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Jâen suis plutĂŽt fier mĂȘme si je sais parfaitement quâelles ne sont en aucun cas esthĂ©tiques ni mĂȘme fonciĂšrement jolies. Jâai dĂ©jĂ essayĂ© maintes et maintes fois de les vendre contre un peu dâargent mais chacune de ces tentatives sâest soldĂ©e par un vĂ©ritable Ă©chec cuisant. Tant pis. Moi, je les aime bien mes petites figurines. Parfois, je leur invente des histoires dans un coin de ma tĂȘte. Je leur crĂ©e une vie, des relations. Par exemple, il y a GalilĂ©e, la vĂ©ritable catin de la ville. Elle a dĂ» passer dans le lit dâĂ peu prĂšs tous les hommes riches de la ville â mĂȘme les mariĂ©s et pĂšres de famille. Mais elle ignore que Titouan, simple paysan sans le sou, lui voue un amour dĂ©sespĂ©rĂ©. Il va finir par se suicider, je crois. Il est Ă deux doigts de sâouvrir les veines, le pauvre ! Pourtant ce serait dommage parce que Morgana, la fromagĂšre, en pince pour lui depuis longtemps et ne sait pas trop comment le lui avouer. Hier, ils se sont pourtant rencontrĂ©s au cafĂ© du coin, pour discuter autour dâun verre. La pauvre brunette en est ressortie le cĆur amochĂ© â Titouan nâavait fait que lui parler de sa chĂšre et tendre GalilĂ©e, les yeux brillants et la voix vibrante dâamour. Quel idiot. En plus, il a dĂ» courir partout en rentrant chez lui parce que lâenclos Ă cochons sâĂ©tait ouvert peu avant dans lâaprĂšs-midi. Il Ă©tait marrant Ă hurler aprĂšs ces pauvres bĂȘtes roses maculĂ©es de boue. Jâesquisse un sourire tandis que de la pointe dâun cure-dent, je creuse les yeux et la bouche du visage de mon nouvel arrivant dans la ville de Clifftown â aprĂšs tout, câest moi qui lâai créée. Un Ă©clair de lumiĂšre blanche me fait lever les yeux de ma petite figurine encore humide et je fronce le sourcils. Mâessuyant les mains sur mon vieux tablier blanc â qui ne lâest plus vraiment depuis bien longtemps â je retire les Ă©couteurs de mes oreilles et le silence qui remplit Ă nouveau la piĂšce est presque soudaine assourdissant. Puis, câest comme un bruit dĂ©chirant lâair qui me fait sursauter. Orage. Ce mot sâinfiltre en moi jusque dans mes veines et je sens un frisson dĂ©sagrĂ©able remonter le long de ma colonne vertĂ©brale. Non pas que jâen ai peur mais la simple pensĂ©e de mon ami et colocataire vient instantanĂ©ment me frapper lâesprit. Mon Doudou. Tel que je le connais, il doit dĂ©jĂ ĂȘtre enfoui sous sa couette, tremblant de peur. Le cĆur battant, je me relĂšve prestement et le petit tabouret sur lequel jâĂ©tais assis se renverse dans un bruit clair. Je cours rapidement Ă la salle de bains pour me dĂ©barbouiller et changer de vĂȘtements. Jâenfile un vieux marcel gris et un bas de jogging en guise de pyjama avant de me faufiler doucement jusquâĂ la chambre de Theodor. Je mâen veux un peu de ne pas avoir vu avant quâil y avait du tonnerre et des Ă©clairs. Je nâaurais pas dĂ» mettre la musique â pourtant ça mâaide quand je me mets Ă crĂ©er mes petites figurines. Je toque discrĂštement, par peur de lâeffrayer un peu plus encore, et ouvre la porte avec prudence. La chambre, toujours trĂšs bien rangĂ©e, est presque plongĂ©e dans le noir total. Jây vois pourtant comme en plein jour Ă cause des volets ouverts. Les lumiĂšres du parking au bas de notre immeuble Ă©clairent les murs repeints rĂ©cemment et mon regard se pose immĂ©diatement sur le lit. Une forme arrondi semble sâagiter sous les couvertures et je mâautorise tout de mĂȘme un petit sourire attendri. Mon Doudou, câest moi, je chuchote tout en rejoignant le lit Ă pas feutrĂ©s. » Je soulĂšve la couette et passe la tĂȘte en-dessous pour tenter dâapercevoir son visage. Bah alors, tu voulais jouer Ă cache-cache ? je lance dâun ton plein dâentrain, comme si je nâĂ©tais pas conscient de la situation. Il fallait mâappeler, je me serais amusĂ© avec toi ! Ce ne doit pas ĂȘtre trĂšs marrant de jouer Ă ce jeu tout seul, il nây a jamais personne pour venir te trouver. Crois-moi, jâai dĂ©jĂ essayĂ© ! Et je me suis retrouvĂ© Ă rester enfermĂ© dans une armoire Ă vĂȘtements qui sentaient le renfermĂ© pendant une journĂ©e entiĂšre. Le pire moment de toute ma vie, rĂ©ellement ! » Ma voix est lĂ©gĂšre et insouciante, comme si je ne savais pas que, sous la grosse couette chaude, mon ami est carrĂ©ment mort de trouille. Mais je ne suis pas genre Ă plaquer les faiblesses dâautrui en plein dans leur visage. Ăa mâimporte peu, en fait. Ăa mâest Ă©gal. Il a peur de lâorage, et alors ? Je nâai pas Ă faire de remarque, simplement Ă le calmer le temps que la tempĂȘte dure. Alors je me glisse dans son lit, tout contre lui et enroule mes bras autour de son corps mince et tremblotant. Je le serre doucement, le berce un peu sans prononcer la moindre parole. Je suis lĂ , je finis par souffler lĂ©gĂšrement Ă son oreille. » Rien de plus. Seulement mon corps protĂ©geant le sien et ces trois petits mots murmurĂ©s. Je sais quâun long discours ne servirait Ă rien. Ce nâest pas la premiĂšre fois que je me faufile dans son lit pour lâapaiser cependant que dehors, lâorage gronde et dĂ©chire le ciel. Jâai pris cette habitude depuis longtemps, dĂ©jĂ . Depuis notre arrivĂ©e Ă New-York. On aurait pu croire que jâaurais fini par me lasser de devoir calmer ses angoisses Ă chaque fois mais il nâen est rien. Au contraire, je suis toujours prĂȘt Ă apaiser ses frayeurs, quelles quâelles soient. Et puis, ça me donne lâoccasion de le cĂąliner encore plus souvent que dâordinaire et il ne rĂąle jamais dans ces moments-lĂ mĂȘme si je suis toujours plus collant. Alors forcĂ©ment, jâen profite toujours. Un peu â beaucoup, en vĂ©ritĂ©. Doucement, je rabats la couverture sur nos deux corps et la monte jusquâĂ hauteur de notre menton. On reste immobiles, le vent siffle et fait trembler les fenĂȘtres. Je resserre mes mains sur son dos lorsque son corps un spasme le secoue. Tu as vu ? Câest une nouvelle couverture, je lĂąche naturellement sur un ton joyeux. Dâaccord, tu vas me dire quâelle ressemble beaucoup Ă lâancienne et câest vrai. Je le reconnais. Mais câest une nouvelle, je te jure ! Et en plus, elle est magique celle-lĂ . Si, si. » Je secoue la tĂȘte de haut en bas, un immense sourire sur les lĂšvres quâil ne peut sans doute pas distinguer dans lâombre. Elle est magique parce quâelle protĂšge des orages, tu vois. Si on reste bien cachĂ© comme ça, la foudre ne pourra pas nous attaquer. Câest vrai ! On est devenu invisible Ă ses yeux alors elle ne pourra pas te faire de mal. » Je passe doucement un main sur sa joue chaude, comme en signe de rĂ©confort. Alors tu vois, tu nâas plus Ă avoir peur maintenant. Ta couverture te protĂšgera, je souffle avec douceur dans la pĂ©nombre juste avant quâun Ă©clair blanc ne flashe dans le ciel orageux et sombre. »© flawless InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re âȘ stand by me. theodor Dim 12 Jan - 2031 La main droite agrippĂ©e autour dâune piĂšce reprĂ©sentant un cheval, je tente dâexaminer le jeu actuel et de trouver la place la plus adĂ©quate. Je la fais tournoyer entre mes doigts, pendant que mon autre poignet se charge de soutenir ma tĂȘte en pleine rĂ©flexion. Soudainement, une lueur blanche se dĂ©pose sur mon jeu dâĂ©checs, au mĂȘme moment oĂč jâai pris lâinitiative dâabandonner mon fragment de pur sang sur une case prĂ©cise. Instinctivement, mon corps se redresse et chacun de mes muscles se contracte. Je ne pourrais pas mâasseoir avant un bon bout de temps, ni mĂȘme feindre quâil ne sâest strictement rien passĂ©. Alors je prends la dĂ©cision de traverser ma chambre de long en large et en travers, quelque peu angoissĂ© par la tempĂȘte qui commence Ă Ă©clater Ă lâextĂ©rieur. Jâignore comment mâoccuper pendant ce temps, jâĂ©vite seulement de me montrer curieux en guettant le ciel obscurci par les fenĂȘtres. Des bruits stridents me parviennent jusquâaux oreilles, ce qui suscite une angoisse automatique. Elle sâinfiltre doucement dans mes veines, sâempare de mon corps sans que je puisse la contrĂŽler. La nervositĂ© sâĂ©coule de mes paumes, remonte le long de ma gorge afin de me transmettre quelques tremblements au niveau des mains. Lâorage gronde. Sans attendre une seule seconde, jâappuie sur lâinterrupteur sâoccupant de ma lampe dans le seul but de lâĂ©teindre. Chaque fois que lâorage surgit, mon premier rĂ©flexe est de poser mon doigt dessus, afin dâĂ©viter tout risque que certains Ă©clairs soient attirĂ©s par ma chambre lumineuse. Jâignore sâils peuvent passer Ă travers les vitres pour nous Ă©lectrocuter, mais quelquâun aurait beau me prouver le contraire, je garderai tout de mĂȘme cette peur au fond de moi. Je ne pense pas pouvoir faire confiance Ă qui que ce soit â mise Ă part au meilleur ami de tous les temps, prĂ©nommĂ© Heath â ainsi je me rĂ©signe Ă penser par moi-mĂȘme et croire seulement les choses que je prĂ©sume vraies. Je ne donne pas dâimportance au fait de me tromper ou Ă la vĂ©ritĂ© de certaines rĂ©alitĂ©s, jâaime uniquement obtenir mon propre avis bien que je sois trĂšs influençable. Il suffit de me dĂ©montrer une hypothĂšse et alors mon avis se change pour suivre le vĂŽtre, il me faut seulement une preuve qui explique cette exactitude. Tout compte fait, je ne vais pas pouvoir rester plus longtemps sur mes jambes, alors il mâest dâune facilitĂ© dĂ©concertante dâen conclure que je ferais mieux de me prĂ©cipiter sous mes draps, trop effrayĂ© par ses Ă©clairs qui mâĂ©blouissent Ă travers les quelques minutes passent et pourtant jâai la sensation que ce moment dure une Ă©ternitĂ©. Je me replie sur moi-mĂȘme, passe mon visage sous les couettes en mâen foutant totalement du fait que je manquerais dâoxygĂšne bien assez tĂŽt. Je suis terrorisĂ©, jâaimerais que ses lueurs blanches disparaissent et ne sâimprĂšgnent plus des trous fins du linge qui me recouvre. Je dĂ©pose alors ma tĂȘte dans lâoreiller, si bien que je nâen aperçois plus rien - foutu orage qui me prive de tout, notamment de ma vue. MalgrĂ© les nombreux bruits causĂ©s par cette tempĂȘte, je garde tout de mĂȘme en ma possession mon ouĂŻe. Jâentends vaguement lâouverture dâune porte, des pas peu discrets qui se font dâautant plus bruyants au fur et Ă mesure quâils sâapprochent de moi, le coup sec de la couette qui se retire de mon corps. Avec mon cĂŽtĂ© paranoĂŻaque, jâaurais pu croire quâil sâagissait dâun tueur en sĂ©rie qui sâest dĂ©cidĂ© de sâattaquer Ă des inconnus, mais je sais parfaitement de qui il sâagit. Je parierais pour un homme de 45 ans, aux allures rebelles toutefois