne suis absolument pas prĂȘt Ă  laisser tomber cette douce indĂ©pendance. J’y tiens beaucoup trop pour accepter de faire des concessions et m’enfermer dans une routine monotone qui finira par me dĂ©truire de l’intĂ©rieur Ă  petit feu. Je suis un esprit bien trop libre et indĂ©pendant pour qu’on me coupe les ailes maintenant. Évidemment, Ă  quarante-cinq ans, on ne trouve pas ça normal que je ne sois pas dĂ©jĂ  mariĂ© et pĂšre d’une ribambelle de gamins qui se ressembleraient tous – ils auraient mon physique et l’intelligence de leur mĂšre. Mais ma vie de cĂ©libataire endurci me plaĂźt telle qu’elle est et je me fiche pas mal de ne pas respecter les conventions de notre sociĂ©tĂ© actuelle. Les gens peuvent bien dire ce qu’ils veulent, ça m’est parfaitement Ă©gal. Du moment que je suis heureux ainsi, c’est tout ce qui compte pour moi. Et puis, j’ai mon Doudou. Et tant que j’ai mon Doudou avec moi, ça me suffit amplement. Parfois, je me fais la rĂ©flexion qu’on est un peu comme un vieux couple, tous les deux. Theodor est sĂ»rement la relation la plus longue que j’ai entretenue de toute ma vie. On a nos petites habitudes, notre quotidien est presque aussi millimĂ©trĂ© qu’une horloge suisse – Ă  l’exception que je peux toujours faire ce que je veux et quand je le veux et que Theo-chou ne me fait jamais aucun reproche lĂ -dessus. À ma maniĂšre, je lui suis fidĂšle et je lui voue des sentiments trĂšs forts que je n’éprouve Ă  l’égard de personne d’autre que lui. Je veux son bonheur et, mĂȘme si je le mets assez souvent en rage, je me rattrape toujours en lui offrant des petits cadeaux ou en le cĂąlinant – bien que ça le fasse rĂąler. Alors il est Ă©vident que je veuille qu’il trouve une femme qui soit Ă  sa hauteur, qui soit faite pour lui. Une femme qui le rendra pleinement heureux, qui lui donnera de beaux enfants s’il en veut lui aussi. Une femme que je trouverai parfaite pour lui, Ă©videmment – mon avis compte, aprĂšs tout. Et tant qu’il n’a pas trouvĂ© cette perle rare, je fais de mon mieux pour donner le change. Je comble le vide Ă  l’intĂ©rieur de lui, je remplace ce qui manque cruellement Ă  sa vie. J’ai conscience qu’il prĂ©fĂ©rerait autre chose, qu’il prĂ©fĂ©rerait quelqu’un d’autre qu’un homme tel que moi mais je lui donne nĂ©anmoins tout ce que je suis capable de lui donner. Parce que je suis convaincu qu’un jour il trouvera la bonne personne faite pour lui. MĂȘme s’il n’y croit pas, j’en suis persuadĂ© pour nous deux. Bien sĂ»r, je redoute Ă©galement ce jour, parce que cela signifiera le perdre quelque part – au moins un peu. Et je me sens incapable de le perdre, mĂȘme un tout petit peu. Il est trop important Ă  ma vie, Ă  mon existence et Ă  mon Ă©quilibre dĂ©jĂ  prĂ©caire. Mais si elle fait pleinement son bonheur alors j’accepterai de m’effacer de sa vie. Il mĂ©rite bien d’ĂȘtre heureux et je ne veux pas ĂȘtre une entrave Ă  son Ă©panouissement personnel, ça non. C’est vrai que c’est plus mignon un chat, j’admets avec un faux sĂ©rieux. Ou un Ă©lĂ©phant ? Pourquoi pas un Ă©lĂ©phant ? je propose alors, dĂ©bordant d’entrain avant de me mettre Ă  imiter le gros animal avec un bras prĂšs de mon visage faisant office de trompe. » Et tout en balançant mon bras, je fais de grands pas lourds qui rĂ©sonnent sur le sol de l’appartement. Avoue que l’élĂ©phant, c’est vraiment le top du top, je lance finalement avec l’air certain que ma proposition est sĂ»rement la meilleure du siĂšcle et de tout l’univers. » Puisqu’il ne veut ni de mon cochon, ni mĂȘme de mon Clochard. Loin de m’en vexer cela dit, je continue juste sur ma lancĂ©e. J’estime que mon Doudou a tout le potentiel pour plaire Ă  une femme malgrĂ© ce qu’il en dit et mĂȘme si nous devions aller jusque sur les autres planĂštes du systĂšme solaire pour lui trouver sa moitiĂ© alors nous irions – foi de Saint-James. Tu poses encore la question ? je demande doucement avec un sourire attendri. Je te suivrai n’importe oĂč, mon Doudou. N’importe oĂč. » Je ne conçois pas mon avenir sans lui Ă  mes cĂŽtĂ©s, que ce soit de prĂšs ou de loin. Si je n’aime absolument pas prĂ©voir quoi que ce soit pour le futur, Theodor est nĂ©anmoins la seule constante dans tout mon univers. Et puis, j’ai toujours voulu essayer les casques de cosmonautes, c’est trop cool ! j’ajoute avec les yeux brillants d’un enfant devant le jouet de ses rĂȘves au matin de NoĂ«l avant que mon meilleur ami n’aille finalement s’assoir au salon. » Ce n’est que lorsque je l’y rejoins, nos sandwichs en mains, et que mon chien vient s’emmĂȘler Ă  mes jambes, que je fais la gaffe de renverser une des assiettes sur Theo-chou. Essayant tant bien que mal de rĂ©parer ma bĂȘtise involontaire, je l’entends pester contre le Clochard de façon virulente – dĂ©jĂ  qu’il ne l’aime pas beaucoup. J’ai trĂšs peu l’occasion de le voir en colĂšre et je me sens toujours trĂšs mal Ă  l’aise quand il est fĂąchĂ©. Je sais bien que je ne sais pas faire marcher la machine Ă  laver mais j’aurais lu le manuel s’il avait fallu, pour pouvoir lui laver son plaid fĂ©tiche. Au pire, je l’aurais fait Ă  la main. Je n’aime vraiment pas le savoir fĂąchĂ© aprĂšs moi – et aprĂšs le chien. J’ai une petite boule lĂ , au creux de l’estomac, et c’est vraiment dĂ©sagrĂ©able comme sensation. J’ai l’impression que mon cƓur pĂšse trois tonnes entre mes cĂŽtes. DĂ©solé  je souffle Ă  nouveau, penaud comme un gosse que l’on vient de prendre en faute. » Et je me sens un peu bĂȘte, plantĂ© lĂ , avec mon assiette entre les mains cependant que mon meilleur ami se rend Ă  notre buanderie pour y lancer la machine. Je suis vraiment maladroit, des fois. Il semble pourtant s’adoucir lorsque je lui suggĂšre de partager le sandwich qui reste et ça me rassure un peu. Je souris comme un gamin, le nƓud Ă  mon ventre s’évaporant comme par magie, et je m’installe Ă  ses cĂŽtĂ©s. Je lui tends alors notre petit festin du moment pour qu’il morde dedans. Attends, je reviens, je fais alors que je viens de l’entendre se plaindre de la tempĂ©rature qui le fait frissonner. » Je me rends rapidement jusqu’à sa chambre et prends la couverture de son lit avant de revenir au salon oĂč je la dĂ©pose tout autour de mon Doudou, l’emmitouflant bien dans la couette. Si bien que seule sa tĂȘte semble en sortir au final. Oh tu es trop mignon comme ça ! je m’extasie comme une fillette devant son idole de tous les temps. Faut que je te prenne en photo ! » Je sors mon tĂ©lĂ©phone portable et ouvre rapidement l’appareil photo pour immortaliser le moment, gloussant comme un idiot heureux. Et voilĂ  ! » Je me rue sur le canapĂ©, portable en mains et sourire immense aux lĂšvres. Regarde comme tu es trop chou, mon Doudou ! je m’écrie tout en lui plaquant presque l’écran sur les yeux. Je vais la mettre en photo de contact ! Elle est trop jolie ! Et comme ça chaque fois que tu m’appelleras, je verrai ta petite tĂȘte qui dĂ©passe de la grosse couverture ! C’est trop adorable ! On dirait un petit Inuit ! Oh oui, c’est ça ! Tu ressembles Ă  un petit Inuit, ahah ! » Clique droit, dĂ©finir comme photo de contacts, Doudou – hop, c’est fait.© flawless InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re â‚Ș stand by me. theodor Dim 19 Jan - 1824 J’ignore si Heathcliff a dĂ©jĂ  connu l’ñme-sƓur ou s’il a dĂ©jĂ  Ă©prouvĂ© ce sentiment amoureux Ă  l’égard de quelqu’un, tant un homme qu’une femme, mais en tout cas je ne l’ai jamais su. J’ai toujours connu le brun avec sa quĂȘte de plaisir, ses passions avouĂ©es pour l’alcool, la drogue et le sexe, ainsi que son envie de libertĂ© et d’une totale indĂ©pendance. Il n’a jamais niĂ© le fait qu’il prĂ©fĂ©rait la baise aux grandes relations, nĂ©anmoins il m’est impossible de croire qu’il a pu Ă©chapper aussi facilement Ă  l’amour. AprĂšs tout, tout le monde ressent un jour ou l’autre cette marque d’affection considĂ©rable, envers une personne que l’on ne choisit pas toujours. Je n’ai jamais su s’il a toujours Ă©tĂ© ainsi Ă  fonctionner de cette maniĂšre, ou s’il a Ă©tĂ© blessĂ© dans le passĂ©, si bien qu’il n’a plus envie d’amour dans sa vie qu’il juge misĂ©rable. Ce qui pourrait rendre son caractĂšre plus comprĂ©hensible, Ă©tant donnĂ© qu’il serait alors effrayĂ© Ă  l’idĂ©e d’offrir Ă  nouveau sa confiance, de peur d’ĂȘtre trahi, blessĂ© et mĂȘme dĂ©truit encore une fois. J’ai chaque fois pensĂ© qu’il s’agissait d’une blessure datant de l’époque, prĂ©fĂ©rant m’efforcer Ă  y croire plutĂŽt qu’à favoriser cette pensĂ©e qu’il puisse ĂȘtre un vĂ©ritable libertin. Je ne sais pas ce qui me fait flipper dans ce fait, certainement car toute ma vie j’ai cru que chacun de nous ne souhaitait qu’ĂȘtre en compagnie d’une autre personne, ou mĂȘme plusieurs s’il advenait que plusieurs enfants apparaissent, dans le seul but de rendre cette existence plus magique qu’elle ne l’est dĂ©jĂ . J’ai de la difficultĂ© Ă  croire que certains n’aient pas cette vie idĂ©ale en tĂȘte, ces rĂȘves doux dans lesquels j’aime plonger parfois, desquels j’aime m’imprĂ©gner. Je suis Ă©puisĂ© face Ă  tant de souhaits qui diffĂšrent selon les perceptions de chacun, parce que je suis contraint d’ĂȘtre beaucoup trop mĂ©fiant vis-Ă -vis des gens, ne connaissant plus leurs vĂ©ritables intentions Ă  mon Ă©gard. DĂ©sormais, chaque fois que quelqu’un s’approche de moi, je le repousse car je n’ai aucune envie qu’on joue avec moi - peu importe s’il est question d’un voisin ou d’un collĂšgue. Les relations sĂ©rieuses ne sont pas qu’une source d’emprisonnement, tu pourras garder ta libertĂ© Cliff. Il faut seulement savoir ĂȘtre patient pour trouver la personne idĂ©ale, je lui souffle d’une voix traduisant ma conviction pure et dure. Tu trouveras forcĂ©ment quelqu’un comme toi un jour ou l’autre, je lui indique avec sĂ©rieux, sans mĂȘme ĂȘtre accompagnĂ© d’un sourire ou rire car je le pense vraiment. » Je crois dur comme fer qu’il existe un ĂȘtre humain comme lui, quelque part sur cette Terre. Il est peut-ĂȘtre Ă©loignĂ© de lui pour le moment, habite peut-ĂȘtre l’Afrique ou l’Australie. Mais si son Destin considĂšre qu’il le mĂ©rite, alors ils finiront par se rencontrer. Je l’espĂšre pour lui en tout cas, parce que moi j’estime qu’il le mĂ©rite. Il a beau se faire souffrir inutilement avec son monde illusoire, je trouve qu’il se rĂ©vĂšle plein de bontĂ©, douceur, gentillesse et d’intelligence. J’ai passĂ© beaucoup trop de temps en sa compagnie pour pouvoir certifier qu’il est un homme bon, personne n’a le droit d’en douter ou de dire le confortablement sur le canapĂ©, j’aperçois mon meilleur ami en train d’imiter un Ă©lĂ©phant. Je ne m’étonne mĂȘme plus avec toutes les conneries qu’il a pu me sortir, il parvient mĂȘme Ă  me dĂ©clencher une joie immense Ă  l’intĂ©rieur de moi et Ă  m’extirper un lĂ©ger rire. Je ne peux m’empĂȘcher de sourire face Ă  ses stupiditĂ©s, mais je dois bien avouer qu’il est plaisant de l’entendre et le voir faire des conneries, pour la simple et bonne raison qu’il infiltre ainsi un bonheur intense dans mes veines. Tu es bĂȘte