au caractĂšre trĂšs Ă©nergĂ©tique et enfantin. Je ne prononcerais pas son nom, tout le monde pourrait le reconnaĂźtre. Il prĂ©cise son identitĂ©, comme si nous partagions lâhabitation avec un autre colocataire. Encore un autre que son chien, parce quâil faut lâavouer quâil prend de la place celui-lĂ , il pourrait ĂȘtre semblable Ă un humain⊠Il ne manquerait plus quâil lui approprie une chambre ! Dâun autre cĂŽtĂ©, il a tout Ă fait raison de me lâindiquer, pour la simple et bonne raison que je pourrais facilement faire une crise cardiaque face Ă lui, en pensant quâil nâest quâun assassin. Il connaĂźt mon obsession Ă croire des choses totalement loufoques et insensĂ©es, ainsi il a lâhabitude subir de telles rĂ©actions de ma part. Ne mâappelle pas comme ça, je lĂąche sans aucune conviction et rĂ©bellion dans la voix. » Tout simplement car jâai dĂ» admettre depuis plusieurs mois que ce serait peine perdue. Ce surnom me collera dĂ©finitivement Ă la peau jusquâĂ la fin de ma vie, seulement en rĂ©alitĂ© je ne mâen plains pas. A lâintĂ©rieur de moi, je sens quâil mâest bien Ă©gal de savoir quâil est question dâune marque dâaffection considĂ©rable. Ce nom quâil utilise chaque fois pour mâappeler me plaĂźt Ă©normĂ©ment, câest un fait indĂ©niable que je peine Ă cacher et quâil a de toute maniĂšre dĂ©couvert â certainement pour cette raison quâil nâa jamais cessĂ© de lâutiliser. Câest un peu niais et dĂ©suet mais quâimporte, au fond. Cache-cache avec les orages oui⊠je lĂąche difficilement accompagnĂ© dâun ton effrayĂ©, en le laissant me prendre dans ses bras. » Alors que je tremblais de tout point il y a seulement une minute, la prĂ©sence de mon meilleur ami mâapaise sans ne plus attendre. Finalement, son cĂŽtĂ© tactile ne me dĂ©plaĂźt pas dans les pires situations au monde, je dirais mĂȘme que jâen ai chaque fois besoin pour me calmer. Quelle idĂ©e de vouloir jouer tout seul aussi⊠Il fallait mâappeler, tu aurais peut-ĂȘtre passĂ© un meilleur moment, mĂȘme si je nâai jamais Ă©tĂ© douĂ© pour les cachettes, je lui avoue sans grande importance Ă mon goĂ»t, avant de poser mon visage contre lâoreiller. » Lorsque Heath me prend dans ses bras, jâai toujours cette boule au creux de mon estomac, qui semble ĂȘtre un signe dâangoisse. Il a beau ĂȘtre Ă lâaise avec lâaffection, je suis incapable de pratiquer des gestes identiques aux siens. Comme dâhabitude, je me laisse faire sans lui en donner en retour. Je garde mes mains le long de mon corps, ne tente aucune pression supplĂ©mentaire. Ce nâest pas vraiment lâenvie qui mâen manque, mais du courage pour entreprendre mes plus plates envies. Alors quand il passe ses mains dans son dos, jâaimerais en attraper une pour la lier Ă la mienne, nĂ©anmoins comme Ă mon habitude, je nâose pas. Aujourdâhui est une belle preuve. AprĂšs tout, les Ă©clairs pourraient passer et mâĂ©lectrifier⊠je continue en gardant un peu de panique dans mon crĂąne, mĂȘme si je me dĂ©tends peu Ă peu entre ses mains fermes. » Et lĂ , je ne peux mâempĂȘcher de rire quelque peu Ă son dĂ©lire avec ma couverture soit disant magique. JâĂ©touffe finalement mon rire, pour laisser place Ă un simple sourire attendri face Ă tant de gamineries de sa part. Au moins, ça a eu le don de me faire oublier le vacarme produit par lâorage, je pense par ailleurs quâil que câest son but ultime. Tu es stupide Cliff⊠je ne trouve que ça Ă lui rĂ©pondre, je nâai jamais Ă©tĂ© un grand bavard, ni mĂȘme quelquâun qui sâamuse parmi certaines blagues foireuses. Câest toi qui es magique, je poursuis finalement avec un ton tout de suite plus doux, admettant sans gĂȘne quâil est le seul Ă pouvoir mâapaiser, le seul dont la magie parvient Ă sâattaquer Ă mes angoisses. » InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re âȘ stand by me. theodor Dim 12 Jan - 2046 âȘ stand by me. when the night has come and the land is dark and the moon is the only light weâll see, no i wonât be afraid â oh, i wonât be afraid just as long as you stand, stand by me. oh darling, darling stand by me, oh stand by me, oh stand, stand by me. stand by me. âȘ ben e. king. ArrĂȘte donc de rĂąler, je sais que tu adores quand je tâappelle comme ça, je lĂąche avec un amusement non feint lorsquâil me reproche pour la Ă©niĂšme fois â jâai arrĂȘtĂ© de compter Ă cent cinquante-trois â de le surnommer mon Doudou. » Si je ne le connaissais pas autant, je pourrais croire quâeffectivement ce surnom quelque peu niais le dĂ©range mais je sais quâau fond, ça lui plaĂźt. MĂȘme sâil ne le dit pas â mais il est comme ça, mon Doudou. Il ne parle pas beaucoup, surtout pas de ce quâil ressent vraiment, au fond de lui. Alors il mâa fallu apprendre Ă le dĂ©chiffrer, Ă dĂ©coder ce visage parfois si lisse et inexpressif. De temps en temps, il y a cette lumiĂšre fugace qui illumine son regard clair et je sais alors quâil nâest pas quâun robot mĂ©canique mais bel et bien un ĂȘtre humain avec des sentiments. Oui, je me suis toujours dit que Theo-chou devait sĂ»rement venir dâune toute autre planĂšte. Saturne, Uranus ou VĂ©nus peut-ĂȘtre. Jâai pourtant cherchĂ©, je nâai jamais trouvĂ© les petites antennes vertes au-dessus de sa tĂȘte qui lui permettraient de contacter son monde et de communiquer avec ses semblables. Jâaurais mĂȘme pu penser que lui et son peuple avaient pour projet dâenvahir la Terre mais Theodor est bien trop gentil et doux pour ça. Il est de nature pacifique et toujours calme â sauf parfois quand je lâĂ©nerve parce que je nâai pas rangĂ© mes affaires ou parce que je me montre trop collant envers lui. Dans ces moments-lĂ , jâai toujours peur que son visage ne devienne tout vert et son regard jaune et vitreux â comme les extra-terrestres quoi. Mais bon, mĂȘme sâil Ă©tait un martien, je lâaimerais quand mĂȘme mon Doudou. Parce quâil est trop chou, parce quâil est indispensable Ă mon Ă©quilibre mental dĂ©jĂ trop prĂ©caire. Parce que je ne peux plus imaginer mon quotidien sans lui dedans. Câest tout. Cependant que lâorage gronde plus fort Ă lâextĂ©rieur, je me glisse sous sa grosse couette afin de lâapaiser et de lui faire oublier sa peur des Ă©clairs. Je nâai jamais pensĂ© Ă lui demander dâoĂč lui vient une telle angoisse â est-ce quâil a Ă©tĂ© traumatisĂ© durant son enfance, est-ce que son oncle, paysan ou fermier, est mort frappĂ© par la foudre alors quâil tentait vainement de fermer la porte de sa grange oĂč ses bĂȘtes sâĂ©taient rĂ©fugiĂ©es ? Je ne me suis jamais posĂ© la question, Ă vrai dire. Quelle importance ? Sa trouille du tonnerre est lĂ , un point câest tout. Je ne vois pas lâintĂ©rĂȘt de comprendre le pourquoi du comment de la chose, du moment que je sais de quelle maniĂšre agir avec lui pour le calmer et Ă©viter les crises dâangoisse. Alors je lâenserre entre mes bras et reste ainsi, comme Ă mon habitude. Je ne mâĂ©tonne mĂȘme pas de sentir son corps complĂštement raide et inerte contre le mien, comme celui dâun mannequin quâon voit dans les vitrines des magasins. Il nâa jamais Ă©tĂ© Ă lâaise avec les dĂ©monstrations dâaffection, contrairement Ă moi qui suis toujours trĂšs tactile et aussi affectueux quâun chien â la comparaison nâest peut-ĂȘtre pas trĂšs flatteuse mais elle reste nĂ©anmoins la plus proche de la rĂ©alitĂ©. Ăa ne me dĂ©range pas plus que ça. Je nâai pas besoin quâil me saute au cou toutes les cinq minutes comme je le fais parfois ou mĂȘme quâil me dise Ă tout bout de champ quâil tient Ă moi. Je sais que câest le cas, et ça me suffit. Il est ainsi, je ne compte pas le changer. Je ne veux pas le changer parce que je lâaccepte tel quâil est. Je lâadore tel quâil est. Avec ses maladresses, ses peurs et ses manies de toquĂ© maniaque. En rĂ©alitĂ©, ça me fait rire de le voir toujours tout remettre Ă sa place comme si câĂ©tait dâune importance capitale. Tandis que je nâaccorde que peu dâimportance Ă lâordre et au rangement, il le fait bien assez pour nous deux. Je crois que ça lâagace vraiment dâavoir un colocataire bordĂ©lique mais bon. Je suis comme ça, aprĂšs tout. Je ne vais pas me changer Ă quarante-cinq ans â câest un peu tard pour ça, je crois. Stupide ? je rĂ©pĂšte, sans mĂȘme ĂȘtre vexĂ© ou blessĂ© par sa remarque. Oui, mais câest ainsi que tu mâadores. Avoue que ta vie ne serait pas aussi amusante si je nâĂ©tais pas le joyeux luron dĂ©bile de notre tandem. Toi, tu es lâintelligent rĂ©flĂ©chi et moi, le stupide immature. Finalement, on se complĂšte bien. Tu ne trouves pas ? » Jâai un petit rire enfantin. Parce que je suis parfaitement convaincu que notre duo fonctionne parce que justement nous sommes radicalement opposĂ©s. Si lui sâangoisse dâun petit quelque chose, je nâai jamais eu peur de rien ; si lui rĂ©flĂ©chit un peu trop, jâai mis mon cerveau en pose et ne lâutilise parfois que dans le cadre de mon travail ; si lui est dĂ©jĂ un vĂ©ritable adulte, je ne reste quâun gamin qui refuse de grandir â un peu comme Peter Pan. Mais nous nous accordons Ă©trangement bien. Comme deux piĂšces dâun mĂȘme puzzle. Nous formons un tout trĂšs harmonieux au final. Je suppose quâil doit lui falloir une sacrĂ© dose de courage pour me supporter au quotidien mais peu importe. Le fait est que nous nous acceptons lâun lâautre tels que nous sommes et câest pour cette raison que nous sommes devenus insĂ©parables. Parce que nous avons acceptĂ© dĂšs le dĂ©part les dĂ©fauts de lâautre. Ses qualitĂ©s aussi, mais câest toujours plus simple dâaccepter ce qui est bon chez autrui que de faire avec ce qui est mauvais. Et je crois que câest pour cette raison-lĂ que Theo est devenu la personne la plus importante de ma vie â la seule qui le soit vĂ©ritablement. Parce que je suis conscient au fond de moi que personne dâautre que lui nâarrivera Ă mâaccepter comme je suis sans vouloir me demander de changer. Si ce seul ami que jâai part un jour alors je serai complĂštement et dĂ©finitivement seul â avec mon chien, parce que je sais que mon Doudou nâen voudra jamais. Alors, je mâaccroche Ă lui en parasite. Je sais bien quâil Ă©prouve beaucoup dâaffection Ă mon Ă©gard alors ça me rassure. Je sais donc que je ne suis pas totalement nĂ©faste Ă son existence. Bien sĂ»r que je suis magique, jâaffirme avec entrain tout en riant comme un gosse. Tu nâas jamais remarquĂ© mon jolie cape et mon petit slip rouge ? Bon tu ne le rĂ©pĂštes Ă personne hein mais, en vrai, je suis Superman. » Jâai soufflĂ© ces quelques mots comme si câĂ©tait lĂ le secret le plus secret de tout lâunivers. Je sais que câest complĂštement stupide mais je sais Ă©galement quâavec mes stupiditĂ©s, il finira par oublier la tempĂȘte qui se dĂ©chaĂźne dehors ce soir. Quoique Batman est quand mĂȘme plus sexy, je continue comme si je me parlais Ă moi-mĂȘme. Alors peut-ĂȘtre que je devrais devenir Batman, abandonner le collant bleu et me vĂȘtir tout de noir et de gris et devenir une chauve-souris. » Je fais une grimace comique, comme si mes paroles venaient tout juste de me dĂ©goĂ»ter. Le noir et le gris ne me vont dĂ©finitivement pas au teint, jâaurais lâair dâun zombie, je lĂąche avec rĂ©ticence tout en secourant lĂ©gĂšrement la tĂȘte. Je vais peut-ĂȘtre rester sur Superman, finalement. Tu en penses quoi, mon Doudou ? Tu prĂ©fĂ©rerais que je sois ton Superman ou ton Batman ? Bon je sais que ton genre Ă toi, câest plus Catwoman et Batgirl mais on fait avec ce quâon a, hein. » Et je rigole, encore. Jâaimerais juste lui montrer quâil nâest plus en danger maintenant que je suis avec lui.© flawless InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re âȘ stand by me. theodor Dim 12 Jan - 2049 Le surnom quâil me donne est parfois dĂ©plaisant, parce que je suis effrayĂ© Ă lâidĂ©e que certaines rumeurs courent sur notre dos au boulot. La discrĂ©tion nâĂ©tant pas son fort, cela ne mâĂ©tonnerait aucunement que le bĂątiment entier connaisse le nom quâil mâapproprie. Quand nous sommes entre nous deux, jâai beaucoup de facilitĂ© Ă passer outre et lâapprĂ©cier tout bonnement. Seulement, dans notre vie privĂ©e, jâaimerais quelquefois lui expliquer que ce ne sont pas des choses Ă faire, quâil devrait Ă©viter ces mots doux Ă mon adresse. Non seulement car je nâai aucune envie quâon me casse du sucre sur le dos, mais aussi parce quâils me regardent tous avec leurs grands yeux curieux. Pour la simple et bonne raison que jâĂ©prouve une haine considĂ©rable envers les gens qui mâobservent. Ils ne remarquent donc pas cette angoisse, lorsque leurs yeux sont posĂ©s sur mon petit ĂȘtre tourmentĂ© ? Leurs regards me gĂȘnent, dans la mesure oĂč je ne suis que peu fier â voire pas du tout â tant de mes aspects physiques, que de mon caractĂšre en gĂ©nĂ©ral. Jâaimerais alors pouvoir me cacher au fond dâun trou et fuir leur attention soudaine, faute dâune honte qui se dĂ©verse doucement dans mon corps. Heathcliff ne semble pas comprendre que je ne suis pas friand des marques dâaffections, ni mĂȘme du fait dâĂȘtre remarquĂ©. Les personnes regardent souvent dans notre direction et je ne peux mâempĂȘcher de rougir affreusement. Dâun autre cĂŽtĂ©, jâaime beaucoup ĂȘtre autant chouchoutĂ© et favorisĂ© par mon ami, tout simplement car je saisis parfaitement que jâobtiens une place considĂ©rable dans sa vie. Mais il est gay, tout le monde le sait parce quâil ne sâen cache absolument pas, alors ça me rend encore plus tremblant que dâhabitude en pensant que certains se contenteront de conclusions hĂątives. Ce nâest pas vrai, je lui lance un peu boudeur, lui en voulant faussement de me connaĂźtre aussi bien. » Il a raison, jâai beau lui trouver mille raisons qui expliquent mon manque de conviction quant Ă ce surnom, au fond de moi je lâadore Ă©normĂ©ment. Je ne peux mâempĂȘcher dâapprĂ©cier lâimportance quâil me donne, parce que ça me fait du bien au niveau de cĆur. Ăa mâapaise, me le rĂ©chauffe et il fonctionne Ă nouveau pour un temps indĂ©fini. Si, tu as raison. Ce ne serait pas pareil sans toi, jâavoue dans un souffle, en gardant toujours mes bras contre mon corps et en laissant ma tĂȘte positionnĂ©e sur le lit. » Je ne peux nier le fait que jâai sincĂšrement besoin de lui Ă mes cĂŽtĂ©s au jour dâaujourdâhui. Il est nĂ©cessaire dans ma vie, il retire mes angoisses dâune maniĂšre qui mâĂ©chappe, me rend meilleur rien quâen posant ses yeux sur moi avec son sourire Ă la fois plein de tendresse et dâamusement. Si un certain attachement ne me liait pas Ă lui et si je ne tenais pas autant Ă cet homme, je ne le laisserais pas payer le tiers du loyer tous les mois, ne lui permettrais pas de sâĂ©parpiller quelque peu â en rĂ©alitĂ©, beaucoup - dans notre appartement, ne le laisserais pas non plus avoir un chien abominable par sa mochetĂ© incomparable. Jâavais raison, tu es stupide Cliff⊠je poursuis avec un lĂ©ger sourire lorsquâil sâabandonne totalement dans son dĂ©lire de Batman et Superman, tout en les comparant sur leur sexytude. » Je dois avouer que lâentendre rire est un Ă©norme apaisement pour moi, parce que ce dĂ©bile parvient Ă mâemmener avec lui dans son monde pour enfants. Je ne serais jamais Ă la hauteur de ses blagues et dĂ©lires absurdes et enfantins, nĂ©anmoins je mâaccorde un rire Ă son adresse. Il me dĂ©tend complĂštement, je ne pense mĂȘme plus Ă lâorage. Je nâentends et ne vois plus aucun Ă©clair traverser les vitres de ma chambre, il nây a plus que son visage, ses mains attachĂ©es Ă mon dos et sa voix qui rĂ©sonne dans mes oreilles. Je suis incapable de ne pas mâĂ©loigner de ce monde en sa compagnie, en rĂ©alitĂ© câest quelque chose que je ne contrĂŽle aucunement, cela se fait naturellement. Il me sort une espĂšce de blague, je lâĂ©coute attentivement sans broncher et je me mets Ă rire avec lui, parce que câest ce quâil suscite en moi lorsquâil sort quelques gloussement Ă ses propres rĂ©flexions. Toutes les couleurs te vont, arrĂȘte donc tes bĂȘtises, je lui avoue sans grande difficultĂ©, parce que câest un bel homme et il le sait parfaitement. » Je comprends que beaucoup craque pour sa belle gueule de dĂ©jantĂ©, aprĂšs tout. Il pourrait mĂȘme mettre du jaune quâil arriverait Ă ĂȘtre sexy quand mĂȘme. Moi je mets du jaune et ça ne me va aucunement â enfin il me dit que si, mais il se trompe. Oui, catwoman reste plus sexy que nâimporte quel autre de tes fantasmes⊠Je dirais quand mĂȘme Supeman, parce que le rouge te va le mieux, je lui rĂ©ponds Ă sa question sans pousser le dĂ©lire plus loin. » Je ne suis pas quelquâun de trĂšs amusant ou drĂŽle, je ne fais pas rire, ce sont les autres qui sâen occupent Ă ma place. Je suis chaque fois un homme des plus sĂ©rieux, sâefforçant Ă paraĂźtre quelque peu ouvert Ă toutes blagues foireuses. MĂȘme si je sais parfaitement que je serais incapable de rĂ©pondre avec autant amusement que mon partenaire de jeu, mais au contraire, plutĂŽt avec un grand sĂ©rieux remarquable. Des fois je me demande comment Heath peut me supporter, alors quâil a un rĂ©pertoire de blagues hallucinant et quâil carbure par lâhumour â et en couchant de droite Ă gauche, aussi. Si je comprends bien, tu avais ton radar allumĂ© pour venir me sauver de cette tempĂȘte ? je lui demande, tentant de faire preuve dâhumour Ă mon tour⊠» Oui, il mâarrive dâessayer quelquefois, pour ne pas que Cliff sâembĂȘte Ă mes cĂŽtĂ©s. Jâai toujours tellement peur quâil trouve un autre meilleur ami bien mieux que moi, plus amusant, plus Ă©nergique â plus comme lui. Je rĂ©ponds donc par une rĂ©fĂ©rence Ă sa prĂ©cĂ©dente vanne, qui Ă©tait de choisir entre sâil Ă©tait mon Batman ou mon Superman. Superman ayant pour rĂŽle de sauver des vies en dĂ©tectant les problĂšmes survenus, je lui demande alors sâil a encore une fois compris quâun dĂ©cĂšs ne tarderait pas sâil nâarrivait pas au plus tĂŽt. Ma propre mort par une crise cardiaque, Ă cause des foutus orages â qui sont toutefois bien loin en ce moment mĂȘme. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re âȘ stand by me. theodor Dim 12 Jan - 2302 âȘ stand by me. when the night has come and the land is dark and the moon is the only light weâll see, no i wonât be afraid â oh, i wonât be afraid just as long as you stand, stand by me. oh darling, darling stand by me, oh stand by me, oh stand, stand by me. stand by me. âȘ ben e. sais que je lui fais honte parfois. Souvent, mĂȘme. Ma nature exubĂ©rante et volubile est quelque chose quâil nâapprĂ©cie pas rĂ©ellement chez moi, bien quâil ait appris Ă faire avec au quotidien. Theo-chou dĂ©teste quand lâattention est portĂ©e sur lui et, avec moi dans les parages, il est vraiment difficile pour lui de passer inaperçu. Dans ces moments-lĂ , il ressemble Ă une petite souris qui ne rĂȘve que dâaller se terrer dans son trou pour ne plus jamais en sortir. Et mĂȘme si je sais quâil dĂ©teste ĂȘtre sous le feu des regards Ă©trangers, je continue nĂ©anmoins de lui sauter dessus, de le cĂąliner ou encore de lâappeler mon Doudouâ dĂšs quâil mâen prend lâenvie. Ă vrai dire, cela mâest Ă©gal ce que peuvent penser les gens autour de nous ; les ragots, les rumeurs, tout ça mâimporte peu contrairement Ă lui. Jâaimerais pouvoir lâaider Ă se dĂ©tacher de cette angoisse du quâen dira-t-on mais je suis conscient que ce sera un chemin long et fastidieux. Cette peur semble lui coller Ă la peau. Alors, comme un traitement de choc, je continue dâagir de cette mĂȘme maniĂšre et tant pis sâil mâen veut toujours un peu aprĂšs coup â de toute façon, je sais quâil est incapable de me bouder bien longtemps alors je ne vais pas mâen priver. Jâen profite, et je nâai pas honte de le faire. Je sais quâau fond de lui, il a besoin que je lui rappelle que je suis lĂ , quâil compte pour moi. Que je ne le lĂącherai pas â pas comme sa blondasse dâex-femme qui a fait ses bagages du jour au lendemain en emportant tout avec elle, leur fille et son amour-propre y compris. Je nâabandonnerai jamais mon Doudou, câest impossible. Il aura sĂ»rement envie de se dĂ©barrasser de moi bien avant que je ne pense mĂȘme Ă lâĂ©loigner de mon existence. Je suis sĂ»rement le pire parasite qui puisse exister mais si je suis capable de faire une chose de bien sur cette Terre, et une seule, alors ce sera pour aider mon Theo-chou. Et rien dâautre. Tu ne vas pas me bouder hein, mon Doudou ? je couine, faussement peinĂ©. »Le corps de Theodor semble comme reposer entre mes bras. Comme sâil Ă©tait mort, en quelque sorte. Si au dĂ©part, jâai eu de la difficultĂ© Ă mây habituer, aujourdâhui je nây fais mĂȘme plus attention. Je sens juste sa chaleur qui se mĂ©lange Ă la mienne et ça me dit combien ma prĂ©sence lui est agrĂ©able. Avec Theo-chou, je nâai pas besoin de mots superflus â ce qui est bien parce quâil faut avouer quâil nâuse pas beaucoup de la parole. Je le comprends rien quâĂ le regarder, le sentir. Il me parle Ă sa façon â avec ses yeux bleus, son visage, son corps aussi. Ahah, je le savais, je fanfaronne bien que mon cĆur paraisse ĂȘtre trĂšs heureux de lâentendre. Ma vie ne serait pas pareille Ă©galement si tu nâĂ©tais pas lĂ , tu sais. » Pour une fois, jâai parlĂ© trĂšs sĂ©rieusement. Moi qui suis dâordinaire si enfantin et si