 Mais je veux bien d’un Ă©lĂ©phant comme toi, je lui dĂ©clare lorsqu’il s’assoit Ă  nouveau Ă  mes cĂŽtĂ©s. » Il n’est plus question d’amour, mais d’amitiĂ©. J’adore Heathcliff malgrĂ© tout, malgrĂ© son cĂŽtĂ© bordĂ©lique et ses nombreuses manies. MĂȘme quand il me chatouille, mĂȘme quand il me rĂ©clame des baisers sur la joue, mĂȘme quand il se montre collant, mĂȘme quand il fait son chiant, mĂȘme quand il s’avĂšre ĂȘtre le pire maladroit au monde, mĂȘme quand fait des blagues lourdes et nulles Ă  longueur de journĂ©e. Alors je n’ai aucune envie de perdre le seul vĂ©ritable ami que j’ai et que je cĂŽtoie, tout simplement parce qu’il compte pour moi, que j’ai besoin de lui et que je me sens bien en sa compagnie. Il m’agace et me rend colĂ©rique quelquefois, mais la plupart du temps il me fait rire, me fait sentir bien dans ma peau en me complimentant, me rĂ©chauffe le cƓur. Il est celui qui fait fondre l’iceberg qui s’est formĂ© autour de mon cƓur depuis le divorce avec ma femme, il est celui qui empĂȘche les larmes de couler, il est celui qui apaise mes angoisses et me donne le sourire. C’est mon meilleur ami, mon Cliff. Bien que je sois quelque peu Ă©goĂŻste en disant ça - Ă©tant donnĂ© que je suis certain de ne pas lui offrir autant, j’aimerais ne jamais ĂȘtre sĂ©parĂ© de lui. On doit Ă©touffer dans ces casques
 je fais la rĂ©flexion, plus pour moi-mĂȘme que pour lui indiquer. » RĂ©ponse complĂštement inutile qui ne fait pas avancer la conversation, bonjour. Je ne rĂ©ponds rien d’autre, car je juge qu’il n’y a plus d’intĂ©rĂȘt Ă  communiquer sur notre voyage jusque Mars. C’est Ă  ce moment que Cliff fait son show Ă  nouveau. Il m’apporte une couverture lorsque je lui explique que je suis en train de mourir de froid. Je lui adresse un sourire en me disant intĂ©rieurement qu’il est vraiment adorable, jusqu’au moment oĂč arrive sa maladresse. Il m’enveloppe contre mon grĂ© du drap chaud et Ă©pais, en prenant soin qu’elle recouvre tout mon corps – presque ma tĂȘte Ă©galement. Au moins, j’ai chaud. Je le regarde comme si j’allais lui foutre une gifle, mĂȘme si j’en pouffe de rire moi aussi intĂ©rieurement. Mhhh gĂ©nial. Un petit Inuit
 M’en voilĂ  ravi ! je m’exclame d’un ton peu ravi en imaginant ces gens enveloppĂ©s de cette longue capuche, dans laquelle j’étoufferais avec tous ces poils. » Il prend finalement une photo de moi avec son portable, contre mon grĂ© et sans mĂȘme me consulter avant ! Il se fiche de ma permission, gros idiot ! Je n’ai pas le temps de grogner qu’il me montre dĂ©jĂ  avec joie le clichĂ© affichĂ© sur son Ă©cran. Je grince des dents devant autant de mocheté  Je me demande comment il est capable de me trouver mignon avec une gueule pareille ! J’aimerais lui prendre des mains pour pouvoir la supprimer moi-mĂȘme, seulement en essayant de me retirer de la couverture, je balance sans le vouloir contre Heath. Je tombe littĂ©ralement sur lui, la tĂȘte contre son torse. Eh merde, il faut vraiment que cette couette s’y mette Ă©galement ! Je garde alors les bras emprisonnĂ©s par le drap qui me tient nĂ©anmoins chaud, et je ne tente plus aucun mouvement de peur de me retrouver contre le sol. Efface-moi ça tout de suite et je te fais le nombre de bisous que tu voudras, je tente de nĂ©gocier, lui faisant l’offre la plus magique qui soit selon lui, je suppose. » InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re â‚Ș stand by me. theodor Jeu 23 Jan - 1215 â‚Ș stand by me. when the night has come and the land is dark and the moon is the only light we’ll see, no i won’t be afraid – oh, i won’t be afraid just as long as you stand, stand by me. oh darling, darling stand by me, oh stand by me, oh stand, stand by me. stand by me. â‚Ș ben e. suis touchĂ© de voir Theo-chou si concernĂ© par mon cĂ©libat et avenir sentimental. Je sais bien qu’il espĂšre que j’arrive Ă  me trouver une personne avec laquelle construire une relation solide et durable, une personne avec laquelle bĂątir quelque chose de stable. Se passer la bague au doigt, avoir des enfants peut-ĂȘtre. Et puis tomber dans cette routine emmerdante, s’ennuyer ferme, se chercher des poux pour des raisons stupides juste parce qu’il faut bien parler de quelque chose, et puis divorcer. Se dĂ©chirer pour la garde des gosses, fixer le montant de la pension alimentaire et ne voir ses mioches qu’un week-end sur deux et pendant les vacances d’étĂ©. Ô joie. J’en ai dĂ©jĂ  des palpitations irrĂ©guliĂšres et affolĂ©es dans la poitrine rien que d’y penser. Je n’ai aucunement l’envie de tout ça, je suis tellement mieux dans ma vie de cĂ©libataire endurci qui papillonne Ă  droite et Ă  gauche sans jamais se poser nulle part. Des histoires courtes et sans attache, voilĂ  ce qu’il me faut. VoilĂ  ce dont j’ai besoin. C’est tellement plus simple, sans aucune prise de tĂȘte. On ne se pose pas de questions superflues, on ne demande rien, on n’attend rien de l’autre. C’est ainsi que j’aime vivre – vivre le moment prĂ©sent. Peut-ĂȘtre qu’à quarante-cinq ans, je devrais ĂȘtre une toute autre personne ; peut-ĂȘtre qu’à quarante-cinq ans, on attend de moi que je sois une toute autre personne. Mais je n’en ai pas envie. Je n’ai pas envie d’ĂȘtre quelqu’un d’autre sous prĂ©texte que ça ferait plaisir Ă  certains, sous prĂ©texte que c’est mal vu en sociĂ©tĂ©. Quelle importance ? Il s’agit de ma vie et de mes choix. Et ça fait bien longtemps que je n’ai laissĂ© personne dĂ©cider Ă  ma place. Si mes parents n’ont pas pu faire de leur fils prodigue ce qu’ils dĂ©siraient, ce n’est pas pour que le monde qui m’entoure me façonne Ă  sa façon. Je ne rentre pas dans leur foutu moule Ă  la con. Et ça ne me dĂ©range absolument pas d’ĂȘtre vu comme un pestifĂ©rĂ©. Mieux vaut ĂȘtre seul que mal accompagnĂ©, comme dirait l’autre. Et moi, j’ai choisi la solitude au je ne suis jamais vraiment seul. Parce qu’il est lĂ . Mon Doudou. Il est lĂ  depuis des annĂ©es, depuis ce qui me semble ĂȘtre une Ă©ternitĂ© – dans le bon sens du terme. Il est l’unique personne qui soit restĂ©e Ă  mes cĂŽtĂ©s aussi longtemps. Finalement, je l’ai ma relation stable et durable et c’est avec lui que je la vis. Bien sĂ»r, il n’a jamais Ă©tĂ© question de couple, de mariage et d’enfants entre nous – je ne suis pas son type de toute façon – mais lui et moi fonctionnons trĂšs bien Ă  deux. Il prend soin de moi, je fais attention Ă  lui. Nous nous acceptons, nous nous aimons Ă  notre façon. Je verrai bien, je lĂąche doucement, souriant avec tendresse lorsque je remarque son petit air trĂšs sĂ©rieux. » Le mĂȘme petit air qu’il arbore chaque fois qu’il est entiĂšrement convaincu de ses paroles. Et je trouve ça mignon ; et je trouve ça touchant. Il pense vraiment qu’il existe quelque part une autre personne que lui capable de me supporter au quotidien – un autre petit ĂȘtre unique comme lui, peut-ĂȘtre ? Moi, je sais que c’est faux. Je sais qu’il n’y aura jamais que lui qui saura m’accepter comme je suis sans jamais vouloir chercher Ă  me changer. je sais qu’il sera sĂ»rement la seule personne qui restera Ă  mes cĂŽtĂ©s sans finir par ĂȘtre lassĂ©, agacĂ© ou dĂ©goĂ»tĂ© de moi et de mon style de vie atypique. Et ça ne me dĂ©range pas. Je me fiche de finir seul avec lui, sans bague au doigt, sans enfant. S’il reste dans ma vie, moi, ça me suffit amplement. Mais tu sais, pour moi, l’important c’est que toi tu sois lĂ  avec moi. Le reste, je m’en fiche pas mal au fond, je lui avoue avec douceur, tandis que je viens caresser sa joue du bout des doigts dans un geste affectueux. » Je crois que mon univers tout entier s’effondrerait tel un chĂąteau de cartes si jamais Theo venait Ă  partir loin de moi. Je sais dĂ©jĂ  combien ça m’est difficile de le quitter pour mes reportages et qu’il me manque affreusement dĂšs que je ne suis pas Ă  la maison plus de deux jours d’affilĂ©e. Alors vivre tout le reste d’une vie sans lui ? Impossible, tout bonnement impossible. J’ai toujours eu une façon bien Ă  moi de remonter le moral Ă  Theo. Si d’autres usent de jolies paroles ou de gestes tendres et affectueux, je suis plutĂŽt du genre Ă  blaguer en ce qui me concerne. Éternel enfant, je ne sais pas ĂȘtre sĂ©rieux mĂȘme lorsqu’il le faudrait – ou si peu. Le fait est que je dĂ©teste voir cet Ă©clat de tristesse au fond du regard de mon Doudou. Je dĂ©teste le savoir malheureux, maussade, nostalgique. Alors je fais le pitre. Je fais le clown et je vois apparaĂźtre un sourire sur ses lĂšvres. Je ramĂšne la joie Ă  l’intĂ©rieur de son petit cƓur tout cassĂ©. Je tente tant bien que mal de le rĂ©parer, de faire se cicatriser les blessures qu’on lui a infligĂ©es. Je sais que ça fonctionne. Je sais que ça marche, bien que pour un temps seulement. Mais je sais qu’au moins, pendant ce tout petit temps oĂč il sourit, alors il est un peu plus heureux que d’ordinaire. Bien sĂ»r, j’aimerais qu’il le soit entiĂšrement et pour toujours mais il lui faudra du temps pour tout ça. Tant pis, je sais ĂȘtre patient. Et je continuerai, encore et encore, avec mes idioties enfantines Ă  le faire sourire et rire un peu. Ce qui compte, c’est qu’il puisse sourire Ă  nouveau un jour. Cependant, j’ai aussi la fĂącheuse habitude d’ĂȘtre un grand maladroit et mes maladresses entraĂźnent toujours ses colĂšres – ce que je redoute et dĂ©teste tout autant que sa tristesse. Je suis un vĂ©ritable gaffeur, mĂȘme parfois Ă  mes propres dĂ©pends. Alors quand mon Doudou est en colĂšre pour la tĂąche de gelĂ©e de framboises sur sa couverture adorĂ©e, je suis tout de suite trĂšs mal Ă  l’aise. C’est si dĂ©sagrĂ©able de savoir qu’il peut ĂȘtre fĂąchĂ© contre moi. Et mĂȘme si je m’excuse maladroitement, lui fais une promesse que je ne pourrai pas tenir, je ne peux m’empĂȘcher d’aller chercher l’autre couverture pour la lui ramener quand il frissonne de froid. Je sais bien que ça ne rĂ©pare par ma bĂȘtise mais il n’a plus froid au moins. Et parce que je le trouve trop adorable alors enroulĂ© dans la couverture et que je le prends en photos avec mon portable, je l’entends qui rĂąle. Et ça me fait sourire encore plus. Mais si, je t’assure ! je m’écrie avec joie, sautillant presque devant lui. Tu es trop, trop, trop mignon comme ça ! » Oh, je sais bien qu’il n’aime pas ça de son cĂŽtĂ© mais tant pis. Il est juste trop adorable pour que je laisse passer ça. Satisfait et trop heureux de mes photographies, je m’installe Ă  ses cĂŽtĂ©s pour les lui montrer, fier comme un paon. J’ai mon Doudou dans mon portable. Et chaque fois qu’il m’appellera, sa photo s’affichera – les portables, c’est vraiment magique quand mĂȘme. Et tandis qu’il essaye de me prendre le tĂ©lĂ©phone des mains, il s’emmĂȘle dans sa couverture et tombe Ă  moitiĂ© sur moi. Je ris devant sa posture sĂ»rement inconfortable. Je passe un bras autour de ce que je devine ĂȘtre sa taille sous l’épais tissu et le ramĂšne un peu plus vers moi pour Ă©viter qu’il ne tombe. Tu ressembles Ă  un petit ver de soie comme ça, mon Doudou, je commente dans un petit rire. Je crois que tu es encore plus mignon dans cette position ! » Je sais qu’il va grogner Ă  ce commentaire mais je n’ai pas pu m’en empĂȘcher. J’aime bien l’embĂȘter parfois – souvent Ă  vrai dire. Mais quand il me demande d’effacer les photos que je viens de prendre de lui, mon sourire s’efface instinctivement. Je fronce lĂ©gĂšrement les sourcils. Non, je veux les garder ! je rĂ©torque d’un ton enfantin, comme s’il essayait de me voler mon jouet prĂ©fĂ©rĂ©. » Puis, il essaye de marchander. De nĂ©gocier. Si j’efface les photos, j’aurai droit au nombre de baisers que je souhaite. IrrĂ©mĂ©diablement, mon large sourire Ă©merveillĂ© revient. Je sens mĂȘme mes yeux briller lorsque je regarde Theo-chou, toujours Ă  moitiĂ© allongĂ© sur moi. C’est vrai ? Tu promets que tu me feras tout plein de bisous si j’efface ces photos ? je demande une nouvelle fois. » Le dilemme est pourtant cruel. Photos ou bisous ? Bisous ou photos ? Rah, c’est horrible ! C’est sadique ! Comment peut-il me demander de faire un choix pareil ! C’est impossible pour moi de choisir entre sa petite bouille dans mon tĂ©lĂ©phone et ses bisous tout doux. Je prends quoi, moi ? Dans un petit soupir rĂ©signĂ©, je fais quelques manipulations sur mon tĂ©lĂ©phone et efface les clichĂ©s que j’ai pris voilĂ  deux minutes Ă  peine. Je tourne l’écran en direction de mon meilleur ami. VoilĂ , je les ai effacĂ©es, je lĂąche dans une moue attristĂ©e. Tu as intĂ©rĂȘt de me consoler avec tout plein de bisous, maintenant ! » Et puis, rusĂ© et filou, je pends Ă  nouveau deux ou trois photos de Theodor. Mais il n’était pas convenu que je ne puisse pas en prendre d’autres dans notre accord, je me dĂ©fends avant qu’il ne dise quoi que ce soit, un Ă©norme sourire aux lĂšvres. » J’ai gagnĂ©. J’ai les photos et les baisers – jackpot.© flawless InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re â‚Ș stand by me. theodor Dim 26 Jan - 2248 Heathcliff m’annonce quelquefois qu’il est heureux que je fasse partie de sa vie, et qu’il garde cet espoir que je ne la quitte jamais. Je ne vois pas comment je pourrais disparaĂźtre d’un seul coup sec, mais il semble penser que je pourrais l’abandonner un jour ou l’autre. J’ai Ă©galement cette angoisse au fond de ma poitrine alors je suis incapable de le juger sur ce fait. AprĂšs tout, nous sommes en quelque sorte deux Ăąmes dĂ©chirĂ©es que le Destin a pris le soin d’assembler. Je pourrais comparer notre relation Ă  celle de deux frĂšres, mĂȘme des jumeaux bien que notre apparence n’en donnerait absolument pas cette conclusion hĂątive. Seulement, nous vivons ensemble depuis quelques annĂ©es, nous sommes deux personnes insĂ©parables, et beaucoup de notre entourage s’amusent Ă  nous indiquer que nous finirons ensemble pour la fin de notre vie. L’idĂ©e ne me dĂ©plaĂźt aucunement, pourtant il faudrait penser Ă  nos vĂ©ritables avenirs. Je l’ai toujours vu avec une femme et des enfants ; mon rĂȘve s’est tout d’abord rĂ©alisĂ©, pour finir par se briser. Mais rien ne m’empĂȘche de trouver quelqu’un d’autre que mon ex-femme et de construire quelque chose avec cette nouvelle personne. AprĂšs tout elle l’a fait de son cĂŽtĂ© sans aucune gĂȘne ou difficultĂ©, maintenant elle est heureuse et Ă©panouie avec son mari actuel. Je le sais
 Mais on ne va pas vivre Ă©ternellement ensemble, tu le sais bien, je lui dĂ©clare avec un sourire, totalement convaincu qu’il pense de la mĂȘme maniĂšre que moi. » Cette collocation n’est pour le moment pas dĂ©plaisante, bien qu’il soit trop souvent bordĂ©lique et qu’il en laisse partout. MĂȘme si je paye la plus grande partie du loyer, quitte Ă  dĂ©penser sa part Ă©galement Ă  certains mois. Je ne compte mĂȘme plus ses dettes, il me doit beaucoup trop d’argent – mais il me le rend avec ses petites intentions, telles que des cĂąlins lorsque j’en ai le plus besoin. Alors il est vrai que je n’aurais pas de grandes raisons de partir, toutefois ma vie idĂ©ale n’est pas de vivre avec un ami. Ma vie idĂ©ale est d’habiter avec mon Ă©pouse, accessoirement la femme de ma vie, Ă  qui je ferais des enfants, qui s’installeront dans leurs chambres au fur et Ă  mesure qu’ils pire dans tout ça est que mon meilleur ami pourrait dĂ©couvrir de nouvelles sensations, s’il advenait qu’il se mette Ă  quelqu’un. Il pourrait prendre conscience d’une part de lui-mĂȘme qu’il ignorait, connaĂźtre certaines valeurs dont il estimait d’aucune nĂ©cessitĂ© auparavant. Le pire dans tout ça, c’est que je l’ai vu de mes propres yeux en pleine action. Je ne l’ai pas remarquĂ© en train de tomber amoureux d’une personne, mais de s’occuper d’un enfant. Il s’est parfaitement s’y prendre, serait un excellent pĂšre et il n’a pas le droit de dire le contraire, de s’efforcer Ă  penser le contraire. Ma propre fille l’adore, s’amuse comme une folle en sa compagnie, tandis que moi, qui pense avoir un esprit de famille, en suis tout bonnement incapable. C’est certainement les circonstances qui font que, pourtant la vĂ©ritĂ© se prĂ©sente ainsi ma fille le prĂ©fĂšre Ă  moi-mĂȘme. Il n’est pas autorisĂ© Ă  oublier ce fait qui m’importe beaucoup, ce fait qui pourrait le changer s’il le dĂ©sirait. Il pourrait former une famille et se dĂ©brouiller parfaitement avec, il leur permettrait et donnerait la plus magnifique vie qu’il soit. Cliff est capable d’ĂȘtre un rayon de soleil dans la vie des gens, il suffit seulement qu’il le veuille et en prenne la dĂ©cision seul, comme un grand. Il est mon rayon de soleil, il le serait Ă©galement pour sa famille. Alors pour quelle raison s’enquiquine t-il Ă  coucher Ă  droite et Ă  gauche alors qu’il pourrait rendre heureux des gens, tout en bĂ©nĂ©ficiant d’intĂ©rĂȘts puisqu’il serait Ă©panoui lui aussi ? Enfin, il ne me semble pas qu’il dĂ©teste les moments passĂ©s avec ma fille, il s’éclate lui aussi. Il oublie tout et s’infiltre dans leur monde Ă  tous les deux. Je suis persuadĂ© qu’il serait capable d’avoir cette famille, ce monde qui leur appartiendrait Ă  lui et son mari ou sa sur le canapĂ© et enroulĂ© de la couette chaude, je me laisse faire par mon meilleur ami. Il passe son bras autour de ce sac Ă  pates que je reprĂ©sente et me lance une phrase vraisemblablement provocante. Il parvient toujours Ă  m’embĂȘter, Ă  m’énerver gentiment. Un petit verre de soie ? Sympathique. Je prĂ©fĂ©rais quand mĂȘme le petit Inuit tout compte fait
 je lui indique d’un ton faussement boudeur, tout en gardant mon visage dans son cou. » Je me suis lĂ©gĂšrement redressĂ© pour ne plus obtenir ses cuisses contre mon visage, mais plutĂŽt le coller contre son torse chaud. Il n’y a dĂ©sormais plus aucune raison de ces marques d’affection, plus aucune raison qui nous permet d’ĂȘtre collĂ©s ainsi. Ce rapprochement n’est plus liĂ© Ă  cette angoisse due aux orages, seulement Ă  notre amitiĂ© qui nous permet de connaĂźtre ce genre de moment doux, oĂč tous les deux nous sommes vraiment complices. Le monde autour de nous s’efface, pour seulement laisser place Ă  nos deux corps unis par l’affection. Je n’ai jamais eu peur du fait qu’il soit homosexuel, en plus. Enfin, bisexuel Ă  tendance hommes. Il me semble que ça a toujours Ă©tĂ© clair entre nous il est mon ami, et j’imagine que c’est de mĂȘme de mon cĂŽtĂ©. Il arrive que je le surprenne Ă  observer mes fesses, mais au fond je suppose qu’il n’est pas question d’un regard vicieux, pervers ou avec des intentions malsaines. Je dois ĂȘtre un des rares hommes dont il n’a aucune envie de mettre dans son lit – non pas parce que je suis laid, toutefois car je suis son ami. On ne couche pas avec ses amis, il le sait. Promis, je lui dis ce qu’il souhaite entendre, en faisant rĂ©fĂ©rence Ă  cette promesse entre nous. » Il supprime les photos qu’il vient de prendre de moi, et je lui fais le nombre de photos qu’il souhaite. Mais sans que je m’en doute une seule seconde, il vient tout juste de me piĂ©ger. Il supprime comme je lui demande ces photos, nĂ©anmoins il en prend des nouvelles suite Ă  cet effacement. Il est vrai que je ne lui ai pas empĂȘchĂ©, qu’il n’a pas Ă©tĂ© indiquĂ© dans les rĂšgles que ça s’avĂ©rait impossible. Ce qui me paraĂźt logique, ne l’est pas toujours pour Cliff. Je dois avouer que cela ne m’étonne mĂȘme pas, c'est une part amusante qui fait dĂ©finitivement partie de lui. Tu es qu’un manipulateur, Cliff ! je m'Ă©cris comme un signe de dĂ©fense, lui avouant qu'il a en quelque sorte mal agi, qu'il s'est permis un truc que je n'aurais pas osĂ© faire, qu'il a eu un peu trop d'audace. » Toutefois, une promesse est une promesse. Elle ne peut ĂȘtre brisĂ©e ou modifiĂ©e ; il a techniquement effacĂ© les photos que je voulais voir supprimĂ©es, ainsi je suis dans l'obligation de recourir Ă  ce qu'il a tant rĂ©clamĂ©. Mais chose promise, chose due
 je lui explique d'une voix faussement pleine de regrets, avant de m'attaquer Ă  sa joue. » Je lui embrasse la joue gauche plusieurs fois, suscitant quelques bruits provoquĂ©s par nos peaux en contacts. Tu es mĂ©chant avec moi... je lui dĂ©clare entre deux baisers sur sa joue, lui faisant comprendre qu'il est parvenu Ă  ĂȘtre le gagnant, mais qu'il me torture actuellement. » L'embrasser n'est pas dĂ©plaisant, mais c'est le fait d'ĂȘtre le perdant qui l'est moins. Je poursuis pourtant, dĂ©rivant sur sa mĂąchoire puis dans sa nuque. Je m'applique Ă  ce que ce soit agrĂ©able pour lui, d'entreprendre cette marque d'affection convenablement et de la maniĂšre qu'il aime tant. Puis je cesse tout mouvement instantanĂ©ment, avant de poser mon visage Ă  nouveau au creux de sa nuque. Je pense que c'est suffisant pour aujourd'hui, je lui dis d'un sourire, sans mĂȘme quitter ma couette ou ses bras. » Je suis bien ici, je dois avouer. Heureusement qu'il est lĂ , cet imbĂ©cile. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re â‚Ș stand by me. theodor Lun 24 FĂ©v - 1536 â‚Ș stand by me. when the night has come and the land is dark and the moon is the only light we’ll see, no i won’t be afraid – oh, i won’t be afraid just as long as you stand, stand by me. oh darling, darling stand by me, oh stand by me, oh stand, stand by me. stand by me. â‚Ș ben e. ne me suis jamais demandĂ© ce qu’il adviendrait de notre relation Ă  Theodor et moi si jamais l’un de nous venait Ă  se mettre en couple un jour – il y a plus de chance que ça lui arrive Ă  lui, plutĂŽt qu’à moi. Je ne me suis jamais posĂ© cette question pour la simple et bonne raison que la rĂ©ponse m’effraie Ă©normĂ©ment. Elle me paralyse d’effroi Ă  vrai dire. Et mĂȘme si je ne suis pas le genre de personne Ă  s’inquiĂ©ter de tout et de rien dans sa vie, je dois bien admettre que le fait que mon Doudou se remette avec quelqu’un dans un futur proche m’angoisse beaucoup. J’ai vraiment peur qu’il finisse par m’abandonner au profit de cette toute nouvelle relation qui l’aidera Ă  s’épanouir plus que je ne peux le faire. Évidemment, je serais heureux pour lui s’il trouvait enfin sa dose de bonheur personnel parce qu’il le mĂ©rite mais, Ă©goĂŻstement, j’aimerais juste pouvoir le garder avec moi toute ma vie. Le garder prĂšs de moi durant une Ă©ternitĂ©. Et pourquoi pas ? je demande d’un air butĂ© et boudeur alors qu’il affirme qu’on ne pourra pas vivre Ă©ternellement tous les deux. Avoue que ce serait le paradis sur terre ! Rien que toi et moi ! Moi, ça ne me gĂȘnerait pas le moins du monde