rieur, sans jamais prendre la moindre chose au sĂ©rieux, mes paroles ont certainement pris la profondeur de ce que je ressens pour Theo. Je ne me montre jamais rĂ©ellement sous cet angle-lĂ , sauf quand il sâagit de lui et de le rassurer pleinement. Câest bien trop important pour moi pour que je le prenne Ă la lĂ©gĂšre. Je ne le montre sans doute pas mais son bien-ĂȘtre personnel est essentiel Ă mes yeux. Parce quâil est ce meilleur ami qui accepte tout de moi ; parce quâil est ce petit bout dâhomme incroyable, fantastique. Parce quâil est mon Doudou Ă moi et quâil nây a sĂ»rement rien que je ne ferais pas pour lui. Alors câest important pour moi quâil le sache. Quâil soit conscient que, quoiquâil se passe dans nos vies respectives, je serai toujours prĂȘt de lui, Ă veiller sur lui. Je ne veux pas quâun jour arrive et quâil se retrouve avec cette peur insensĂ©e de me perdre parce que ça nâarrivera tout simplement jamais. Je nâattends pas de lui quâil me rende la pareille ou quâil me prouve quoi que ce soit. Je mâen fiche. Je lui donne tout ce que je suis capable de donner Ă un ĂȘtre vivant, sans compter et sans rien demander en Ă©change. Aussi, jâai appris Ă dĂ©celer les petites preuves dâattachement quâil sĂšme pour moi comme le Petit Poucet. Mais euh, je bougonne dâun ton enfantin. » Comme quand il me dit que je suis stupide ou quâil me fait des compliments sur ma tenue en me disant que ça me va bien, que je suis beau. Autant de petites choses qui, pour un Ćil extĂ©rieur apparaitraient comme Ă©tant bĂ©nignes et inintĂ©ressantes mais qui, pour moi, sont comme des sucreries fondant sur ma langue et laissant un arriĂšre-goĂ»t de miel Ă mon palais. Câest sa façon Ă lui de me dire quâil mâadore. De me dire quâil mâadore malgrĂ© tout ce que je peux lui faire subir chaque jour. Oh, non, le jaune est une couleur vraiment trop horrible, je me plains tel un gamin de cinq ans. Je ne veux pas ressembler Ă Super Canari, moi ! » Et mes bĂȘtises, je le sais, vont lâemporter loin de ses angoisses et de lâorage qui continue dâĂ©clater Ă lâextĂ©rieur. Avec mes rires et mon discours sans queue ni tĂȘte sur les super-hĂ©ros, je viens de crĂ©er une bulle protectrice. Une sorte de cocon doux et chaud oĂč lui et moi oublions tout ce qui nâest pas nous. OĂč il oublie tous ces flashs de lumiĂšre qui emplissent la chambre. Je le sens Ă son ĂȘtre qui se dĂ©tend contre moi, Ă ses petits rires timides mais bien prĂ©sents. Et jâaime ça. Je ne te pensais pas adepte du cuir, petit coquin, je lĂąche sur le ton de la plaisanterie. Mais tu as fait un trĂšs bon choix. Catwoman est vraiment sexy. Enfin, je suis quand mĂȘme super vexĂ© que tu ne prĂ©fĂšres pas mon corps de Superman Ă elle, ouin ! » Je pleurniche faussement mĂȘme si le fond de mes paroles me ramĂšne Ă ce sentiment que je ressens depuis bien longtemps dĂ©jĂ . Si je nâai jamais Ă©tĂ© amoureux de mon Doudou, je nâai jamais pu nier quâil est un bel homme Ă mes yeux, mĂȘme sâil ne sâen rend pas compte lui-mĂȘme â et câest exaspĂ©rant par certains moments. Je lâai toujours trouvĂ© trĂšs attirant, autant au niveau de son physique mais Ă©galement de sa personnalitĂ© tout Ă fait atypique. Il est spĂ©cial, Theo-chou. Et câest quelque chose qui mâa toujours plu chez lui. Peut-ĂȘtre que sâil avait Ă©tĂ© attirĂ© par les hommes, alors jâaurais tentĂ© ma chance â qui sait ? Mais je suppose que coucher avec lui aurait ruinĂ© toutes les chances de construire une si belle amitiĂ© comme celle que nous partageons dĂ©sormais. Et mĂȘme si je ne suis jamais du genre Ă rĂ©flĂ©chir aux consĂ©quences, je ne me risquerais pas Ă gĂącher ce lien si prĂ©cieux pour une histoire de baise sans je reste son ami, celui qui le protĂšge et le colle comme de la glu extra-forte. Celui qui sera toujours lĂ les soirs dâorage pour lui raconter des histoires et le faire sâendormir malgrĂ© les Ă©clairs et le tonnerre. Mon radar a Ă©tĂ© quelque peu brouillĂ© par de la musique rock et mes petites figurines mais tu sais bien quâil est toujours allumĂ© quand il sâagit de te sauver, mon Doudou, jâacquiesce avec beaucoup de tendresse tout en riant un peu Ă sa tentative dâhumour maladroite mais trĂšs attendrissante. De toute façon, il ne fonctionne que pour toi et toi seul. » Parce quâil est le seul ĂȘtre de cette planĂšte en perdition Ă en valoir la peine, Ă mes yeux. Hormis mon Clochard, le chien quâil dĂ©teste, ThĂ©odor est la seule personne qui soit digne dâĂȘtre importante dans mon existence et mon univers. Tiens, dâailleurs jâĂ©tais sur ma toute nouvelle figurine. Tu sais, lâhomme dâaffaires vĂ©reux qui va venir briser le cĆur de la pĂ©tasse de GalilĂ©e. Oh et je ne tâai pas racontĂ©, mais Iwan a encore trompĂ© Iseult avec elle. SacrĂ© Iwan ! On dirait quâil ne pense quâà ça. Câest un homme, tu me diras. Mais bon, il faut dire que GalilĂ©e est sacrĂ©ment charmante. Elle a de beaux atouts. Je crois quâelle te plairait, mon Doudou. Toi aussi, tu succomberais sĂ»rement Ă ses avances, ahah ! Et tu finirais par mâabandonner Ă mon triste sort pour tâenfuir avec elle sur une Ăźle dĂ©serte, me laissant derriĂšre, seul et malheureux tel la veuve Ă©plorĂ©e, je geins théùtralement tout en faisant semblant de pleurer. »© flawless InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re âȘ stand by me. theodor Lun 13 Jan - 024 Il pose une question, dont la rĂ©ponse me semble pourtant tout Ă fait Ă©vidente, celle demandant si je compte lui bouder. Je pourrais effectivement lui en vouloir de toujours utiliser ce surnom pour mâappeler, seulement jâen suis tout bonnement incapable. Il a ce visage dâange presque innocent, comme si câĂ©tait plus fort que lui et quâil ne faisait jamais vraiment exprĂšs â tout se joue sur le mot exprĂšsâ car je prends conscience que ce surnom ne lui sort pas de la bouche involontairement. Il aime mâappeler ainsi alors je suis dans lâobligation de lâadmettre et lâaccepter. Je pourrais refuser et lui expliquer Ă quel point il peut me dĂ©ranger parfois â ce qui nâest pas vĂ©ritablement le cas en soit â il nâen ferait rien, jugeant que ce doudouâ concorde parfaitement Ă ma personnalitĂ©. Enfin, il trouverait un bon nombre de raisons expliquant le fait que je ne devrais pas rĂąler pour si peu, car ce surnom est une merveille dont il adore user, Ă©tant un de ses principaux penchants, aprĂšs son whisky, la baise, ses clopes et ses quelques joints fumĂ©s en pleine discrĂ©tion. Oui, me surnommer mon doudou » sâavĂšre ĂȘtre pour lui un bonheur inestimable qui mâa toujours Ă©chappĂ© et paru incomprĂ©hensible. Certainement la marque de possession qui fait le tout, sauf que ce serait se faire un faux espoir sans aucune matiĂšre, Ă©tant donnĂ© que je ne lui appartiens aucunement. Seulement si tu persistes Ă mâappeler ainsi⊠je lĂąche dâune voix douce, qui traduit mon manque de conviction et mon incapacitĂ© Ă le bouder. » Je suis beaucoup trop fragile et angoissĂ© en temps normal pour me permettre de le perdre aussi. Sâil ne faisait plus partie de ma vie, je serais incapable de mâen remettre et de vivre. Jâai besoin de lui dâune maniĂšre qui me dĂ©passe, sinon quoi je meurs dâune crise cardiaque, faute dâune accumulation de nervositĂ©. Il semble penser que ce serait de mĂȘme pour lui, sâil advenait que le reste de sa vie se fasse sans moi. Pourtant, je suis tout sauf du mĂȘme avis que lui. Jâai plutĂŽt lâimpression quâil perd son temps en ma compagnie, quâil ne cesse de me protĂ©ger et mâapaiser Ă longueur de temps sans prendre soin de lui avant tout. Il perd son temps avec moi, je nâai rien Ă lui apporter. Je ne saisis mĂȘme pas pour quelle raison il sâefforce Ă me rendre le sourire, Ă me faire perdre mes angoisses, je me fais souvent la rĂ©flexion quâil sâagit dâune question de bonne conscience. Il aimerait se racheter auprĂšs de la vie Ă cause dâune raison qui le pousse Ă la faire, mĂȘme si jâai toujours ignorĂ© laquelle. Ce serait illogique quâil fasse tout ça pour un type tel que moi, qui est incapable de lui offrir plus que de brĂšves rĂ©ponses. Je ne fais que rire Ă ses blagues, mais ce nâest pas pour autant que je suis amusant. Je suis constamment timide, angoissĂ©, peu bavard, dans mon monde et quelque peu froid, notamment vis-Ă -vis de lui. Alors en quoi sa vie serait diffĂ©rente de façon nĂ©gative sans moi ? Elle serait encore mieux, je lui dĂ©clare en lui dĂ©voilant mes pensĂ©es. »Il poursuit dans ses dĂ©lires imprĂ©gnĂ©s tantĂŽt des supers hĂ©ros qui nous entourent au quotidien tels que Batman ou Superman, tantĂŽt de ses petites figures quâil sculpte avec brillance. Et si tu es mon super-canari ? je propose avec un lĂ©ger sourire, connaissant parfaitement la rĂ©ponse. » Quand il sâagit dâĂȘtre le mien, il est ouvert Ă toute proposition â comme sâil dĂ©sirait ĂȘtre cet ami protecteur en nâimporte quelle circonstance, et en nâimporte quel dĂ©guisement. Il veut seulement ĂȘtre lĂ pour moi quoiquâil advienne et je ne peux quâen prendre conscience Ă longueur de temps, bien que je ne comprenne jamais les raisons qui suscitent autant dâattachement envers moi. Je nâaime pas le cuir⊠je souffle doucement contre son visage, prenant cette phrase comme une simple tentative de dĂ©fense, ne sachant pas quoi lui dire de plus. » Jâai un certain manque de rĂ©partie parfois, mais Ă©galement de sens de lâhumour. Jâignore souvent quoi lui rĂ©pondre, je ne suis pas douĂ© pour les conversations amusantes⊠Alors en guise de rĂ©ponse, je rĂ©torque seulement le contraire, lui confirmant que je ne suis pas un homme aux penchants sadomasochistes. Il dĂ©rive ensuite sur ses figurines, plaisantant sur une certaine GalilĂ©e vers qui je pourrais possiblement me tourner, car il semble certain quâelle pourrait me plaire par ses belles formes. Le problĂšme nâest pas de me plaire, câest de plaire. Il y a bien longtemps que je nâai pas sĂ©duit une femme, bien longtemps que je nâai plus aucun contact fĂ©minin. Jâaimerais pourtant retrouver une personne avec qui partager ma vie, autre que mon meilleur ami. Jâaimerais quâelle fasse partie de ma quotidien, quâelle me rende heureux, quâelle mâaccepte tel que je suis, que je sois capable de la rendre Ă©galement heureux. Seulement, je sais que câest impossible, je ne me voile plus la face dĂ©sormais. Jâai attendu dix annĂ©es que cette personne soit Ă mes cĂŽtĂ©s mais elle nâest toujours pas arrivĂ©e, alors depuis jâai perdu espoir, prĂ©fĂ©rant me dire que câest mieux ainsi. Au moins, jâĂ©pargne Ă cette future femme un homme comme moi. Jâai perdu confiance en moi, toutefois je vois clair en moi je ne peux plus plaire Ă une demoiselle, tout simplement car je nâai rien pour moi. Qui pourrait sâintĂ©resser Ă un homme comme moi, aprĂšs tout ? Tu sais pourtant que je ne plairai plus jamais Ă une femme⊠je lĂąche tristement, ayant la difficultĂ© de me rappeler cette rĂ©alitĂ©. » Je nâai aucune envie quâil continue ses dĂ©lires et quâil mâemmĂšne dedans alors que je suis incapable de plaire ! Je lui en veux dâoublier ce dĂ©tail, car sans mĂȘme le vouloir, il fait en sorte que je mâen souvienne. Je vais mourir seul, accompagnĂ© dâun cĆur mort et dâune Ăąme inexistante, puisque mĂȘme cette derniĂšre a prĂ©fĂ©rĂ© sâenvoler plutĂŽt que de rester vivre Ă mes cĂŽtĂ©s. Jâai soudainement un goĂ»t amer dans la bouche, une certaine bile qui remonte le long de ma gorge. Jâai les yeux qui brĂ»lent, ils ont en leur possession quelques gouttes Ă leurs coins quâils refusent de laisser fuir. Avant de me mettre Ă pleurer devant lui Ă cause des femmes qui ne me regardent plus et Ă qui je ne pourrais plus jamais plaire, je quitte son emprise pour poser les pieds sur le sol. Jâattrape mon plaid et lâenroule autour de mon corps, comme une sorte de cape qui tient Ă©normĂ©ment chaud. Je ne mâen sers pas forcĂ©ment pour la chaleur, mais pour une question de se sentir en sĂ©curitĂ© lĂ -dedans. Le contact du tissu doux mâest toujours autant plaisant, je me permets parfois un sourire contre lui. Jâen suis pourtant incapable ce soir, touchĂ© par la maladresse involontaire de mon ami. Il nây est pour rien de toute maniĂšre, ce nâest pas de sa faute si je ne plais pas. Câest une triste vĂ©ritĂ© dont je suis le seul coupable, et en mĂȘme temps la victime. Je nây peux rien non plus si ma personnalitĂ© nâest au goĂ»t de personne. Enfin, seulement Ă mon ami gay. Je vais me servir un thĂ©. Est-ce que tu veux quelque chose Ă boire ? je lui demande en me retournant vers lui une fois la porte atteinte, tandis quâil est toujours tranquillement allongĂ© dans mon propre lit. » Je continue mon bout de chemin jusquâĂ la cuisine une fois la rĂ©ponse obtenue, afin dâattraper mon sachet de thĂ© et une tasse, ainsi que dâallumer la bouilloire. Jâattends impatiemment devant la machine, le dos tournĂ© au restant de la piĂšce. Je tente vainement de ne pas mâencombrer de pensĂ©es inutiles et nĂ©gatives, observe seulement la lumiĂšre orange de la machine servant Ă chauffer lâeau, ne pense plus Ă mon incapacitĂ© de sĂ©duire. Jâefface la marque de ma tristesse en essuyant les larmes encore aux coins de mes yeux, puis remplis ma tasse dâeau brulante. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re âȘ stand by me. theodor Lun 13 Jan - 1300 âȘ stand by me. when the night has come and the land is dark and the moon is the only light weâll see, no i wonât be afraid â oh, i wonât be afraid just as long as you stand, stand by me. oh darling, darling stand by me, oh stand by me, oh stand, stand by me. stand by me. âȘ ben e. king. Alors quoi, tu nâaimes pas quand je tâappelle mon Doudou ? je couine pour de faux, la voix tremblotante alors que je sais parfaitement ce quâil en est en rĂ©alitĂ©. Han, tu me brises le cĆur Theo-chou⊠Je vais mourir, ah⊠! » Mais au fond, je sais bien que tout ça nâest quâune vaine tentative pour me faire simplement arrĂȘter dâĂȘtre si exubĂ©rant â surtout en public. Theo a besoin de ce surnom mĂȘme sâil date certainement des annĂ©es 1950 et quâil nâa strictement rien de sexy. Mais moi, je lâaime bien â beaucoup, en vrai. Je ne me rappelle plus vraiment comment tout ça a commencĂ© mais je trouve quâil reprĂ©sente plutĂŽt bien la relation qui me lie Ă mon meilleur ami. Je le cĂąline si souvent, je le serre Ă©normĂ©ment dans mes bras parce que je suis du genre Ă nĂ©cessiter un maximum dâaffection alors, parfois, Theodor me fait un peu lâeffet dâĂȘtre cette petite peluche quâun enfant chĂ©rit plus que tout durant les premiĂšres annĂ©es de sa vie â un doudou. Le chĂątain est un peu comme ça, au fond â un doudou. Une sorte de peluche vivante que jâaffectionne plus que tout et que jâaimerais traĂźner partout avec moi, peu importe lâendroit oĂč je vais. Je crois que si je pouvais lâemmener avec moi pour chacun de mes reportages, je le ferais sans hĂ©siter. Les sĂ©parations sont toujours trĂšs difficiles Ă vivre pour moi â pour lui aussi, je crois. Car mĂȘme si je lui tĂ©lĂ©phone tous les soirs sans exception et que je le bombarde de messages dĂšs que possible, le fait est quâun vide se crĂ©e en moi chaque fois que je dois partir plus de quelques jours seulement. Le fait est quâil me manque rapidement dĂšs quâil nâest pas Ă mes cĂŽtĂ©s ; le fait est que jâai peur de le laisser seul plus de vingt-quatre heures dâaffilĂ©e. Ce qui est stupide, parce quâil est un grand garçon et quâil sait trĂšs bien se dĂ©brouiller seul sans moi. Mais je ne peux pas empĂȘcher ce creux dans mon estomac de grandir, grandir et grandir encore toutes les fois que je me retrouve loin de mon Theo-chou. Est-ce quâil ressent ce grand trou Ă lâintĂ©rieur lui, lui aussi ?Je nâai jamais doutĂ© de son attachement Ă moi. MĂȘme si je lâagace et mets chaque jour son petit monde bien ordonnĂ© sans dessus-dessous, il mâadore. Notre relation est unique et je crois que je lui fais du bien. Jâarrive Ă apaiser ses angoisses ; je prends le temps de faire taire ses peurs avec patience et courage. Si je nâai jamais pris la vie au sĂ©rieux, je suis toujours trĂšs prĂ©occupĂ© et attentionnĂ© lorsquâil sâagit de Theodor. Parce quâil est spĂ©cial pour moi et que je veux lui rendre au centuple tout ce quâil mâapporte sans mĂȘme le savoir. Il est un peu comme un garde-fou, un rempart. Il mâempĂȘche toujours dâaller trop loin dans mes conneries enfantines. Il est le peu de raison quâil me reste, il est mon Jiminy Cricket Ă moi â cette espĂšce de petite bestiole qui, postĂ©e sur mon Ă©paule, me souffle toujours le droit chemin Ă prendre. Bien sĂ»r, je ne lâĂ©coute pas tout le temps â voire jamais. Mais je sais quâil est toujours lĂ pour mâaider dans mes choix, alors ça me rassure. Je ne crois pas que mon Doudou se rende compte Ă quel point il a beaucoup dâinfluence sur moi, sur ma vie. Oh non, je tâassure, je le contredis vivement. Si tu nâĂ©tais pas lĂ , je ferais encore plus de bĂȘtises et je serais encore plus incontrĂŽlable. Et puis⊠je sais que jâai besoin de toi dans ma vie. Parce que, sans toi, je ne sais pas ce que je ferais de moi. » Il est vrai que je ne serais pas capable de faire un seul pas sans lui dans mon petit univers fou. Il mâest mĂȘme impossible de trouver mes chaussettes sans son aide. Il sâoccupe de tellement de choses pour moi alors que je suis le plus ĂągĂ© de nous deux. Il ajoute un peu dâordre au bordel intensif quâest ma vie ; il insĂšre une certaine dose de stabilitĂ© bienvenue dans ces montagnes russes quâest mon existence. Sans lui, je serais vĂ©ritablement et irrĂ©mĂ©diablement perdu. Je ne serais tout bonnement pas capable de faire un pas sans toi, jâajoute avec sĂ©rieux. Tu te rends compte que, chaque matin, câest toi qui tâoccupes de retrouver mes clĂ©s de voiture et mes papiers ? Je les perds tout le temps ! » Alors que je serais tout Ă fait partant pour prendre le volant sans mon permis de conduire, lui me force toujours Ă dâabord le retrouver pour mâĂ©viter tout problĂšme. Et ça, ce nâest quâun exemple parmi tant dâautres, mon Doudou, je conclus avec un sourire doux. »Alors mâoccuper de chacune de ses inquiĂ©tudes est une façon pour moi de le remercier, de lui prouver aussi que je sais parfois ĂȘtre capable de quelque chose. De lui prouver que je saurai ĂȘtre lĂ quand il aura besoin de moi. Mes mĂ©thodes ne sont peut-ĂȘtre pas conventionnelles, certes, mais je sais quâelles fonctionnent et câest le principal. Non ? Je suis pourtant de nature maladroite dans mes mots et surtout gaffeur â par exemple, je ne sais absolument pas garder un secret. Et je nâai pas pensĂ©, dans mon dĂ©lire sur mes petites figurines, que jâallais entamer ce tout nouvel apaisement que jâai rĂ©ussi Ă insuffler Ă mon ami. Je vois son humeur sâassombrir tout Ă coup et je nâai pas mĂȘme le temps de placer un mot quelconque quâil sâest dĂ©jĂ dĂ©gagĂ© de mon Ă©treinte et, hors du lit, a enfilĂ© son vieux plaid chaud et rĂ©confortant â signe que quelque chose ne va pas du tout chez lui. Son excuse du thĂ© ne trompe personne mais je fais semblant dâaccepter. Je veux bien, avec un zeste de citron comme dâhabitude mon Doudou, je fais avec mon entrain habituel cependant que je le fixe en train de sortir de sa chambre. » Je reste un instant le regard braquĂ© sur cette porte et ce couloir qui me sĂ©parent de lui avec la sensation dĂ©sagrĂ©able dâun froid Ă lâintĂ©rieur de mon corps. CulpabilitĂ© ou malaise, je ne prends pas le temps de mâattarder sur tous ces sentiments gĂȘnants. Le mal est fait, de toute maniĂšre. Je dois juste rattraper le coup dĂ©sormais. Alors je repousse la couverture et le rejoins prestement Ă notre cuisine. Je le trouve devant la bouilloire, Ă regarder le petit voyant de couleur sans vĂ©ritablement le voir. Je me colle ainsi doucement Ă son dos et entoure sa taille de mes deux bras, le serrant fort contre moi. Tu as tort, mon Doudou, je souffle avec tendresse tandis que je viens poser ma tĂȘte sur son Ă©paule. Tu es un trĂšs bel homme et je suis certain que bon nombre de femmes dĂ©sireraient avoir quelquâun comme toi dans leur vie. Elles auraient vraiment beaucoup de chance de partager ton quotidien, de faire partie de ton existence. Parce que tu es une personne absolument merveilleuse. » Pas dâexcuse, pas de regret â câest inutile Ă prĂ©sent. Je lui exprime seulement mon sentiment et lui expose ma vision des choses. Et on sâen fout de tes angoisses, jâajoute plus vivement avant quâil ne se cache derriĂšre lâexcuse de sa nature craintive pour Ă©viter tout contact fĂ©minin. Peu importe ! Ce nâest pas parce que ta gourde dâex-femme a eu du mal Ă le supporter que toutes les femmes sont pareilles. Regarde, moi, je suis toujours lĂ . Tes angoisses ne mâont pas fait fuir. Et tu sais que je suis le genre de personnes Ă partir sans me retourner si quelque chose me dĂ©plaĂźt. Je ne mâattarde pas. Alors un jour, tu trouveras une femme qui accepte tout de toi, qui te verra comme moi je te vois. Câest-Ă -dire un homme trĂšs attirant, dĂ©sirable mais surtout gĂ©nĂ©reux, tendre et doux. Intelligent. CultivĂ©. Et qui aime sans aucune limite. » Je pose un baiser sur le haut de son crĂąne, comme pour ponctuer mon petit discours. Je sais que cette personne existe. Celle qui est faite pour toi est lĂ , quelque part. Jâen suis persuadĂ©. Et tu sais pourquoi ? je demande de façon rhĂ©torique. Parce que si aucune femme nâest capable de voir ce petit bijou que tu es, alors câest quâelles sont encore plus inutiles que je ne le pensais. » Si jâĂ©tais dans leurs chaussures, je tuerais pour avoir ma petite place dans la vie de Theodor â mais, moi, je lâai dĂ©jĂ en foutu chanceux que je suis. Allez, lâeau est chaude maintenant. Fais-moi mon thĂ©, homme, je lance, le ton faussement hautain, tout en lui mettant une petite tape sur les fesses. Je vais me faire un sandwich beurre de cacahuĂštes-gelĂ©e de framboises, tu en veux un ? je demande tandis que je fouille dans nos placards de la cuisine. » Changer de sujet, lâamener Ă penser Ă autre chose que toutes ces pimbĂȘches aveugles et superficielles. Ne pas sâattarder sur tout ce qui fĂąche et qui blesse, sur tout ce qui fait mal.