 » IntĂ©rieurement, je me fais la rĂ©flexion que tout ça n’est pas contre moi. Theo-chou a juste besoin de se dire qu’il finira liĂ© Ă  quelqu’un, amoureux et surtout heureux. Alors Ă©videmment, je fais tĂąche dans le paysage parfait de son petit univers. Le meilleur ami gay et tarĂ© un peu trop collant, ça ne fait pas bonne impression. Cette constatation m’attriste un peu mais, comme Ă  mon habitude, je ne m’attarde pas sur ces sentiments dĂ©sagrĂ©ables qui me piquent la poitrine et souris Ă  nouveau quand j’aperçois mon Doudou enroulĂ© dans la couverture et Ă©chouĂ© sur mes genre de moments sont les souvenirs que je garde prĂ©cieusement dans un coin de ma mĂ©moire pour pouvoir les ressortir dans quelques annĂ©es, quand je serai devenu vieux et impotent. Ils ont le goĂ»t d’un bonheur simple et sans fioriture. Sans prise de tĂȘte. Le genre de bonheur que j’aime, qui diffuse en moi une sorte de chaleur apaisante. La prĂ©sence de Theodor dans ma vie rend toujours tout plus beau et plus merveilleux. J’aurais bien l’envie de lui dire que je suis en train de le comparer Ă  une petite fĂ©e dans ma tĂȘte tandis qu’il rĂąle parce que je l’ai appelĂ© petit ver de soie mais je crois qu’il ne saisirait pas la subtilitĂ© de ma comparaison. Tant pis. Je garde tout ça pour moi. Ça n’en rend cette pensĂ©e que plus intime et plus prĂ©cieuse encore. Mais je t’assure que, en inuit ou en petit ver de soie, tu es toujours aussi mignon, mon Doudou, je le rassure avec un grand sourire de gamin, fier de ma rĂ©partie. » Je n’ai jamais niĂ© le fait que je le trouve trĂšs attirant du point de vue physique. Et mĂȘme s’il n’a aucune conscience du charme qu’il dĂ©gage Ă  longueur de temps, je crois que je ne me lasserai jamais de lui rĂ©pĂ©ter qu’il est un canon. Il n’est pas de cette beautĂ© vulgaire et tapageuse, de cette beautĂ© trop ostentatoire qui gĂąche tout parce que bien trop superflue ; non, il est beau avec une simplicitĂ© affolante. Il est de cette beautĂ© qui se voit sĂ»rement mieux avec le cƓur, plutĂŽt qu’avec les yeux. Et parce qu’il ne s’en rend pas compte, alors cette modestie qui le caractĂ©rise tout entier ne le rend que plus charmant. Et beau. Si je venais Ă  lui dire tout ça, Theo-chou me rirait sĂ»rement au nez et rĂ©torquerait que je suis bien le seul Ă  voir tout ça mais je sais que c’est faux. J’ai dĂ©jĂ  vu quelques femmes se retourner sur son passage et, trop dans son monde, il n’a jamais rien remarquĂ©. Absolument rien. Il est complĂštement aveugle et impermĂ©able Ă  ce genre d’attentions. Ça me dĂ©pite un peu mais c’est ce qui le rend si attachant. Je crois. Je n’ai manipulĂ© personne, je me dĂ©fends d’un air offensĂ© tandis que je viens bel et bien de me jouer de lui avec cette histoire de photos. » Comme pour me faire pardonner, je lui adresse un sourire tout innocent et plein d’une fausse candeur qu’il ne connaĂźt que trop bien. Je sais parfaitement que je ne trompe personne avec ce petit air-lĂ , et surtout pas lui parce qu’il sait trĂšs bien comment je fonctionne, mais je n’ai pas pu m’en empĂȘcher – mon cĂŽtĂ© enfantin et joueur, je suppose. AprĂšs tout, il aurait dĂ» s’attendre Ă  ce que je lui fasse un coup pareil. Il Ă©tait hors de question que je ne garde pas des photos pareilles de mon Doudou ! Ça m’aurait brisĂ© le cƓur
 J’aime garder des photos de toi et de ces moments-lĂ , j’avoue avec un petit sourire de gosse. Ça fait des souvenirs. Pour plus tard. » Je le laisse alors m’embrasser la joue, comme convenu lors de notre marchĂ©, et suis heureux de voir qu’il ne revient pas sur sa parole Ă  cause de ma petite entourloupe. Les yeux certainement brillants comme de vĂ©ritables lanternes en pleine nuit noire, je frissonne doucement au contact de ses lĂšvres sur ma peau. C’est Ă©trange, comme sensation ; c’est idiot de m’imaginer ce que ça me ferait si elles se posaient autre part – sur ma bouche, par exemple. Cette seule pensĂ©e me tord le ventre de façon nouvelle mais je me force Ă  la rejeter, Ă  la nier en bloc. Parce que c’est bien trop dangereux, bien trop inappropriĂ©. Theodor mĂ©rite mieux. Il vaut mieux que ça – il vaut mieux que moi. Mais tu sais bien que c’est parce que je t’adore, mon Doudou chĂ©ri, je rĂ©torque quand il m’accuse d’ĂȘtre mĂ©chant – ce qui m’empĂȘche de penser plus en avant Ă  cette idĂ©e complĂštement dĂ©placĂ©e. » Je ne suis pas censĂ© avoir envie d’embrasser mon meilleur ami. Mais c’est difficile de ne pas Ă©prouver d’autres envies Ă©tranges envers lui, surtout lorsque je sens ses baisers dĂ©river jusqu’à ma nuque de façon trĂšs agrĂ©able. Je pince les lĂšvres pour retenir un petit soupir de plaisir. Il est fou de faire suis presque soulagĂ© qu’il stoppe ses gestes parce que je ne suis pas sĂ»r que j’aurais pu me contenir plus longtemps. Et je ne tiens sĂ»rement pas Ă  tout faire foirer entre Theodor et moi. Il se cale Ă  nouveau contre moi, juste entre mes bras et, sans plus bouger, je reste immobile Ă  l’observer. Pas besoin de parler, de meubler ce silence lĂ©ger. C’est un moment plein d’apaisement et de douceur, un moment comme je les apprĂ©cie tant. Je crois que je pourrais rester ainsi des heures durant, parce que tout est simple et familier. Le monde pourrait bien arrĂȘter de tourner que je crois que je ne m’en rendrais mĂȘme pas compte. Quelle importance ? Mon univers, lui, continuera de tourner tant que Theo-chou restera Ă  mes cĂŽtĂ©s.to be continued.© flawless Contenu sponsorisĂ© Empire State of Mind Sujet Re â‚Ș stand by me. theodor â‚Ș stand by me. theodor Page 1 sur 1Permission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forumNEW YORK CITY LIFE Archives Corbeille Bac de recyclage Leguide ultime pour laver ses vĂȘtements en pleine pandĂ©mie de Covid-19. Cardi B s'en prend Ă  toutes les cĂ©lĂ©britĂ©s qui se font tester au coronavirus. Combien de temps le coronavirus survit-il sur les vĂȘtements et comment les laver. Le guide ultime pour laver ses vĂȘtements en pleine pandĂ©mie de Covid-19 . Coronavirus Vetements HygiĂšne 27/03/2020
RĂ©sumĂ© du document D'aprĂšs l'INSEE, en 2006 on compte qu'environ 94% des mĂ©nages français possĂ©dant un lave-linge. Ce qui laisse supposer qu'environ 6% des mĂ©nages français sont susceptibles de frĂ©quenter les laveries. Les laveries libre-service font partie des commerces de proximitĂ©. Leur activitĂ© est tournĂ©e vers les particuliers. Selon, l'agence de recrutement il existe environ 4000 entreprises soit environ 4500 boutiques. Le secteur des laveries libre-service est classĂ© dans la nomenclature Insee sous le code 930b “blanchisserie de dĂ©tail”. La laverie reprĂ©sente 14,3% du chiffre d'affaires global de cette activitĂ© soit 116,6 millions d'euros. En observant par les vitrines des laveries la lassitude des personnes s'impatientant de rĂ©cupĂ©rer leur linge, une idĂ©e nous est venue Tenter de crĂ©er un concept de laverie plus convivial. Comment cela se traduit-il concrĂštement? Qu'est-ce que cela implique ? Quels sont les besoins / attentes des utilisateurs ? Autant de questions que nous aurons Ă  Ă©lucider durant cette Ă©tude de marchĂ©. Le concept se prĂ©sente ainsi il s'agĂźt d'intĂ©grer une laverie dans un espace dĂ©tente, idĂ©alement composĂ©e d'une cafĂ©tĂ©ria, d'un coin lecture, d'un espace wifi et d'un espace TV. Des services annexes sont proposĂ©s afin que les clients puissent s'occuper durant le lavage de leur linge sans pour autant perdre la surveillance de leur machine, qui serait dĂšs lors effectuĂ©e par le manager de l'affaire. Ainsi, la laverie deviendrait un lieu de rencontre, plus humain. Ce serait l'occasion pour tout un chacun de se faire de nouvelles connaissances. Aller Ă  la laverie ne doit plus ĂȘtre une contrainte, mais un plaisir. Pour mesurer la viabilitĂ© du concept, nous analyserons dans un premier temps le secteur des laveries via une recherche documentaire notamment. Nous rĂ©aliserons ensuite une Ă©tude sur la demande potentielle relative Ă  notre projet, puis une analyse de la concurrence. Enfin, nous Ă©tablirons un diagnostic et une Ă©valuation de la situation. Sommaire Analyse du marchĂ© Le marchĂ© des laveries en France Les avantages de la crĂ©ation d'une laverie L'investissement de dĂ©part L'emplacement RĂšglement de la DGCCRF3 Quelques chiffres Analyse de la demande Analyse qualitative Analyse quantitative Analyse de la concurrence Identification sectorielle Moyens techniques Le prix La clientĂšle Grille d'Ă©valuation concurrentielle SynthĂšse de l'analyse concurrentielle Diagnostic et Ă©valuation de la situation Extraits [...] Ainsi, il est expliquĂ© clairement que le marketing gĂ©ographique est un point important qu'il ne faut absolument pas nĂ©gliger. Pour trouver le bon emplacement, il faut procĂ©der Ă  des observations toutes simples mais indispensable tel que la proximitĂ© des transports en commun, le nombre de piĂ©ton Ă  l'heure, la prĂ©sence ou non de laverie et si oui dans quel Ă©tats sont‐elles ? Autant de questions qui peuvent Ă©viter une faute grave et la non rentabilitĂ© du point de vente. Source SOS Laverie2 E. [...] [...] Afin de s'assurer que tous les membres de notre groupe procĂšdent de la mĂȘme façon lors des interviews, nous avons conçu un guide d'entretien et rĂ©alisĂ© une interview test tous ensemble. Annexe Entretien semi directif et Annexe Entretien libre Pour analyser les donnĂ©es, nous avons choisi d'interprĂ©ter ces informations sous forme de graphique. En effet, les rĂ©ponses des personnes sont bien souvent similaires, nous les avons donc classĂ©s par catĂ©gories. Certaines personnes nous ont donnĂ©s plusieurs rĂ©ponses Ă  une question, d'autres seulement une. Les rĂ©sultats aux questions vous seront donnĂ©s sous forme de pourcentage Personnes interrogĂ©es 40% des utilisateurs sont des Ă©tudiants. [...] [...] Grille d'Ă©valuation concurrentielle SynthĂšse de l'analyse concurrentielle Diagnostic et Ă©valuation de la situation Conclusion Annexes Webographie Entrepreneuriat 2008/2009 Page 2 Introduction D'aprĂšs l'INSEE, en 2006 on compte que environ 94% des mĂ©nages français possĂ©dant un lave linge. Ce qui laisse supposer qu'environ des mĂ©nages français sont susceptibles de frĂ©quenter les laveries. Les laveries libre service font partie des commerces de proximitĂ©. Leur activitĂ© est tournĂ©e vers les particuliers. Selon, l'agence de recrutement il existe environ 4000 entreprises soit environ 4500 boutiques. Le secteur des laveries libre service est classĂ© dans la nomenclature Insee sous le code 930b “blanchisserie de dĂ©tail”. La laverie reprĂ©sente 14,3% du chiffre d'affaires global de cette activitĂ© soit 116,6 millions d'euros. [...] [...] Analyse de marchĂ© Lave­Lounge 07/12/2008 Groupe Entrepreneuriat 2008/2009 Page 1 Sommaire Introduction I. Analyse du marchĂ© A. Le marchĂ© des laveries en France B. Les avantages de la crĂ©ation d'une laverie C. L'investissement de dĂ©part D. L'emplacement E F. II. RĂšglement de la DGCCRF L'information des clients La sĂ©curitĂ© des clients Quelques chiffres Analyse de la demande A. Analyse qualitative Échantillonnage Personnes interrogĂ©es Analyse par thĂšmes SynthĂšse de l'Ă©tude qualitative B. Analyse quantitative III. Echantillonnage RĂ©sultat de l'analyse quantitative Analyse de la concurrence A. Identification sectorielle B. [...] [...] De plus, en laverie il n'y a pas de risque d'impayĂ©s car les clients sont obligĂ©s de payer contant pour faire fonctionner le matĂ©riel. Il y a aussi la chance de ne possĂ©der aucun stock ce qui permet encore de rĂ©duire les coĂ»ts. Au final, une laverie permet d'avoir des marges brutes Ă©levĂ©es. Source Laverie Quality Wash1 C. L'investissement de dĂ©part On sait que crĂ©er une laverie ne nĂ©cessite pas forcĂ©ment des investissements de dĂ©part trĂšs important. En effet, on a pu apprendre qu'au niveau de l'investissement matĂ©riel, nous devrons compter environ Ă  60 000€. [...]