© flawless InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re âȘ stand by me. theodor Lun 13 Jan - 2226 Ce nâest pas bien difficile en mĂȘme temps, ils sont toujours Ă la mĂȘme place. Tes papiers dans ta voiture, parce que tu oublies toujours de les retirer la veille. MĂȘme si tu penses les avoir posĂ©s sur lâarmoire du couloir, comme je te le dis de faire depuis un siĂšcle. Quant Ă tes clĂ©s, elles sont chaque fois Ă lâintĂ©rieur de la poche de ton jean mis la veille, que tu prĂ©fĂšres mette au sale sans aucune vĂ©rification, je lui explique en souriant quelque peu, parce quâĂ force jâai lâhabitude de lui rappeler Ă longueur de temps Ă quel endroit se trouve chacun dâeux. Mais jâai beau te le rĂ©pĂ©ter chaque jour, tu sembles oublier le lendemain. Ca rentre par une oreille et ça sort de lâautre, je continue en riant lĂ©gĂšrement, pensant au fait quâil est vraiment un cas dans son genre. » Je prends conscience quâil est un des seuls Ă ĂȘtre muni dâune maladresse infinie, de ces oublis constants dâobjets importants. Sans aucune prĂ©tention et sans me lancer des fleurs, il est vrai que Heathcliff serait plutĂŽt paumĂ© sans moi. Il perdrait tout, aurait de nombreuses amendes en Ă©tant dans lâincapacitĂ© de montrer les papiers nĂ©cessaires, perdus dans ce que suscite chaque fois son cĂŽtĂ© bordĂ©lique â un vĂ©ritable bordel, nâimporte oĂč dans notre appartement. Parfois je ne mâĂ©tonne mĂȘme plus quâil perdre des objets tout sauf insignifiants, vu le rangement inexistant dans sa chambre. Les objets se glissent parmi ses collections, ses vĂȘtements au sol depuis une semaine qui devraient pourtant passer Ă la machine Ă laver â notamment ses caleçons qui donnent une odeur nausĂ©abonde et dĂ©sagrĂ©able Ă sa chambre, ses articles presque finis pour le New York times, ses cigarettes entamĂ©es mais Ă©teintes qui traĂźnent ici et lĂ , ses ustensiles pour la poterie qui se sĂ©parent afin de sâĂ©parpiller partout je me demande par ailleurs, comment il peut rĂ©aliser ses petites figures sans mĂȘme avoir le matĂ©riel au complet, ses livres Ă©tendus Ă travers la piĂšce sans aucune organisation. Je lui propose souvent de faire des boĂźtes afin dây ranger son bordel par catĂ©gorie, mais cette solution ne semble pas lui convenir Ă©tant donnĂ© quâil est encore entourĂ© de son bordel habituel. Son bordel qui lui est propre et qui lui sert dâunivers, dans lequel il se plonge avec grande joie et oĂč nâimporte quel type dâobjet sây me surprends de connaĂźtre ses habitudes par cĆur, bien que ce ne soit pas si Ă©tonnant que ça puisque je le cĂŽtoie depuis quelques annĂ©es dĂ©jĂ . Comme pour son thĂ©, je lui demandais inutilement Ă©tant donnĂ© que je connaissais dĂ©jĂ la rĂ©ponse un thĂ© avec un zeste de citron. Les larmes aux yeux et le regard vide, je me dĂ©place alors jusquâĂ la cuisine, pour non seulement prĂ©parer nos boissons, mais aussi pour me calmer seul dans mon coin. Mais je dois avouer que les bras de Cliff qui mâentourent me font le plus grand bien, je suis incapable de le repousser tant il mâapaise par son contact. Jâen croirais presque que tu me fais une dĂ©claration dâamour⊠jâessaye une tentative dâhumour avec un sourire dĂ©stabilisĂ© par tant de compliments, lorsqu'il mâembrasse le crĂąne â encore une marque dâaffection quâil a pris lâhabitude dâexercer sur moi. » Il nâest question que dâune plaisanterie car ça fait bien longtemps que mon meilleur ami me dĂ©clare ce genre de choses, comme pour mâen imprĂ©gner. Il pense certainement que je finirais par les absorber afin de ne plus jamais les laisser quitter mon crĂąne, ainsi jâacquĂ©rais une grande confiance en moi et plus aucune angoisse ne me rendra la vie difficile. Tu es chou, tu sais. Mais la rĂ©alitĂ© rattrape tes belles paroles⊠Cela fait dix ans quâune femme ne sâest pas intĂ©ressĂ©e Ă moi, et ce nâest pas faute dâavoir espĂ©ré⊠Alors je ne me fais plus dâidĂ©es et tu devrais faire comme moi, Cliff, je poursuis dâun ton toujours doux, pourtant heureux quâil fasse autant dâefforts Ă mon Ă©gard. » Je ne lui demande pourtant pas autant, il ne devrait pas se tuer Ă me complimenter car câest peine perdue, en vain. Je nâarriverais jamais Ă croire les choses quâil pense dur comme fer de moi, je ne parviendrais plus jamais Ă plaire avec ma personnalitĂ© trop angoissĂ©e, ainsi quâavec mes efforts inexistants par rapport Ă mon physique ou ma timiditĂ©. Je vais en prendre un, oui, sâil te plaĂźt. Mais petit, je lui dĂ©clare dâun sourire avant de mâattaquer Ă la finition de la prĂ©paration de nos thĂ©s. » En rĂ©alitĂ©, je ne me sens pas de manger entiĂšrement son sandwich beurre de cacahuĂšte-gelĂ©e de framboise, seulement ma timiditĂ© me pousse Ă lui en rĂ©clamer un quand mĂȘme. Ce que jâaurais pourtant voulu, câest manger un seul morceau du sien mais encore une fois, rien que ça jâen suis incapable. MĂȘme avec lui, les angoisses surviennent. Jâajoute un peu de citron dans sa tasse puis lui tends. Tiens, fais gaffe câest super chaud. » Jâai toujours mon plaid entourĂ© autour de moi, je me dĂ©place alors jusquâau canapĂ© sur lequel je mâassois sans ne plus attendre. Jâobserve courageusement le temps par la fenĂȘtre en face de moi, en mâimpatientant de manger notre repas sucrĂ© habituel. Lâorage sâest Ă©vanoui, pour laisser place Ă des rayons lumineux et plus chauds. Le soleil, tu es le bienvenu dans mon monde⊠InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re âȘ stand by me. theodor Mar 14 Jan - 1639 âȘ stand by me. when the night has come and the land is dark and the moon is the only light weâll see, no i wonât be afraid â oh, i wonât be afraid just as long as you stand, stand by me. oh darling, darling stand by me, oh stand by me, oh stand, stand by me. stand by me. âȘ ben e. Theo-chou se met Ă Ă©numĂ©rer quelques unes de mes petites habitudes du matin, jâai la soudaine envie de rire Ă gorge dĂ©ployĂ©e. Il me connaĂźt si bien, mon Doudou Ă moi. Ă croire quâil arrive Ă trouver un certain ordre dans tout le grand bordel que je mets dans notre appartement. Il arrive toujours Ă retrouver toutes mes affaires sans problĂšme alors que je suis tout bonnement incapable de dire oĂč jâaurais mis mes propres pantalons. Bien sĂ»r, il a dĂ©jĂ tentĂ© maintes et maintes fois de me faire ranger ce capharnaĂŒm quâest ma chambre Ă coucher mais jâai toujours expressĂ©ment refusĂ© de mettre mes biens dans ses foutus cartons et de les Ă©tiqueter un Ă un comme il a fait avec notre placard Ă Ă©pices et condiments dans la cuisine. Je dĂ©testerais vraiment me retrouver dans cette piĂšce qui est la mienne, entourĂ© de boĂźtes annotĂ©es et de ce grand vide qui envahirait lâespace comme si une tornade avait tout aspirĂ© de ces choses Ă©parpillĂ©es qui me reprĂ©sentent. Ce ne serait plus ma chambre. Ce ne serait plus moi. Tout ce dĂ©sordre est comme mon identitĂ©. Et dans sa nature bonne et comprĂ©hensive, mon Doudou a compris et abandonnĂ© ses projets de tout organiser dans mon petit espace vital. Si jâai consenti Ă faire quelques menus efforts dans les parties communes telles que notre salon et la cuisine ou encore la salle de bains â que je monopolise bien plus que lui, je me refuse Ă changer quoique ce soit dans ma chambre. Je lâaime telle quâelle est â en bordel, dĂ©sorganisĂ©e et parfois mĂȘme malodorante. Jâaurais trop lâimpression dâĂ©touffer si tout ça venait Ă disparaĂźtre. Câest mon monde, mon univers. Cet endroit oĂč je me rĂ©fugie trĂšs souvent â dans ce pays oĂč on ne grandit jamais, le Pays Imaginaire. Et je sais que Theodor le comprend. Et je sais que Theodor lâaccepte. Tout comme jâaccepte tout de lui, il a fini par se faire Ă lâidĂ©e que je nâĂ©tais Ă jamais quâun grand enfant bordĂ©lique. Bien sĂ»r, je sais que ça le dĂ©range parfois â trĂšs souvent mĂȘme. Mais il sâen est accommodĂ©, a appris Ă faire avec chacun de mes nombreux dĂ©fauts. Il sait qui je suis et comment je fonctionne, ne sâen plaint jamais ou trĂšs rarement. Au contraire, il me connait tellement par cĆur que mes habitudes nâont plus de secret pour lui dĂ©sormais. Alors juste avant de le rejoindre Ă la cuisine, je me demande pourquoi jâai pris la peine de prĂ©ciser comment je prends mon thĂ© â je suis vraiment idiot, parfois. Et je retrouve alors mon meilleur ami esseulĂ©, maussade et le regard Ă©teint parce que je me suis montrĂ© trop maladroit encore une fois. AbsorbĂ© par mon dĂ©lire de gamin immature, je ne me suis pas rendu compte que je pouvais le blesser malgrĂ© moi. Pourtant, il devrait savoir ce que je pense de lui. Il devrait savoir que je le trouve absolument merveilleux et vĂ©ritablement bandant â surtout merveilleux, mais trĂšs bandant aussi. Je suis intimement persuadĂ© quâune femme qui ne voit pas tout ce charme Ă©manant de sa personne nâest quâune idiote finie et inutile, bonne Ă jeter. Jâestime quâil est de loin le seul homme qui vaille la peine sur cette Terre et je me dĂ©sole de voir que personne dâautre que moi ne semble le voir â pas mĂȘme lui. Mais si ces foutues femmes le connaissaient comme moi je le connais, le voyais comme moi je le vois alors il est certain quâelles en seraient indubitablement folles amoureuses. Mon Doudou est une personne qui mĂ©rite le bonheur et tout ce quâil y a de mieux dans la vie. Je serais prĂȘt Ă me damner pour pouvoir lui offrir tout ce quâil dĂ©sire. Si jâen Ă©tais capable, je lui construirais sa femme parfaite et la lui offrirais pour son prochain anniversaire â câest une bonne idĂ©e de cadeau tout de mĂȘme. Il mĂ©rite tant dâĂȘtre