Iln’y a pas vraiment de limite Ă  la durĂ©e pendant laquelle l’argile polymĂšre peut reposer avant la cuisson – elle peut attendre des mois si vous en avez besoin! Rappelez-vous simplement qu’il y a une bonne et une mauvaise façon de la stocker. Si vous ne souhaitez pas faire cuire votre crĂ©ation en pĂąte polymĂšre, prenez quelques prĂ©cautions simples. Il s’agit notamment de la
Le deal Ă  ne pas rater Cartes PokĂ©mon oĂč commander le coffret PokĂ©mon Go Collection ... € Voir le deal NEW YORK CITY LIFE Archives Corbeille Bac de recyclagePartagez AuteurMessageInvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet I look up to you. + Aaron Lun 5 Mai - 2033 I look up to you...Aaron & ElianaÉchec. La derniĂšre opĂ©ration fut un Ă©chec total. Son cƓur est irrĂ©parable et cet homme se voit condamnĂ© Ă  attendre. Attendre dans l’angoisse cet appel, qui lui annoncerait qu’il y a un coeur disponible pour lui. Attendre dans l’espoir que quelque un perde la vie pour qu’il puisse poursuivre la sienne. La culpabilitĂ© est prĂ©sente, mais peut-on lui reprocher de vouloir survivre, de vouloir voir ses enfants grandir, se marier, avoir Ă  leur tour des enfants ? Non bien sĂ»re que non. Il veut vivre, c’est son droit le plus lĂ©gitime. Et l’attente est un supplice, mais elle n’est rien Ă  cotĂ© de celui que provoquerait la mort. Sa famille se tient lĂ , derriĂšre cette porte tandis que je poursuis mon examen clinique. Je reporte toutes les constantes, vĂ©rifie consciencieusement les Ă©volutions, ses traitements et puis je m’en vais invitant la famille Ă  de nouveau se rendre dans la chambre. Ils ne disent rien, ne me demandent rien. Une femme se contente de me faire un sourire forcĂ© que je lui rends, puis dĂ©tourne rapidement le regard sans doute par peur de lire quelque chose dans le mien. Je sais qu’il ne trahit rien, je suis trop professionnelle, trop bien entrainĂ© pour laisser transparaitre la moindre Ă©motion et pourtant je souffre moi aussi. À ma façon, Ă  des proportions moindres, mais je peux m’empĂȘcher de ressentir cette mĂȘme douleur sourde. Je n’ai que vingt-quatre-ans, mais je n’arrive plus Ă  dĂ©nombrer le nombre de patients que j’ai vu dans cet Ă©tat, si proche de la mort. Pourtant, je m’étais promis de tenir le compte, de ne pas oublier les noms, les visages. Comme une motivation, pour que jamais je ne diminue les efforts, pour que jamais je ne cesse de persĂ©vĂ©rer, de m’amĂ©liorer. Mais mĂȘme cette mĂ©moire infaillible, qui n’oubliait rien des livres de mĂ©decine, des pathologies, des traitement n’avait pas rĂ©ussi Ă  retenir le nombre de mes patients qui sont passĂ©s dans l’au-delĂ . C’était impossible et j’ai finit par l’accepter. La mort fait partie de la vie, elle appartient Ă  toute existence humaine et en tant que mĂ©decin, nous le voyions peut-ĂȘtre mieux que quiconque. Chaque jour nous y sommes confrontĂ©s, jusqu’à y ĂȘtre habituĂ©. Et pourtant, je doute pouvoir un jour me faire Ă  la cette peine, Ă  ce sentiment d’échec lorsque l’un de mes patients meurt ou que son traitement Ă©choue. On me dit qu’avec le temps, ça passe, qu’au bout d’un moment, cela devient un peu plus facile. Et je leurs rĂ©ponds moi que si je n’arrive pas Ă  omettre cette douleur alors que je ne suis que l’interne, comment se dĂ©rouleront les choses lorsque j’aurais la pleine responsabilitĂ© d’un patient ? Aujourd’hui, je peux toujours me dire que la dĂ©cision de mon chef n’était pas la bonne, qu’il n’avait pas une bonne connaissance du dossier, mais quelles excuses aurais-je moi une fois titulaires ? L’hĂŽpital baigne dans un silence morbide, inquiĂ©tant. Ma garde est finit, mais je n’ai aucune envie de rentrer chez moi et de me retrouver seule avec moi-mĂȘme. Personne ne m’attend et je ne suis pas pressĂ©e de me retrouver dans cet immense appartement aussi confortable soit-il. Mais, les couloirs sont dĂ©serts et ce n’est sans doute pas non plus ici que je trouverais quelque un pour me tenir compagnie. D’un pas nonchalant, je me dirige vers les vestiaires. Au moins, je vais en fin pouvoir abandonner cette tenue de bloc. Ce vert est affreux, je ne sais mĂȘme pas comment j'ai pu m'y habituer. Si c’était moi qui dĂ©cidait de la tenue des chirurgiens, ce ne serait dĂ©finitivement pas ça que je choisirais. Mais qu’importe, trĂšs vite, l'ensemble sera au fond d’un panier pour la laverie et je pourrais de nouveau adopter une tenue Ă  mon goĂ»t. Un regard dans le miroir m'informe, que quelques heures de sommeil ne me feraient aucun mal. Si j'Ă©tais comme la plupart de mes co-internes, je ne me soucierais sans doute pas de ces dĂ©tails. Je rentre chez moi aprĂšs tout, mais avec mes tendances perfectionnistes, il est hors de question Ă  mes yeux d'avoir un visage de dĂ©terrĂ© dans le ferry pour Manhattan. Je prends donc soin de me remaquiller lĂ©gĂšrement, en insistant bien sur mes cernes, bien que le maquillage ne suffit pas Ă  masquer totalement les traces de fatigue sur mon visage. Un peu de poudre, du baume Ă  lĂšvre et j'ai l'air plus prĂ©sentable de cette façon. Le tout m'a pris une quinzaine de minutes. Je soupire, le prochain ferry arrive dans un quart d'heure et je n'ai absolument pas le temps de l'attraper. Il faut que j'attende une heure de plus Ă  l'hĂŽpital et cette idĂ©e m'Ă©puise. Si auparavant, c'Ă©tait mon lieu de refuge, je n'ai ce soir pas l'envie d'y rester, ce temps est un peu rĂ©volu heureusement. Ma vie va un peu mais mieux, mais je reste dĂ©pitĂ©e. J'enfile maladroitement les bottines hors de prix que ma mĂšre m'a envoyĂ© et je me dĂ©cide Ă  faire un tour en ville. Elles auront plus d'utilitĂ© lĂ -bas sans doute. Je sors si peu que toutes les magnifiques piĂšces de ma garde robe y restent. Je m'efforce de toujours avoir de beaux vĂȘtement quand je viens travailler, mais ça ne sert Ă  rien puisque je dois constamment me changer. Ce n'Ă©tait pas Ă  l'hĂŽpital que j'allais rendre hommage Ă  ma passion pour la mode, mais tant pis. Peu perdre mon temps au maximum, je dĂ©cide de prendre la sortie la plus Ă©loignĂ©e et de passer par l'Ă©tage de neurochirurgie. Le silence y est ponctuĂ© par le bruit des machines, mais je suis habituĂ©e et je ne bronche pas continuant mon chemin perdu dans mes pensĂ©es. Je remarque juste de la lumiĂšre en passant devant le bureau du Dr Parker-Langlois. Il est dĂ©jĂ  tard. Habituellement les titulaires ne restent pas si longtemps et je sais qu'il n'est pas de garde ce soir. Je m'approche doucement de la porte et je me dĂ©cide Ă  frapper quelques coups. La porte est entrouverte. J'hĂ©site un instant, mais ne tenant plus, je passe ma tĂȘte par la porte. Il est lĂ . Docteur Parker... » commençais-je. Nous avions dĂ©passĂ© le stade des formalitĂ©s, mais on se savait jamais si quelque un arrivait dans le couloir. Je ne voulais pas me taper une vieille rumeur parce que j'Ă©tais un peu familiĂšre avec un mĂ©decin chef. Sans invitation de sa part pourtant, je m'engouffre dans son bureau et referme la porte derriĂšre moi. Je lui adresse un sourire d'excuse, mais je doute vraiment qu'il m'en veuille. Qu'est-ce-que tu fais encore ici aussi tard ? » lui demandais-je un peu Ă©tonnĂ©e. Tu es de garde ? » Je connaissais la rĂ©ponse Ă  cette question et sa mine un peu triste me confirma que ce n'Ă©tait sans doute pas pour ça qu'il Ă©tait encore Ă  l'hĂŽpital. Au moins on Ă©tait deux Ă  ne pas en mener large ici. Je me demande vraiment ce qu'il a et la meilleure solution pour le savoir est sans doute de lui demander. Qu'est ce que tu as ? » Je parlais doucement, comme par peur de me faire surprendre et je ris Ă  cette idĂ©e avant de me concentrer de nouveau sur celui qui me faisait face. Je ne m'Ă©tais pas encore assise, j'attendais son invitation bizarrement. Il semblait un peu ailleurs et j'espĂ©rais que ma prĂ©sence ne soit pas de trop. © Grey Ă©dition par Eliana J. Wellington le Jeu 22 Mai - 029, Ă©ditĂ© 1 fois InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re I look up to you. + Aaron Sam 10 Mai - 1208 i look up to silence m’entourant est le bienvenu. Un peu de calme arrive comme Ă  faire taire tout ce tumulte Ă  l’intĂ©rieur de mon crĂąne et j’ai l’impression de pouvoir enfin respirer. Ma journĂ©e est terminĂ©e, j’ai fait ma derniĂšre opĂ©ration voilĂ  une demi-heure et je suis assis Ă  mon bureau. Immobile, penchĂ© sur des papiers que je n’ai mĂȘme pas pris la peine de lire. Ma main gauche est enveloppĂ©e dans une serviette humide sur laquelle j’ai posĂ© une poche de glace. La douleur a Ă©tĂ© lancinante et j’ai pris peur. Si pendant l’opĂ©ration tout est bien allĂ©, une fois sorti du bloc j’ai cru que mon bras tout entier chauffait Ă  blanc. C’était insupportable. Ma premiĂšre rĂ©action a Ă©tĂ© de paniquer. Je ne croyais pas avoir Ă  ressentir Ă  nouveau une telle douleur mais le fait est que je la sollicite trop ces derniers temps. Depuis mon arrivĂ©e Ă  New York, je ne lui ai pas vraiment laissĂ© le temps de s’habituer. Ma rééducation a Ă©tĂ© longue et fastidieuse, horrible. Et cette douleur m’a ramenĂ© Ă  cette pĂ©riode oĂč je ne pouvais tout simplement plus me servir de cette main. Qu’adviendrait-il si elle se paralysait durant une intervention ? Que se passerait-il si je ne pouvais dĂ©finitivement plus opĂ©rer ? Toutes ces questions sans rĂ©ponse m’angoissent et je n’arrive pas vraiment Ă  calmer cette panique sourde Ă  l’intĂ©rieur de moi. MĂȘme si, aprĂšs deux cachets, tout semble s’ĂȘtre Ă©vanoui, je reste paralysĂ© d’effroi. Je ne veux pas perdre mon travail. Je ne peux pas me le permettre maintenant que j’ai une famille. Je ne suis plus tout seul, je dois m’occuper de Grayson, d’Eliott. Subvenir Ă  leurs besoins. Et comment je ferais si je perdais mon tout nouveau poste ici, Ă  l’hĂŽpital ? J’aurais pu rentrer plus tĂŽt ce soir si je n’avais pas eu mal Ă  la main. Encore une fois, j’aurais ratĂ© le coucher du petit mais j’aurais eu plus de temps avec mon Ă©poux. Époux que je dĂ©laisse et abandonne ces derniers jours au profit d’un emploi prenant et qui m’accapare trop. Je le sais, je le sens. Je vois dans son regard que ses espoirs sont meurtris, qu’il se sent seul. Mais voilĂ , je ne peux pas ne pas me dĂ©mener pour ce poste. Je dois me faire ma place au sein de cet hĂŽpital et ce n’est pas chose aisĂ©e quand on vient d’un pays Ă©tranger et qu’on dĂ©barque, belle gueule toute souriante, en Ă©tant si jeune et surtout si douĂ©. Et puis, je dois avouer Ă©galement que je ne tiens pas Ă  ce que Gray sache pour ma main. Il s’inquiĂ©terait encore plus qu’il ne le fait dĂ©jĂ  et cette discussion tournerait Ă  la dispute. Et je n’ai pas besoin d’une dispute en ce moment, surtout pas avec mon mari. Alors, comme un lĂąche, j’ai prĂ©fĂ©rĂ© la fuite. J’ai prĂ©fĂ©rĂ© rester assis, seul, dans mon bureau plutĂŽt que de jouer la comĂ©die une fois rentrĂ©. J’ai honte et mon comportement est inadmissible, mais je n’ai pas la force ni le courage de l’affronter. De l’entendre dire que mon travail va me tuer. Qu’il me faut arrĂȘter avant qu’il ne soit trop tard. Mon travail est la seule chose que j’ai accompli de bout en bout, tout seul. Comme un grand. C’est ma toute premiĂšre fiertĂ© aprĂšs des annĂ©es d’acharnement. Qu’est-ce que je deviendrais si je n’avais plus ça ? Pendant tous ces mois de convalescence, j’ai bien compris que je pouvais ĂȘtre un pĂšre, un fiancĂ© Ă©galement. Que c’était lĂ  des rĂŽles magiques et qui me combleraient de bonheur. Vraiment. Mais, en Ă©tant honnĂȘte au moins avec moi-mĂȘme, je ne supporterais pas la vie d’homme au foyer Ă  la longue. J’ai besoin de travailler, de me lever le matin en pensant Ă  tous ces gens que je vais aider. C’est mon moteur, mon leitmotiv. Ma famille compte pour moi, Ă©normĂ©ment, mais est-ce que je suis obligĂ© de choisir entre eux et ma carriĂšre ?Lorsqu’une voix fĂ©minine m’interpelle doucement, je relĂšve directement les yeux vers la porte de mon bureau et me dĂ©pĂȘche de dissimuler ma main couverte de la poche de glace. Eliana, je souffle presque avec soulagement lorsque je remarque le visage hĂąlĂ© de la petite interne sur qui j’ai pris soin de garder un Ɠil attentif. » J’ai retrouvĂ© en cette jeune femme beaucoup de celui que j’ai Ă©tĂ© Ă  l’époque de mon propre internat. DĂ©diĂ©e corps et Ăąme Ă  la mĂ©decine, elle en oublie de vivre sa vie en dehors de ces murs blancs. Comme moi, elle s’oublie dans son travail pour ne pas penser Ă  ce qui l’attend dehors. À l’époque, mon quotidien Ă  l’extĂ©rieur de l’hĂŽpital ne ressemblait strictement Ă  rien. Il n’était qu’un vague capharnaĂŒm sans aucun sens et je mourrais Ă  petit feu. C’est ma rencontre avec Langlois qui m’a permis de vivre autre chose. De faire autre chose. De comprendre que je passais Ă  cĂŽtĂ© des plus belles annĂ©es de ma vie, que je les gĂąchais. Et que je le regretterais amĂšrement plus tard, dans quelques annĂ©es. Quand il serait dĂ©finitivement trop tard. Alors j’ai compris que je devais aider Eliana Ă  saisir cette mĂȘme chose, Ă  voir au-delĂ  de sa blouse d’interne. Elle est jeune, belle, intelligente. Elle a de quoi faire tourner les tĂȘtes et vivre de grandes aventures. Mais ce soir, je me sens ĂȘtre un sacrĂ© hypocrite quand on me voit Ă  une heure pareille assis Ă  mon bureau. Le doux refrain de la vie en dehors de l’hĂŽpital me semble bien malhonnĂȘte venant de moi. Non, juste quelques papiers Ă  remplir, je rĂ©ponds vaguement. Une formalitĂ©. » En rĂ©alitĂ©, j’essaye juste de trouver de quoi excuser ma prĂ©sence ici pour ne pas rentrer chez moi et affronter mon Ă©poux. Tu as une petite mine, je remarque, la tĂȘte penchĂ©e sur le cĂŽtĂ©. Dure journĂ©e ? »Je ne peux m’empĂȘcher de tiquer lorsque la mĂ©tisse me demande de maniĂšre dĂ©tournĂ©e si j’ai un quelconque souci. Dans un coin de ma tĂȘte se dresse une liste incomplĂšte que je pourrais lui sortir mais un reste de pudeur m’en empĂȘche et je baisse les yeux sur ma main gauche encore cachĂ©e. Je maudis ce foutu accident de la route. MĂąchoires contractĂ©es, je relĂšve le regard jusqu’à mon interne et force un sourire fatiguĂ©. On ne peut pas dire que je sois le mari idĂ©al ces temps-ci, je rĂ©ponds, le ton amer et la mine dĂ©confite. Ni mĂȘme un pĂšre idĂ©al. En fait, je rate Ă  peu prĂšs tout ce qui est d’ordre privĂ©. Je suis venu ici en me faisant la promesse d’offrir Ă  ma famille une vie de rĂȘve et je me retrouve Ă  les abandonner. » Quelque part, j’avais cette piĂštre excuse du salaire plus que consĂ©quent qui nous aide Ă  vivre confortablement mais ça me dĂ©goĂ»tait rien que d’y penser. J’étais bien placĂ© pour savoir que l’argent ne fait pas le bonheur, loin de lĂ . Mon petit discours comme quoi tu dois t’ouvrir Ă  la vie et ne pas rester enfermĂ©e dans cet hĂŽpital me paraĂźt bien hypocrite tout Ă  coup, je ris faussement. Surtout quand on sait que je n’étais pas capable de faire de mĂȘme quand j’avais ton Ăąge et qu’aujourd’hui encore, je fais passer ma carriĂšre avant ceux qui me sont chers. » Mais qu’est-ce qui va pas chez moi, exactement ? Pourquoi est-ce que je dois bousiller tout ce qui me tient Ă  cƓur ? Est-ce que j’ai cette facultĂ© innĂ©e Ă  dĂ©truire tout ce que j’aime au final ? C’est assez navrant. PathĂ©tique. J’ai toujours voulu, dĂ©sirĂ© une famille parce que la mienne a Ă©tĂ© complĂštement nulle et, maintenant qu’on me l’a offerte, je suis juste en train de tout foutre en l’air. Minable. Je suis minable.© EKKINOX InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re I look up to you. + Aaron Dim 25 Mai - 445 I look up to you...Aaron & ElianaLorsque j'ai commencĂ© mes Ă©tudes de mĂ©decine, je ne savais pas prĂ©cisĂ©ment vers quelle discipline me destiner. L'oncologie apparaissait comme une Ă©vidence pour beaucoup. Mon petit-ami, mon merveilleux petit-ami, l'amour de ma vie Ă©tait mort de cette terrible maladie et tout le monde avait cette pensĂ©e saugrenue, que j'allais me diriger vers cette voie, dans l'espoir de sauver tous ceux atteint d'un cancer comme Aaron. J'Ă©tais incapable d'avoir ce raisonnement. Je ne voulais pas vivre ça toute ma vie. Bien sĂ»re, je ferais toujours tout pour que personne n'ait Ă  subir la mĂȘme chose que moi, tout pour que cette maladie fasse le moins de victime possible. Mais j'Ă©tais incapable d'ĂȘtre au premier rang. J'Ă©tais incapable de me rĂ©veiller jour aprĂšs jour et de faire face Ă  des gens victimes du mĂȘme mal. Cela n'avait rien Ă  voir avec la duretĂ© des Ă©tudes, la complexitĂ© du domaine. AprĂšs tout, mon frĂšre ne me qualifiait pas d' intello » pour rien. J'avais toujours Ă©tĂ© le genre de fille premiĂšre de la classe, major de promotion. Non, ce n'Ă©tait dĂ©finitivement pas ça qui m'avait bloquĂ©. Ce qui Ă©tait rĂ©ellement difficile, c'Ă©tait l'impact l'Ă©motionnel. Un impact que j'aurais Ă©tĂ© incapable d'endurer. La force dont je pouvais me targuer autrefois avait disparu avec lui. Si auparavant, je faisais toujours face Ă  tous les obstacles qui se prĂ©sentaient dans mon existence, avec force et dignitĂ©, j'ai eu tendance Ă  fuir lorsqu'il n'a plus Ă©tĂ©. Il Ă©tait une certitude dans mon monde et le perdre, c'Ă©tait perdre un repĂšre, une part de moi, une Ă©norme part. Bien sĂ»re, il y avait ma famille, une famille qui m'avait trouvĂ© en Somalie, mais c'Ă©tait diffĂ©rent. J'avais beau m'ĂȘtre toujours sentie Ă  ma place en son sein, je n'en restais pas moins non liĂ©e par le sang. Cela n'Ă©tait pas d'une importance majeure et cela n'en deviendrait jamais une, mais il y avait ce petit mais. Aaron et moi nous Ă©tions un tout. Nous aurions dĂ» ĂȘtre un tout pendant encore longtemps. Nous aurions du construire notre vie ensemble. Avec une famille Ă  nous, je n'aurais plus eu ce minuscule sentiment ne pas ĂȘtre totalement liĂ© Ă  un ensemble. Et la perte de cette idĂ©e fut aussi difficile Ă  accepter. J'avais la sensation de me trouver seule malgrĂ© le fait que d'ĂȘtre entourĂ©e. Je me suis sentie coupable de ressentir cela alors que j'avais tellement de monde auprĂšs de moi, mais je n'y pouvais rien. Ou du moins, je ne voulais rien y faire. Être triste, c'Ă©tait tellement plus facile que de lutter. Travailler, Ă©tait plus facile que vivre rĂ©ellement. J'ai presque perdu mon amour, ma passion pour la mĂ©decine. Je n'aurais pourtant jamais pensĂ© cela possible. Être mĂ©decin, c'Ă©tait mon rĂȘve de petite fille aprĂšs tout. Un rĂȘve pour lequel j'Ă©tais prĂȘte Ă  tant de sacrifices. Et pourtant avec cette surcharge, je ne rendais pas hommage Ă  ma passion. Tout Ă©tait devenu automatique, Ă©puisant et le plaisir devenait absent. Il fallait que je lĂšve le pied, que je trouve un moyen de le faire, d'une quelconque façon avant que cela ne soit trop tard. Petit Ă  petit, jour aprĂšs jour, un pas aprĂšs l'autre. Aaron a toujours Ă©tĂ© ce genre de mĂ©decin que petite je voulais devenir en grandissant. Comme ma mĂšre. Il a, non seulement un talent Ă©vident pour ce qu'il fait, mais il voue une vĂ©ritable passion pour son mĂ©tier. Un mĂ©tier qu'il aime, chĂ©rit et respecte. Un mĂ©tier pour lequel il s'est sacrifiĂ©. Et pourtant, lui a une vie, une famille. Des gens qui l'attendent le soir Ă  la maison, une personne spĂ©ciale avec qui tout partager. Il a tout ce que je n'ai pas, mais il est quand mĂȘme lĂ , tard et je ne peux m'empĂȘcher de me demander pourquoi. Grayson et Eliott, doivent pour sĂ»re se demander ce qui le retient ici. L'avantage lorsqu'on est mĂ©decin, c'est qu'il subsiste l'excuse toute faite j'ai une urgence ! Nos proches peuvent difficilement nous reprocher nos horaires de folies sans Ă©prouver des remords puisqu'on sauve des vies. Du coup, on s'en sort plus facilement sans doute. Mais bonne excuse ou pas, l'absence est bien rĂ©elle pour eux et ils finissent toujours par en pĂątir, pour au final, nous en tenir rigueur. Quoiqu'il en soit, Parker est tellement un modĂšle pour moi, que je le vois difficilement faire un faux pas, une erreur. Il doit avoir une bonne raison de se trouver encore ici. Lorsqu'il me demande pourquoi j'ai cette petite mine, je me contente d'une rĂ©ponse simple et circoncise pour Ă©viter de trop porter l'attention sur ma personne, chose que je dĂ©teste. Oui, grosse opĂ©ration. Mais aprĂšs une bonne nuit de sommeil, ça va aller ! » Puis, c'est avec satisfaction, que je constate que ma petite phrase a l'effet voulu, il parle ! Mon ravissement est pourtant de courte durĂ©e en vue de ses paroles. Je n'approuve aucunement ce qu'il dit lorsque il Ă©voque le fait de ne pas ĂȘtre un bon pĂšre et un bon mari, mais je le laisse nĂ©anmoins s'expliquer. À force de le mettre sur un piĂ©destal, je ne voyais sans doute pas qu'il Ă©tait bel et bien un ĂȘtre humain avec ses tracas. Je persiste quand mĂȘme Ă  penser que c'est une personne merveilleuse. Tout le monde a des hauts et des bas et ce n'est pas pour autant que ça fait de lui quelque un de mauvais. Ce n'est pas parce que tu travailles beaucoup en ce moment, que ça fait de toi quelque un de nĂ©gligeant. Tu as besoin de trouver ton rythme Ă  New-York c'est tout. On veut tous bien faire, moi la premiĂšre, mais il ne faut pas trop se forcer, aprĂšs on perd le plaisir d'opĂ©rer. » Je n'arrivais pas Ă  croire que c'Ă©tait moi qui jouais ce rĂŽle auprĂšs de lui. Je me tus donc pour le laisser continuer. Il m'Ă©voqua l'ironie de la situation lorsqu'il me conseillait auparavant de ne pas vivre Ă  l'hĂŽpital alors que lui s'y trouvait toujours. Quelque part, il avait sans doute raison, cependant je n'Ă©tais pas vraiment d'accord avec le fait qu'il porte un jugement aussi difficile sur sa personne. Si tu veux mon avis, je te trouve un peu trop dure avec toi-mĂȘme. Ce n'est pas facile d'arriver dans un nouvel hĂŽpital. Et mĂȘme si je ne suis pas titulaire, je pense avoir une idĂ©e de ce que tu ressens. Les internes de ce programme de chirurgie sont dingues. Il faut te faire une place, mais en mĂȘme temps tu veux vivre ta vie. » Je marquais une pause pour au final enfin venir m'installer sur la chaise qui lui faisait face. Au moins, tu t'en rends compte. MĂȘme si je doute que tu fasses vraiment passer ton mĂ©tier avant ta famille. Tu as peut-ĂȘtre cette impression, mais si je te demandais ce que tu ferais entre une chirurgie et le spectacle de fin d'annĂ©e de ton fils, tu choisirais Eliott combien mĂȘme ce genre d'Ă©vĂ©nement n'est pas stimulant. » dis-je ne souriant. Et je ne le dirais jamais assez Ă  qui que ce soit. Profite de ta personne. Profites en Ă  fond. C'est un ordre ! » m'exclamais-je. Il avait la chance de toujours avoir celui qu'il aimait Ă  ses cĂŽtĂ©s, il n'avait pas le droit de gaspiller son temps Ă  se morfondre. Sinon tu vas finir comme moi ! Si je n'Ă©tais pas allergique aux chats, je serais sans doute vieille fille et avec une dizaine de ces spĂ©cimens ! » plaisantais-je. Ma vie n'Ă©tait pas aussi triste qu'avant. Il y avait bien ce futur rendez-vous qui m'excitait un peu et qui me fit lĂ©gĂšrement sourire, mais je n'Ă©tais en rien rassurĂ©e sur mon futur. Je me voyais toujours seule. Lui avait la chance d'avoir cette bulle, cette famille dont j'avais fait le deuil avec Aaron. Et puis, qu'est-ce-qui te met autant la pression, tu es l'un des meilleurs neurochirurgiens de l'hĂŽpital si ce n'est le meilleur ? Ils t'ont voulu quand mĂȘme ! » avançais je. C'est vrai, ils avaient acceptĂ© sa candidature dans ce grand hĂŽpital, ce qui en soit n'Ă©tait pas rien. Cela aurait dĂ» le rendre plus confiant alors pourquoi travailler autant. Je voulais me montrer plus prĂ©cises dans mes questions, mais j'avais peur de me montrer trop indiscrĂšte. À moins que tu ne sois nostalgique de ton internat ? Tu voulais de nouveau savoir ce que c'Ă©tait d'avoir l'hĂŽpital comme maison ? » Une petite plaisanterie que j'espĂ©rais ne pas ĂȘtre de trop. Le but Ă©tait d'allĂ©ger l'atmosphĂšre. Il devait savoir qu'il pouvait me parler de tout et que ce n'Ă©tait pas forcĂ©ment toujours Ă  moi de m'appuyer sur lui. © Grey WIND. Contenu sponsorisĂ© Empire State of Mind Sujet Re I look up to you. + Aaron I look up to you. + Aaron Page 1 sur 1Permission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forumNEW YORK CITY LIFE Archives Corbeille Bac de recyclage Combiende temps dure un semestre au collĂšge? L'annĂ©e acadĂ©mique est gĂ©nĂ©ralement divisĂ©e en une ou plusieurs pĂ©riodes, les pĂ©riodes sont nommĂ©es selon leur durĂ©e, un pĂ©riode de six mois s'appelle semestre, un pĂ©riode de quatre mois, trimestre, un pĂ©riode de trois mois, trimestre, un pĂ©riode de deux mois, bimestriel. Combien d'annĂ©es font 8 semestres Ă  Le deal Ă  ne pas rater Cartes PokĂ©mon sortie d’un nouveau coffret Ultra Premium ... Voir le deal NEW YORK CITY LIFE Archives Corbeille Bac de recyclagePartagez AuteurMessageInvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet I look up to you. + Aaron Lun 5 Mai - 2033 I look up to you...Aaron & ElianaÉchec. La derniĂšre opĂ©ration fut un Ă©chec total. Son cƓur est irrĂ©parable et cet homme se voit condamnĂ© Ă  attendre. Attendre dans l’angoisse cet appel, qui lui annoncerait qu’il y a un