heureux, mon Doudou. Je souris avec chaleur, ricanant doucement. Allons bon, tu sais bien que ce genre de foutaises ne sont pas pour moi, je rĂ©torque dâun ton dĂ©sinvolte avec un geste de la main qui vient balayer lâair. Vois plutĂŽt ça comme une⊠dĂ©claration de meilleure amitiĂ©. Je suis plus douĂ© quand il sâagit dâĂȘtre un ami, je crois. Je ne suis pas sĂ»r, en fait. » Je ris tout en me grattant lâarriĂšre du crĂąne dâun air dĂ©sabusĂ©. Enfin peu importe, je continue. Lâimportant est que tu saches que tout ce que je dis est la rĂ©alitĂ©. » Mais je vois bien Ă son regard tendre mais pourtant triste, Ă ce petit air dâanimal abandonnĂ© par ses maĂźtres, que Theodor ne me croit pas. Oh bien sĂ»r, il sait que je pense sincĂšrement chacun de mes mots, il en est conscient ; câest en lui-mĂȘme quâil a du mal Ă le croire. Ses angoisses continues le paralysent et lâempĂȘchent de vivre pleinement, le mĂšnent Ă penser quâil est incapable dâaccĂ©der au bonheur car elles seront toujours lĂ pour tout gĂącher. Pourtant, il devrait voir que moi, je ne suis jamais parti. Je suis toujours restĂ© auprĂšs de lui, malgrĂ© sa peur. Cette peur qui le bouffe de lâintĂ©rieur. Si jâarrive toujours Ă calmer ses craintes, elles ne disparaissent jamais complĂštement et je vois combien ça lâĂ©puise au quotidien. Combien ça le freine dans son Ă©panouissement personnel. Jâai beau faire tout ce qui mâest possible de faire, ça ne semble jamais assez pour lâaider vĂ©ritablement. Je ne peux que rester Ă , Ă lâobserver de prĂšs ou de loin, Ă guetter la prochaine crise en espĂ©rant ĂȘtre toujours prĂ©sent pour lâestomper. Jamais je ne cesserai de croire quâil existe quelquâun fait pour toi. Femme, homme. Et mĂȘme cochon, sâil le faut. Mais je sais quâil y a quelquâun, quelque part lĂ dehors, qui est fait pour toi et qui nâattend que toi, mon Doudou. » Ou alors, câest que le monde ne tourne plus vraiment rond. Je sais que je ne crois pas en ces choses, que lâamour pour moi câest juste des emmerdes Ă plein tube et des prises de tĂȘte Ă rĂ©pĂ©tition, mais je sais aussi que tu le mĂ©rites vraiment. Plus que quiconque, jâenchaĂźne trĂšs rapidement, sans mĂȘme prendre le temps de respirer entre deux phrases. Et que si une personne comme toi nây a pas droit de toute sa vie, alors câest que cette foutue planĂšte est vraiment trĂšs merdique et quâelle mĂ©riterait juste quâon prenne la prochaine fusĂ©e en partance pour Saturne, Jupiter ou mĂȘme Pluton peu importe et quâon la dĂ©serte une bonne fois pour toutes. Qui sait ? Tu te trouveras peut-ĂȘtre une jolie Martienne Ă ton goĂ»t. » Je ris lĂ©gĂšrement de ma blague pourtant nulle. Ce que je veux dire, mon Doudou, câest que tu trouveras chaussure Ă ton pied. Je te le promets, je termine dans un souffle un peu hachĂ© cependant que mon meilleur ami me tend ma tasse de thĂ©. » Jâai un sourire de remerciement et je finis par changer le sujet de la conversation, lui proposant de manger un morceau. Câest toujours si simple dâĂ©viter tout ce qui fĂąche, tout ce qui blesse profondĂ©ment. Ăa nâenlĂšve pas forcĂ©ment la rĂ©elle douleur, celle qui est ancrĂ©e Ă lâintĂ©rieur comme une marque indĂ©lĂ©bile au fer rouge, mais ça empĂȘche de rouvrir des plaies Ă peine cicatrisĂ©es et qui saignent encore. Moi, ce qui me fait mal câest de savoir que malgrĂ© tout, Theo-chou nâest jamais vĂ©ritablement heureux. Mais comme pour mâempĂȘcher de trop y penser, je me concentre plutĂŽt Ă tartiner les tranches de pain de mie de beurre de cacahuĂštes et de gelĂ©e de framboises. Câest mon petit pĂ©chĂ© mignon, mon casse-croĂ»te de trois heures du matin quand je rentre de soirĂ©e. Jâai toujours faim quand je rentre en pleine nuit. Je dispose les deux sandwichs sur des petites assiettes et jâai Ă peine commencĂ© Ă avancer vers le salon pour rejoindre Theo que le Clochard vient danser dans mes jambes, jappant et sautant aprĂšs mes bras en croyant que ce festin lui est destinĂ©. ArrĂȘte bon sang, je rĂąle en riant Ă moitiĂ©. Tu vas me faire tomber ! Mais arrĂȘte ! Allez, va te coucher ! » Seulement ce chien nâĂ©tant absolument pas dressĂ©, il ne mâĂ©coute pas et continue de se faufiler entre mes pieds Ă chacun de mes pas. Et alors quâil me saute dessus une nouvelle fois, je perds lâĂ©quilibre et renverse une assiette sur le plaid de mon Doudou. La gelĂ©e sâĂ©parpille un peu sur le tissu et je retiens de justesse le Clochard qui allait sauter sur lâoccasion pour sâemparer du sandwich dĂ©fait. Eh merde, je siffle. Je suis dĂ©solĂ©, câest ce sale cabot qui mâa dĂ©sĂ©quilibrĂ©. Toi, au panier ! je gronde en direction de lâanimal qui consent Ă sâarrĂȘter et sortir de la piĂšce avec la queue et les oreilles baissĂ©es. DĂ©solé⊠Je te laverai ton plaid, promis promis promis ! Tu verras, demain, il sera comme neuf ! On nây verra que du feu ! Je le nettoierai , promis promis promis ! » MĂȘme si je nâai aucune idĂ©e de comment faire fonctionner la machine Ă laver puisque câest toujours mon Doudou qui se charge du linge pour nous deux. Je reprends le sandwich Ă©ventrĂ© et essuie sommairement la tĂąche rougeĂątre avant de lui tendre la deuxiĂšme assiette. On a quâĂ partager celui-lĂ , ça tâira ? je propose dans un sourire enfantin. »© flawless InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re âȘ stand by me. theodor Mer 15 Jan - 1916 Je connais lâavis de Heath par rapport aux relations sĂ©rieuses, si bien que je sais parfaitement quâil nâa pas lâintention dâen entretenir une un jour. Je ne parviens pas Ă comprendre pourquoi il ne prendra jamais une telle dĂ©cision, aprĂšs tout il pourrait rĂ©ussir sans difficultĂ©. Ce ne serait dĂ©jĂ pas complexe pour trouver la personne idĂ©ale Ă ses yeux, peu importe sâil sâagit dâune femme ou un homme. Il est question dâun gars viril, sĂ©duisant, brillant, drĂŽle, talentueux malgrĂ© ses figurines qui promettent peu, attentionnĂ© quand il le veut, gentil au fond de lui - il a tout pour lui, en rĂ©alitĂ©. Au contraire de moi, en dĂ©finitive â je suis son opposĂ© pour nâimporte quoi. Surtout, il est extrĂȘmement beau et plus que sexy. Ce nâest bien Ă©videmment pas moi qui le dis, je ne fais quâen conclure ce que je remarque, entends ou sens. Souvent, il lui arrive de se faire draguer en pleine rue alors que nous sommes ensemble. Il fait lâamour avec quelquâun de nouveau tous les soirs, ce qui dĂ©montre bien le fait quâil est irrĂ©sistible. Les gens qui le repoussent ou refusent ses souhaits, sont rares. A vrai dire, je dois ĂȘtre un des seuls Ă ĂȘtre une exception, tout simplement car je nâaime pas les hommes. Ainsi, il nâa aucune chance de me plaire mĂȘme sâil fournissait tous les efforts possibles et inimaginables. Tu devrais penser Ă te poser avec quelquâun quand mĂȘme⊠je commence par une simple tentative, que jâai dĂ©jĂ entreprise quelquefois sans grand rĂ©sultat. » Mon meilleur ami refuse catĂ©goriquement de se mettre avec quelquâun, dâentretenir une relation. Pour la simple et bonne raison quâil prĂ©fĂšre sa libertĂ© et son quotidien dont le sexe pur et dur correspond Ă sa principale occupation. Dâun autre cĂŽtĂ©, je dois avouer que ce fait me rassure quelque peu. Bien que je serais trĂšs heureux sâil advenait quâil dĂ©couvre sa perle rare je ne sais oĂč, je suis effrayĂ© Ă lâidĂ©e quâil me perde de vue et mâefface de sa mĂ©moire sĂ©lective. Je prends conscience quâil sera toujours prĂ©sent et Ă mes cĂŽtĂ©s quoi quâil arrive, seulement il ne le serait plus aussi souvent si cette personne restait dans sa vie pour un bon bout de temps. Mais aprĂšs tout, câest tout ce quâil mĂ©riterait. Une belle vie avec un compagnon ou compagne, dans une magnifique maison avec vue sur la mer et un bonheur absolu qui sâinfiltre en lui de plus en plus chaque jour. Câest ce dont je rĂȘve personnellement, tant pour moi que pour lui, toutefois dans les deux cas jâai compris que ça ne se rĂ©alisera jamais. En ce qui me concerne, je ne trouverai jamais cette femme qui saura mâaccepter tel que je suis. Quant Ă lui, il nâa jamais eu cette envie de construire une famille, de se plier Ă quelques rĂšgles de couple â ce nâest pas pour lui, il a besoin de voler de ses propres ailes. Tel un aigle, il prĂ©fĂšre rester indĂ©pendant et solitaire jusquâĂ la fin de sa vie. Heathcliff est un rapace en apparence, une bĂȘte qui pourtant, obtient un cĆur tendre dont lâexistence lui semble ĂȘtre ignorĂ©e. Ce qui mâembĂȘte chez lui, câest quâil aimerait tout autant que moi pour son cas, que je me mette avec quelquâun. Il ne comprend pas que câest impossible, sachant que cela fait dix ans que je suis partie en quĂȘte dâune relation sĂ©rieuse. Personne nâa paru intĂ©ressĂ© par ma personne pendant cette longue pĂ©riode de dĂ©tresse. Quitte Ă prendre un animal, je prĂ©fĂšrerais un chat au lieu dâun cochon, je lui lance finalement avec sĂ©rieux, car il nâest pas question dâune blague Ă mon goĂ»t. Enfin, tout sauf ton clĂ©bard ! je poursuis sans ne plus attendre, avant quâil nâentreprenne cette proposition. » Le connaissant, il aurait pu vĂ©ritablement me proposer son chien comme compagnon Ă vie⊠Et je prĂ©fĂ©rais mourir seul, en toute honnĂȘtetĂ© ! Tu mâaccompagneras pour aller jusquâĂ ces planĂštes ? je lâinvite Ă ce voyage insensĂ© avec un lĂ©ger sourire, avant de mâinstaller confortablement sur le canapĂ©. » JâĂ©vite de rĂ©pondre Ă ses phrases au sujet des femmes, tout simplement car je trouve cette conversation tout bonnement inutile. Il pourra remarquer que je nâai citĂ© que lâanimal avec qui je pourrais construire une relation ridicule, ainsi que ma proposition de lâemmener sur Mars â qui lui plaira, assurĂ©ment. Il le verra sans aucun doute, mais nâen fera rien. Il saura au fond de lui que je nâai plus envie dâen discuter, parce que câest peine perdue, en vain. Jâai la sensation de tourner en rond vis-Ă -vis des femmes et des relations Ă longue durĂ©e, ainsi je nâhĂ©site pas Ă oublier ces corps fĂ©minins qui ne me portent aucune intention. Jâaimerais que Cliff fasse de mĂȘme et quâil ne commence pas Ă ĂȘtre tĂȘtu, ça mâĂ©viterait quelques afflictions supplĂ©mentaires. Il a beau ĂȘtre doux avec moi lorsque nous sommes en train de parler de mon cĂŽtĂ© dĂ©sespĂ©rĂ©, il ne saisit pas quâau fond la conversation me fait souffrir. Je nâaime pas en discuter, tout simplement parce quâelle me rappelle chaque fois Ă quel point je ne suis pas au niveau, pas sĂ©duisant, pas lâhomme merveilleux que toutes ces femmes cherchent autant pas discret, jâentends mon meilleur ami sâapprocher du canapĂ© en rĂąlant sur