coeur disponible pour lui. Attendre dans l’espoir que quelque un perde la vie pour qu’il puisse poursuivre la sienne. La culpabilitĂ© est prĂ©sente, mais peut-on lui reprocher de vouloir survivre, de vouloir voir ses enfants grandir, se marier, avoir Ă  leur tour des enfants ? Non bien sĂ»re que non. Il veut vivre, c’est son droit le plus lĂ©gitime. Et l’attente est un supplice, mais elle n’est rien Ă  cotĂ© de celui que provoquerait la mort. Sa famille se tient lĂ , derriĂšre cette porte tandis que je poursuis mon examen clinique. Je reporte toutes les constantes, vĂ©rifie consciencieusement les Ă©volutions, ses traitements et puis je m’en vais invitant la famille Ă  de nouveau se rendre dans la chambre. Ils ne disent rien, ne me demandent rien. Une femme se contente de me faire un sourire forcĂ© que je lui rends, puis dĂ©tourne rapidement le regard sans doute par peur de lire quelque chose dans le mien. Je sais qu’il ne trahit rien, je suis trop professionnelle, trop bien entrainĂ© pour laisser transparaitre la moindre Ă©motion et pourtant je souffre moi aussi. À ma façon, Ă  des proportions moindres, mais je peux m’empĂȘcher de ressentir cette mĂȘme douleur sourde. Je n’ai que vingt-quatre-ans, mais je n’arrive plus Ă  dĂ©nombrer le nombre de patients que j’ai vu dans cet Ă©tat, si proche de la mort. Pourtant, je m’étais promis de tenir le compte, de ne pas oublier les noms, les visages. Comme une motivation, pour que jamais je ne diminue les efforts, pour que jamais je ne cesse de persĂ©vĂ©rer, de m’amĂ©liorer. Mais mĂȘme cette mĂ©moire infaillible, qui n’oubliait rien des livres de mĂ©decine, des pathologies, des traitement n’avait pas rĂ©ussi Ă  retenir le nombre de mes patients qui sont passĂ©s dans l’au-delĂ . C’était impossible et j’ai finit par l’accepter. La mort fait partie de la vie, elle appartient Ă  toute existence humaine et en tant que mĂ©decin, nous le voyions peut-ĂȘtre mieux que quiconque. Chaque jour nous y sommes confrontĂ©s, jusqu’à y ĂȘtre habituĂ©. Et pourtant, je doute pouvoir un jour me faire Ă  la cette peine, Ă  ce sentiment d’échec lorsque l’un de mes patients meurt ou que son traitement Ă©choue. On me dit qu’avec le temps, ça passe, qu’au bout d’un moment, cela devient un peu plus facile. Et je leurs rĂ©ponds moi que si je n’arrive pas Ă  omettre cette douleur alors que je ne suis que l’interne, comment se dĂ©rouleront les choses lorsque j’aurais la pleine responsabilitĂ© d’un patient ? Aujourd’hui, je peux toujours me dire que la dĂ©cision de mon chef n’était pas la bonne, qu’il n’avait pas une bonne connaissance du dossier, mais quelles excuses aurais-je moi une fois titulaires ? L’hĂŽpital baigne dans un silence morbide, inquiĂ©tant. Ma garde est finit, mais je n’ai aucune envie de rentrer chez moi et de me retrouver seule avec moi-mĂȘme. Personne ne m’attend et je ne suis pas pressĂ©e de me retrouver dans cet immense appartement aussi confortable soit-il. Mais, les couloirs sont dĂ©serts et ce n’est sans doute pas non plus ici que je trouverais quelque un pour me tenir compagnie. D’un pas nonchalant, je me dirige vers les vestiaires. Au moins, je vais en fin pouvoir abandonner cette tenue de bloc. Ce vert est affreux, je ne sais mĂȘme pas comment j'ai pu m'y habituer. Si c’était moi qui dĂ©cidait de la tenue des chirurgiens, ce ne serait dĂ©finitivement pas ça que je choisirais. Mais qu’importe, trĂšs vite, l'ensemble sera au fond d’un panier pour la laverie et je pourrais de nouveau adopter une tenue Ă  mon goĂ»t. Un regard dans le miroir m'informe, que quelques heures de sommeil ne me feraient aucun mal. Si j'Ă©tais comme la plupart de mes co-internes, je ne me soucierais sans doute pas de ces dĂ©tails. Je rentre chez moi aprĂšs tout, mais avec mes tendances perfectionnistes, il est hors de question Ă  mes yeux d'avoir un visage de dĂ©terrĂ© dans le ferry pour Manhattan. Je prends donc soin de me remaquiller lĂ©gĂšrement, en insistant bien sur mes cernes, bien que le maquillage ne suffit pas Ă  masquer totalement les traces de fatigue sur mon visage. Un peu de poudre, du baume Ă  lĂšvre et j'ai l'air plus prĂ©sentable de cette façon. Le tout m'a pris une quinzaine de minutes. Je soupire, le prochain ferry arrive dans un quart d'heure et je n'ai absolument pas le temps de l'attraper. Il faut que j'attende une heure de plus Ă  l'hĂŽpital et cette idĂ©e m'Ă©puise. Si auparavant, c'Ă©tait mon lieu de refuge, je n'ai ce soir pas l'envie d'y rester, ce temps est un peu rĂ©volu heureusement. Ma vie va un peu mais mieux, mais je reste dĂ©pitĂ©e. J'enfile maladroitement les bottines hors de prix que ma mĂšre m'a envoyĂ© et je me dĂ©cide Ă  faire un tour en ville. Elles auront plus d'utilitĂ© lĂ -bas sans doute. Je sors si peu que toutes les magnifiques piĂšces de ma garde robe y restent. Je m'efforce de toujours avoir de beaux vĂȘtement quand je viens travailler, mais ça ne sert Ă  rien puisque je dois constamment me changer. Ce n'Ă©tait pas Ă  l'hĂŽpital que j'allais rendre hommage Ă  ma passion pour la mode, mais tant pis. Peu perdre mon temps au maximum, je dĂ©cide de prendre la sortie la plus Ă©loignĂ©e et de passer par l'Ă©tage de neurochirurgie. Le silence y est ponctuĂ© par le bruit des machines, mais je suis habituĂ©e et je ne bronche pas continuant mon chemin perdu dans mes pensĂ©es. Je remarque juste de la lumiĂšre en passant devant le bureau du Dr Parker-Langlois. Il est dĂ©jĂ  tard. Habituellement les titulaires ne restent pas si longtemps et je sais qu'il n'est pas de garde ce soir. Je m'approche doucement de la porte et je me dĂ©cide Ă  frapper quelques coups. La porte est entrouverte. J'hĂ©site un instant, mais ne tenant plus, je passe ma tĂȘte par la porte. Il est lĂ . Docteur Parker... » commençais-je. Nous avions dĂ©passĂ© le stade des formalitĂ©s, mais on se savait jamais si quelque un arrivait dans le couloir. Je ne voulais pas me taper une vieille rumeur parce que j'Ă©tais un peu familiĂšre avec un mĂ©decin chef. Sans invitation de sa part pourtant, je m'engouffre dans son bureau et referme la porte derriĂšre moi. Je lui adresse un sourire d'excuse, mais je doute vraiment qu'il m'en veuille. Qu'est-ce-que tu fais encore ici aussi tard ? » lui demandais-je un peu Ă©tonnĂ©e. Tu es de garde ? » Je connaissais la rĂ©ponse Ă  cette question et sa mine un peu triste me confirma que ce n'Ă©tait sans doute pas pour ça qu'il Ă©tait encore Ă  l'hĂŽpital. Au moins on Ă©tait deux Ă  ne pas en mener large ici. Je me demande vraiment ce qu'il a et la meilleure solution pour le savoir est sans doute de lui demander. Qu'est ce que tu as ? » Je parlais doucement, comme par peur de me faire surprendre et je ris Ă  cette idĂ©e avant de me concentrer de nouveau sur celui qui me faisait face. Je ne m'Ă©tais pas encore assise, j'attendais son invitation bizarrement. Il semblait un peu ailleurs et j'espĂ©rais que ma prĂ©sence ne soit pas de trop. © Grey Ă©dition par Eliana J. Wellington le Jeu 22 Mai - 029, Ă©ditĂ© 1 fois InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re I look up to you. + Aaron Sam 10 Mai - 1208 i look up to silence m’entourant est le bienvenu. Un peu de calme arrive comme Ă  faire taire tout ce tumulte Ă  l’intĂ©rieur de mon crĂąne et j’ai l’impression de pouvoir enfin respirer. Ma journĂ©e est terminĂ©e, j’ai fait ma derniĂšre opĂ©ration voilĂ  une demi-heure et je suis assis Ă  mon bureau. Immobile, penchĂ© sur des papiers que je n’ai mĂȘme pas pris la peine de lire. Ma main gauche est enveloppĂ©e dans une serviette humide sur laquelle j’ai posĂ© une poche de glace. La douleur a Ă©tĂ© lancinante et j’ai pris peur. Si pendant l’opĂ©ration tout est bien allĂ©, une fois sorti du bloc j’ai cru que mon bras tout entier chauffait Ă  blanc. C’était insupportable. Ma premiĂšre rĂ©action a Ă©tĂ© de paniquer. Je ne croyais pas avoir Ă  ressentir Ă  nouveau une telle douleur mais le fait est que je la sollicite trop ces derniers temps. Depuis mon arrivĂ©e Ă  New York, je ne lui ai pas vraiment laissĂ© le temps de s’habituer. Ma rééducation a Ă©tĂ© longue et fastidieuse, horrible. Et cette douleur m’a ramenĂ© Ă  cette pĂ©riode oĂč je ne pouvais tout simplement plus me servir de cette main. Qu’adviendrait-il si elle se paralysait durant une intervention ? Que se passerait-il si je ne pouvais dĂ©finitivement plus opĂ©rer ? Toutes ces questions sans rĂ©ponse m’angoissent et je n’arrive pas vraiment Ă  calmer cette panique sourde Ă  l’intĂ©rieur de moi. MĂȘme si, aprĂšs deux cachets, tout semble s’ĂȘtre Ă©vanoui, je reste paralysĂ© d’effroi. Je ne veux pas perdre mon travail. Je ne peux pas me le permettre maintenant que j’ai une famille. Je ne suis plus tout seul, je dois m’occuper de Grayson, d’Eliott. Subvenir Ă  leurs besoins. Et comment je ferais si je perdais mon tout nouveau poste ici, Ă  l’hĂŽpital ? J’aurais pu rentrer plus tĂŽt ce soir si je n’avais pas eu mal Ă  la main. Encore une fois, j’aurais ratĂ© le coucher du petit mais j’aurais eu plus de temps avec mon Ă©poux. Époux que je dĂ©laisse et abandonne ces derniers jours au profit d’un emploi prenant et qui m’accapare trop. Je le sais, je le sens. Je vois dans son regard que ses espoirs sont meurtris, qu’il se sent seul. Mais voilĂ , je ne peux pas ne pas me dĂ©mener pour ce poste. Je dois me faire ma place au sein de cet hĂŽpital et ce n’est pas chose aisĂ©e quand on vient d’un pays Ă©tranger et qu’on dĂ©barque, belle gueule toute souriante, en Ă©tant si jeune et surtout si douĂ©. Et puis, je dois avouer Ă©galement que je ne tiens pas Ă  ce que Gray sache pour ma main. Il s’inquiĂ©terait encore plus qu’il ne le fait dĂ©jĂ  et cette discussion tournerait Ă  la dispute. Et je n’ai pas besoin d’une dispute en ce moment, surtout pas avec mon mari. Alors, comme un lĂąche, j’ai prĂ©fĂ©rĂ© la fuite. J’ai prĂ©fĂ©rĂ© rester assis, seul, dans mon bureau plutĂŽt que de jouer la comĂ©die une fois rentrĂ©. J’ai honte et mon comportement est inadmissible, mais je n’ai pas la force ni le courage de l’affronter. De l’entendre dire que mon travail va me tuer. Qu’il me faut arrĂȘter avant qu’il ne soit trop tard. Mon travail est la seule chose que j’ai accompli de bout en bout, tout seul. Comme un grand. C’est ma toute premiĂšre fiertĂ© aprĂšs des annĂ©es d’acharnement. Qu’est-ce que je deviendrais si je n’avais plus ça ? Pendant tous ces mois de convalescence, j’ai bien compris que je pouvais ĂȘtre un pĂšre, un fiancĂ© Ă©galement. Que c’était lĂ  des rĂŽles magiques et qui me combleraient de bonheur. Vraiment. Mais, en Ă©tant honnĂȘte au moins avec moi-mĂȘme, je ne supporterais pas la vie d’homme au foyer Ă  la longue. J’ai besoin de travailler, de me lever le matin en pensant Ă  tous ces gens que je vais aider. C’est mon moteur, mon leitmotiv. Ma famille compte pour moi, Ă©normĂ©ment, mais est-ce que je suis obligĂ© de choisir entre eux et ma carriĂšre ?Lorsqu’une voix fĂ©minine m’interpelle doucement, je relĂšve directement les yeux vers la porte de mon bureau et me dĂ©pĂȘche de dissimuler ma main couverte de la poche de glace. Eliana, je souffle presque avec soulagement lorsque je remarque le visage hĂąlĂ© de la petite interne sur qui j’ai pris soin de garder un Ɠil attentif. » J’ai retrouvĂ© en cette jeune femme beaucoup de celui que j’ai Ă©tĂ© Ă  l’époque de mon propre internat. DĂ©diĂ©e corps et Ăąme Ă  la mĂ©decine, elle en oublie de vivre sa vie en dehors de ces murs blancs. Comme moi, elle s’oublie dans son travail pour ne pas penser Ă  ce qui l’attend dehors. À l’époque, mon quotidien Ă  l’extĂ©rieur de l’hĂŽpital ne ressemblait strictement Ă  rien. Il n’était qu’un vague capharnaĂŒm sans aucun sens et je mourrais Ă  petit feu. C’est ma rencontre avec Langlois qui m’a permis de vivre autre chose. De faire autre chose. De comprendre que je passais Ă  cĂŽtĂ© des plus belles annĂ©es de ma vie, que je les gĂąchais. Et que je le regretterais amĂšrement plus tard, dans quelques annĂ©es. Quand il serait dĂ©finitivement trop tard. Alors j’ai compris que je devais aider Eliana Ă  saisir cette mĂȘme chose, Ă  voir au-delĂ  de sa blouse d’interne. Elle est jeune, belle, intelligente. Elle a de quoi faire tourner les tĂȘtes et vivre de grandes aventures. Mais ce soir, je me sens ĂȘtre un sacrĂ© hypocrite quand on me voit Ă  une heure pareille assis Ă  mon bureau. Le doux refrain de la vie en dehors de l’hĂŽpital me semble bien malhonnĂȘte venant de moi. Non, juste quelques papiers Ă  remplir, je rĂ©ponds vaguement. Une formalitĂ©. » En rĂ©alitĂ©, j’essaye juste de trouver de quoi excuser ma prĂ©sence ici pour ne pas rentrer chez moi et affronter mon Ă©poux. Tu as une petite mine, je remarque, la tĂȘte penchĂ©e sur le cĂŽtĂ©. Dure journĂ©e ? »Je ne peux m’empĂȘcher de tiquer lorsque la mĂ©tisse me demande de maniĂšre dĂ©tournĂ©e si j’ai un quelconque souci. Dans un coin de ma tĂȘte se dresse une liste incomplĂšte que je pourrais lui sortir mais un reste de pudeur m’en empĂȘche et je baisse les yeux sur ma main gauche encore cachĂ©e. Je maudis ce foutu accident de la route. MĂąchoires contractĂ©es, je relĂšve le regard jusqu’à mon interne et force un sourire fatiguĂ©. On ne peut pas dire que je sois le mari idĂ©al ces temps-ci, je rĂ©ponds, le ton amer et la mine dĂ©confite. Ni mĂȘme un pĂšre idĂ©al. En fait, je rate Ă  peu prĂšs tout ce qui est d’ordre privĂ©. Je suis venu ici en me faisant la promesse d’offrir Ă  ma famille une vie de rĂȘve et je me retrouve Ă  les abandonner. » Quelque part, j’avais cette piĂštre excuse du salaire plus que consĂ©quent qui nous aide Ă  vivre confortablement mais ça me dĂ©goĂ»tait rien que d’y penser. J’étais bien placĂ© pour savoir que l’argent ne fait pas le bonheur, loin de lĂ . Mon petit discours comme quoi tu dois t’ouvrir Ă  la vie et ne pas rester enfermĂ©e dans cet hĂŽpital me paraĂźt bien hypocrite tout Ă  coup, je ris faussement. Surtout quand on sait que je n’étais pas capable de faire de mĂȘme quand j’avais ton Ăąge et qu’aujourd’hui encore, je fais passer ma carriĂšre avant ceux qui me sont chers. » Mais qu’est-ce qui va pas chez moi, exactement ? Pourquoi est-ce que je dois bousiller tout ce qui me tient Ă  cƓur ? Est-ce que j’ai cette facultĂ© innĂ©e Ă  dĂ©truire tout ce que j’aime au final ? C’est assez navrant. PathĂ©tique. J’ai toujours voulu, dĂ©sirĂ© une famille parce que la mienne a Ă©tĂ© complĂštement nulle et, maintenant qu’on me l’a offerte, je suis juste en train de tout foutre en l’air. Minable. Je suis minable.© EKKINOX InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re I look up to you. + Aaron Dim 25 Mai - 445 I look up to you...Aaron & ElianaLorsque j'ai commencĂ© mes Ă©tudes de mĂ©decine, je ne savais pas prĂ©cisĂ©ment vers quelle discipline me destiner. L'oncologie apparaissait comme une Ă©vidence pour beaucoup. Mon petit-ami, mon merveilleux petit-ami, l'amour de ma vie Ă©tait mort de cette terrible maladie et tout le monde avait cette pensĂ©e saugrenue, que j'allais me diriger vers cette voie, dans l'espoir de sauver tous ceux atteint d'un cancer comme Aaron. J'Ă©tais incapable d'avoir ce raisonnement. Je ne voulais pas vivre ça toute ma vie. Bien sĂ»re, je ferais toujours tout pour que personne n'ait Ă  subir la mĂȘme chose que moi, tout pour que cette maladie fasse le moins de victime possible. Mais j'Ă©tais incapable d'ĂȘtre au premier rang. J'Ă©tais incapable de me rĂ©veiller jour aprĂšs jour et de faire face Ă  des gens victimes du mĂȘme mal. Cela n'avait rien Ă  voir avec la duretĂ© des Ă©tudes, la complexitĂ© du domaine. AprĂšs tout, mon frĂšre ne me qualifiait pas d' intello » pour rien. J'avais toujours Ă©tĂ© le genre de fille premiĂšre de la classe, major de promotion. Non, ce n'Ă©tait dĂ©finitivement pas ça qui m'avait bloquĂ©. Ce qui Ă©tait rĂ©ellement difficile, c'Ă©tait l'impact l'Ă©motionnel. Un impact que j'aurais Ă©tĂ© incapable d'endurer. La force dont je pouvais me targuer autrefois avait disparu avec lui. Si auparavant, je faisais toujours face Ă  tous les obstacles qui se prĂ©sentaient dans mon existence, avec force et dignitĂ©, j'ai eu tendance Ă  fuir lorsqu'il n'a plus Ă©tĂ©. Il Ă©tait une certitude dans mon monde et le perdre, c'Ă©tait perdre un repĂšre, une part de moi, une Ă©norme part. Bien sĂ»re, il y avait ma famille, une famille qui m'avait trouvĂ© en Somalie, mais c'Ă©tait diffĂ©rent. J'avais beau m'ĂȘtre toujours sentie Ă  ma place en son sein, je n'en restais pas moins non liĂ©e par le sang. Cela n'Ă©tait pas d'une importance majeure et cela n'en deviendrait jamais une, mais il y avait ce petit mais. Aaron et moi nous Ă©tions un tout. Nous aurions dĂ» ĂȘtre un tout pendant encore longtemps. Nous aurions du construire notre vie ensemble. Avec une famille Ă  nous, je n'aurais plus eu ce minuscule sentiment ne pas ĂȘtre totalement liĂ© Ă  un ensemble. Et la perte de cette idĂ©e fut aussi difficile Ă  accepter. J'avais la sensation de me trouver seule malgrĂ© le fait que d'ĂȘtre entourĂ©e. Je me suis sentie coupable de ressentir cela alors que j'avais tellement de monde auprĂšs de moi, mais je n'y pouvais rien. Ou du moins, je ne voulais rien y faire. Être triste, c'Ă©tait tellement plus facile que de lutter. Travailler, Ă©tait plus facile que vivre rĂ©ellement. J'ai presque perdu mon amour, ma passion pour la mĂ©decine. Je n'aurais pourtant jamais pensĂ© cela possible. Être mĂ©decin, c'Ă©tait mon rĂȘve de petite fille aprĂšs tout. Un rĂȘve pour lequel j'Ă©tais prĂȘte Ă  tant de sacrifices. Et pourtant avec cette surcharge, je ne rendais pas hommage Ă  ma passion. Tout Ă©tait devenu automatique, Ă©puisant et le plaisir devenait absent. Il fallait que je lĂšve le pied, que je trouve un moyen de le faire, d'une quelconque façon avant que cela ne soit trop tard. Petit Ă  petit, jour aprĂšs jour, un pas aprĂšs l'autre. Aaron a toujours Ă©tĂ© ce genre de mĂ©decin que petite je voulais devenir en grandissant. Comme ma mĂšre. Il a, non seulement un talent Ă©vident pour ce qu'il fait, mais il voue une vĂ©ritable passion pour son mĂ©tier. Un mĂ©tier qu'il aime, chĂ©rit et respecte. Un mĂ©tier pour lequel il s'est sacrifiĂ©. Et pourtant, lui a une vie, une famille. Des gens qui l'attendent le soir Ă  la maison, une personne spĂ©ciale avec qui tout partager. Il a tout ce que je n'ai pas, mais il est quand mĂȘme lĂ , tard et je ne peux m'empĂȘcher de me demander pourquoi. Grayson et Eliott, doivent pour sĂ»re se demander ce qui le retient ici. L'avantage lorsqu'on est mĂ©decin, c'est qu'il subsiste l'excuse toute faite j'ai une urgence ! Nos proches peuvent difficilement nous reprocher nos horaires de folies sans Ă©prouver des remords puisqu'on sauve des vies. Du coup, on s'en sort plus facilement sans doute. Mais bonne excuse ou pas, l'absence est bien rĂ©elle pour eux et ils finissent toujours par en pĂątir, pour au final, nous en tenir rigueur. Quoiqu'il en soit, Parker est tellement un modĂšle pour moi, que je le vois difficilement faire un faux pas, une erreur. Il doit avoir une bonne raison de se trouver encore ici. Lorsqu'il me demande pourquoi j'ai cette petite mine, je me contente d'une rĂ©ponse simple et circoncise pour Ă©viter de trop porter l'attention sur ma personne, chose que je dĂ©teste. Oui, grosse opĂ©ration. Mais aprĂšs une bonne nuit de sommeil, ça va aller ! » Puis, c'est avec satisfaction, que je constate que ma petite phrase a l'effet voulu, il parle ! Mon ravissement est pourtant de courte durĂ©e en vue de ses paroles. Je n'approuve aucunement ce qu'il dit lorsque il Ă©voque le fait de ne pas ĂȘtre un bon pĂšre et un bon mari, mais je le laisse nĂ©anmoins s'expliquer. À force de le mettre sur un piĂ©destal, je ne voyais sans doute pas qu'il Ă©tait bel et bien un ĂȘtre humain avec ses tracas. Je persiste quand mĂȘme Ă  penser que c'est une personne merveilleuse. Tout le monde a des hauts et des bas et ce n'est pas pour autant que ça fait de lui quelque un de mauvais. Ce n'est pas parce que tu travailles beaucoup en ce moment, que ça fait de toi quelque un de nĂ©gligeant. Tu as besoin de trouver ton rythme Ă  New-York c'est tout. On veut tous bien faire, moi la premiĂšre, mais il ne faut pas trop se forcer, aprĂšs on perd le plaisir d'opĂ©rer. » Je n'arrivais pas Ă  croire que c'Ă©tait moi qui jouais ce rĂŽle auprĂšs de lui. Je me tus donc pour le laisser continuer. Il m'Ă©voqua l'ironie de la situation lorsqu'il me conseillait auparavant de ne pas vivre Ă  l'hĂŽpital alors que lui s'y trouvait toujours. Quelque part, il avait sans doute raison, cependant je n'Ă©tais pas vraiment d'accord avec le fait qu'il porte un jugement aussi difficile sur sa personne. Si tu veux mon avis, je te trouve un peu trop dure avec toi-mĂȘme. Ce n'est pas facile d'arriver dans un nouvel hĂŽpital. Et mĂȘme si je ne suis pas titulaire, je pense avoir une idĂ©e de ce que tu ressens. Les internes de ce programme de chirurgie sont dingues. Il faut te faire une place, mais en mĂȘme temps tu veux vivre ta vie. » Je marquais une pause pour au final enfin venir m'installer sur la chaise qui lui faisait face. Au moins, tu t'en rends compte. MĂȘme si je doute que tu fasses vraiment passer ton mĂ©tier avant ta famille. Tu as peut-ĂȘtre cette impression, mais si je te demandais ce que tu ferais entre une chirurgie et le spectacle de fin d'annĂ©e de ton fils, tu choisirais Eliott combien mĂȘme ce genre d'Ă©vĂ©nement n'est pas stimulant. » dis-je ne souriant. Et je ne le dirais jamais assez Ă  qui que ce soit. Profite de ta personne. Profites en Ă  fond. C'est un ordre ! » m'exclamais-je. Il avait la chance de toujours avoir celui qu'il aimait Ă  ses cĂŽtĂ©s, il n'avait pas le droit de gaspiller son temps Ă  se morfondre. Sinon tu vas finir comme moi ! Si je n'Ă©tais pas allergique aux chats, je serais sans doute vieille fille et avec une dizaine de ces spĂ©cimens ! » plaisantais-je. Ma vie n'Ă©tait pas aussi triste qu'avant. Il y avait bien ce futur rendez-vous qui m'excitait un peu et qui me fit lĂ©gĂšrement sourire, mais je n'Ă©tais en rien rassurĂ©e sur mon futur. Je me voyais toujours seule. Lui avait la chance d'avoir cette bulle, cette famille dont j'avais fait le deuil avec Aaron. Et puis, qu'est-ce-qui te met autant la pression, tu es l'un des meilleurs neurochirurgiens de l'hĂŽpital si ce n'est le meilleur ? Ils t'ont voulu quand mĂȘme ! » avançais je. C'est vrai, ils avaient acceptĂ© sa candidature dans ce grand hĂŽpital, ce qui en soit n'Ă©tait pas rien. Cela aurait dĂ» le rendre plus confiant alors pourquoi travailler autant. Je voulais me montrer plus prĂ©cises dans mes questions, mais j'avais peur de me montrer trop indiscrĂšte. À moins que tu ne sois nostalgique de ton internat ? Tu voulais de nouveau savoir ce que c'Ă©tait d'avoir l'hĂŽpital comme maison ? » Une petite plaisanterie que j'espĂ©rais ne pas ĂȘtre de trop. Le but Ă©tait d'allĂ©ger l'atmosphĂšre. Il devait savoir qu'il pouvait me parler de tout et que ce n'Ă©tait pas forcĂ©ment toujours Ă  moi de m'appuyer sur lui. © Grey WIND. Contenu sponsorisĂ© Empire State of Mind Sujet Re I look up to you. + Aaron I look up to you. + Aaron Page 1 sur 1Permission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forumNEW YORK CITY LIFE Archives Corbeille Bac de recyclage Effectuerl’étude de marchĂ© d’une laverie Le secteur de la laverie : un marchĂ© en demi-teinte. La laverie est le plus souvent une laverie automatique, c’est-Ă -dire en libre-service. Elle consiste Ă  mettre Ă  disposition du public des machines Ă  laver le linge, des essoreuses centrifuges, des sĂšche-linge utilisables sans que la
ï»żBonsoir Ă  tous, quelqu'un connaĂźtrait par hasard la durĂ©e d'une machine qu'on lance qui comprend prĂ©lavage, lavage et essorage?J'ai lancĂ© une machine mais je me suis rendu compte que j'ai oubliĂ© de mettre la lessive -_- et donc je suis parti chercher ce qu'il faut chez moi, mais je voudrais savoir dans combien de temps ça sera fini pour y retourner et la relancer? Pour pas arriver un siĂšcle trop tĂŽt ou trop tard Quelqu'un saurait m'aider? Ce serait vraiment gentil de sa part Un trĂšs grand merci d'avance ... tu as lancĂ© une 40 ? 60 ? 70 ? 90 ? ...... De retour Ă  la laverie, ton linge ne sera plus lĂ . Laisse tomber. Exact, faut prĂ©voir trĂšs prĂ©cisĂ©ment ton excursion si tu veux pas te faire voler ton linge. j'en ai lancĂ© deux Ă  40 et une Ă  60mais sinon y a aucun risque de vol , je suis dans un quartier complĂštement dĂ©sertique rĂ©sidentiel, avec 90% de vieux xD si un paumĂ© passe par la laverie, il n'ira pas voler des bĂȘtes habits x ça dure plus au moins une demi heure? 3/4h? une heure? une heure et demi? ...bon, je vais y aller, ça fait genre un peu plus de 40 minutes, on verra bien le rĂ©sultat /jvous dit combien ça aura durĂ© si c'est pas encore fini quand j'arrive x Ă  toute en fait ça s'Ă©tait arrĂȘtĂ© depuis un moment... donc ça dure moins de 40min... a++ Victime de harcĂšlement en ligne comment rĂ©agir ?
. 286 441 239 341 165 7 120 255

combien de temps dure une machine en laverie