son chien avec un lĂ©ger rire â il dĂ©teste lâengueuler, il entretient une relation emplie dâaffection avec son animal adorĂ©. Sans que je mây attende, lâaliment se dĂ©pose sur mon plaid, lorsque le chien pousse amicalement Heath. Il a encore tout fait renverser⊠Sur la couette Ă laquelle je tiens Ă©normĂ©ment, que je chĂ©ris autant que lui avec vieux clĂ©bard presque dĂ©garni et proche de la mort. SaletĂ© de chien, merde ! Il tient de son maĂźtre ! Un vrai foutu maladroit ! je mâĂ©nerve, en grinçant des dents. » Je suis incapable dâapprĂ©cier ce truc Ă quatre pattes, il fait constamment des conneries sans jamais cesser. Il est intenable, comme son maĂźtre. Jâinsulte presque mon ami par rage, me lĂšve alors une fois quâil a essuyĂ© le plus gros, puis le retire contre mon grĂ© de mon corps dĂ©sormais froid. Laisse tomber, je tiens Ă mon plaid et jâai aucune envie quâil rĂ©trĂ©cisse. Je me dĂ©brouillerai, je lui lĂąche avec colĂšre, lui faisant bien comprendre quâil nâest absolument pas douĂ© pour laver des vĂȘtements. » Il a dĂ©jĂ tentĂ© une fois et ma chemise Ă©tait ensuite faite pour la taille dâun bĂ©bĂ© â merci, Cliff. Je me rends jusquâĂ notre piĂšce laverie » dans laquelle il nâa jamais dĂ» aller par ailleurs, afin de me prĂ©cipiter Ă la placer dans la machine Ă laver. Produit glissĂ© Ă lâintĂ©rieur et je ne perds pas une minute pour lâallumer. Je retourne au canapĂ©, mâassois dessus en mâĂ©loignant quelque peu de la personne qui vient tout juste de mâĂ©nerver. Il a le don pour rendre un moment parfait en le plus misĂ©rable et dĂ©testable Ă mes yeux. Mh⊠Oui, je veux bien. Tu devras me donner la moitiĂ© pour la peine⊠je lui dis dâun ton tout de suite plus doux, content quâil rĂ©alise mon souhait de partager le sandwich avec lui sans que jâai besoin de le lui demander. » Je me mets Ă frissonner sans cette couverture, je claque des dents⊠On a beau toujours allumer le chauffage, seul mon plaid parvient chaque fois Ă me rĂ©chauffer. En plus, jâai froid. Je dĂ©teste ton chien, je continue sans pourtant utiliser la haine, mais toujours avec un grand calme. » Jâai les bras nus dĂ©sormais, alors je ne sens que ce froid qui sâempare de chacune des parcelles de mon corps, pour me glacer les os. Soleil, rĂ©chauffe-moi. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re âȘ stand by me. theodor Ven 17 Jan - 1333 âȘ stand by me. when the night has come and the land is dark and the moon is the only light weâll see, no i wonât be afraid â oh, i wonât be afraid just as long as you stand, stand by me. oh darling, darling stand by me, oh stand by me, oh stand, stand by me. stand by me. âȘ ben e. un Ă©clat de rire incontrĂŽlĂ© lorsque jâentends Theodor me rĂ©pĂ©ter pour la soixante-troisiĂšme fois â jâai comptĂ© â que je devrais me trouver quelquâun pour Ă©tablir une relation sĂ©rieuse. Moi ? Me poser avec quelquâun ? je ris. Tu sais trĂšs bien que jâen serais incapable, on en a dĂ©jĂ parlĂ©. Et puis, il faudrait dĂ©jĂ arriver Ă trouver une personne capable de me supporter au quotidien. » Jâai conscience que ma nature assez frivole et immature nâest pas facile Ă vivre au jour le jour. Jusque lĂ , mon Doudou est le seul qui ait Ă©tĂ© assez courageux pour tenter lâexpĂ©rience de la colocation avec moi. Je crois quâil doit parfois le regretter â surtout quand je laisse traĂźner mes caleçons, propres et sales, sur notre canapĂ©. Non, câest pas fait pour moi, je continue dâune voix un peu plus sĂ©rieuse. Je suis seul mais au moins je suis libre. Et câest ce qui me plaĂźt. » Si je mâengageais dans une relation, je devrais dire adieu Ă mes soirĂ©es, Ă mes sorties entre amis, Ă mes nuits de baise et de cuite intensives et je sais que je ne suis absolument pas prĂȘt Ă laisser tomber cette douce indĂ©pendance. Jây tiens beaucoup trop pour accepter de faire des concessions et mâenfermer dans une routine monotone qui finira par me dĂ©truire de lâintĂ©rieur Ă petit feu. Je suis un esprit bien trop libre et indĂ©pendant pour quâon me coupe les ailes maintenant. Ăvidemment, Ă quarante-cinq ans, on ne trouve pas ça normal que je ne sois pas dĂ©jĂ mariĂ© et pĂšre dâune ribambelle de gamins qui se ressembleraient tous â ils auraient mon physique et lâintelligence de leur mĂšre. Mais ma vie de cĂ©libataire endurci me plaĂźt telle quâelle est et je me fiche pas mal de ne pas respecter les conventions de notre sociĂ©tĂ© actuelle. Les gens peuvent bien dire ce quâils veulent, ça mâest parfaitement Ă©gal. Du moment que je suis heureux ainsi, câest tout ce qui compte pour moi. Et puis, jâai mon Doudou. Et tant que jâai mon Doudou avec moi, ça me suffit amplement. Parfois, je me fais la rĂ©flexion quâon est un peu comme un vieux couple, tous les deux. Theodor est sĂ»rement la relation la plus longue que jâai entretenue de toute ma vie. On a nos petites habitudes, notre quotidien est presque aussi millimĂ©trĂ© quâune horloge suisse â Ă lâexception que je peux toujours faire ce que je veux et quand je le veux et que Theo-chou ne me fait jamais aucun reproche lĂ -dessus. Ă ma maniĂšre, je lui suis fidĂšle et je lui voue des sentiments trĂšs forts que je nâĂ©prouve Ă lâĂ©gard de personne dâautre que lui. Je veux son bonheur et, mĂȘme si je le mets assez souvent en rage, je me rattrape toujours en lui offrant des petits cadeaux ou en le cĂąlinant â bien que ça le fasse rĂąler. Alors il est Ă©vident que je veuille quâil trouve une femme qui soit Ă sa hauteur, qui soit faite pour lui. Une femme qui le rendra pleinement heureux, qui lui donnera de beaux enfants sâil en veut lui aussi. Une femme que je trouverai parfaite pour lui, Ă©videmment â mon avis compte, aprĂšs tout. Et tant quâil nâa pas trouvĂ© cette perle rare, je fais de mon mieux pour donner le change. Je comble le vide Ă lâintĂ©rieur de lui, je remplace ce qui manque cruellement Ă sa vie. Jâai conscience quâil prĂ©fĂ©rerait autre chose, quâil prĂ©fĂ©rerait quelquâun dâautre quâun homme tel que moi mais je lui donne nĂ©anmoins tout ce que je suis capable de lui donner. Parce que je suis convaincu quâun jour il trouvera la bonne personne faite pour lui. MĂȘme sâil nây croit pas, jâen suis persuadĂ© pour nous deux. Bien sĂ»r, je redoute Ă©galement ce jour, parce que cela signifiera le perdre quelque part â au moins un peu. Et je me sens incapable de le perdre, mĂȘme un tout petit peu. Il est trop important Ă ma vie, Ă mon existence et Ă mon Ă©quilibre dĂ©jĂ prĂ©caire. Mais si elle fait pleinement son bonheur alors jâaccepterai de mâeffacer de sa vie. Il mĂ©rite bien dâĂȘtre heureux et je ne veux pas ĂȘtre une entrave Ă son Ă©panouissement personnel, ça non. Câest vrai que câest plus mignon un chat, jâadmets avec un faux sĂ©rieux. Ou un Ă©lĂ©phant ? Pourquoi pas un Ă©lĂ©phant ? je propose alors, dĂ©bordant dâentrain avant de me mettre Ă imiter le gros animal avec un bras prĂšs de mon visage faisant office de trompe. » Et tout en balançant mon bras, je fais de grands pas lourds qui rĂ©sonnent sur le sol de lâappartement. Avoue que lâĂ©lĂ©phant, câest vraiment le top du top, je lance finalement avec lâair certain que ma proposition est sĂ»rement la meilleure du siĂšcle et de tout lâunivers. » Puisquâil ne veut ni de mon cochon, ni mĂȘme de mon Clochard. Loin de mâen vexer cela dit, je continue juste sur ma lancĂ©e. Jâestime que mon Doudou a tout le potentiel pour plaire Ă une femme malgrĂ© ce quâil en dit et mĂȘme si nous devions aller jusque sur les autres planĂštes du systĂšme solaire pour lui trouver sa moitiĂ© alors nous irions â foi de Saint-James. Tu poses encore la question ? je demande doucement avec un sourire attendri. Je te suivrai nâimporte oĂč, mon Doudou. Nâimporte oĂč. » Je ne conçois pas mon avenir sans lui Ă mes cĂŽtĂ©s, que ce soit de prĂšs ou de loin. Si je nâaime absolument pas prĂ©voir quoi que ce soit pour le futur, Theodor est nĂ©anmoins la seule constante dans tout mon univers. Et puis, jâai toujours voulu essayer les casques de cosmonautes, câest trop cool ! jâajoute avec les yeux brillants dâun enfant devant le jouet de ses rĂȘves au matin de NoĂ«l avant que mon meilleur ami nâaille finalement sâassoir au salon. » Ce nâest que lorsque je lây rejoins, nos sandwichs en mains, et que mon chien vient sâemmĂȘler Ă mes jambes, que je fais la gaffe de renverser une des assiettes sur Theo-chou. Essayant tant bien que mal de rĂ©parer ma bĂȘtise involontaire, je lâentends pester contre le Clochard de façon virulente â dĂ©jĂ quâil ne lâaime pas beaucoup. Jâai trĂšs peu lâoccasion de le voir en colĂšre et je me sens toujours trĂšs mal Ă lâaise quand il est fĂąchĂ©. Je sais bien que je ne sais pas faire marcher la machine Ă laver mais jâaurais lu le manuel sâil avait fallu, pour pouvoir lui laver son plaid fĂ©tiche. Au pire, je lâaurais fait Ă la main. Je nâaime vraiment pas le savoir fĂąchĂ© aprĂšs moi â et aprĂšs le chien. Jâai une petite boule lĂ , au creux de lâestomac, et câest vraiment dĂ©sagrĂ©able comme sensation. Jâai lâimpression que mon cĆur pĂšse trois tonnes entre mes cĂŽtes. DĂ©solé⊠je souffle Ă nouveau, penaud comme un gosse que lâon vient de prendre en faute. » Et je me sens un peu bĂȘte, plantĂ© lĂ , avec mon assiette entre les mains cependant que mon meilleur ami se rend Ă notre buanderie pour y lancer la machine. Je suis vraiment maladroit, des fois. Il semble pourtant sâadoucir lorsque je lui suggĂšre de partager le sandwich qui reste et ça me rassure un peu. Je souris comme un gamin, le nĆud Ă mon ventre sâĂ©vaporant comme par magie, et je mâinstalle Ă ses cĂŽtĂ©s. Je lui tends alors notre petit festin du moment pour quâil morde dedans. Attends, je reviens, je fais alors que je viens de lâentendre se plaindre de la tempĂ©rature qui le fait frissonner. » Je me rends rapidement jusquâĂ sa chambre et prends la couverture de son lit avant de revenir au salon oĂč je la dĂ©pose tout autour de mon Doudou, lâemmitouflant bien dans la couette. Si bien que seule sa tĂȘte semble en sortir au final. Oh tu es trop mignon comme ça ! je mâextasie comme une fillette devant son idole de tous les temps. Faut que je te prenne en photo ! » Je sors mon tĂ©lĂ©phone portable et ouvre rapidement lâappareil photo pour immortaliser le moment, gloussant comme un idiot heureux. Et voilĂ ! » Je me rue sur le canapĂ©, portable en mains et sourire immense aux lĂšvres. Regarde comme tu es trop chou, mon Doudou ! je mâĂ©crie tout en lui plaquant presque lâĂ©cran sur les yeux. Je vais la mettre en photo de contact ! Elle est trop jolie ! Et comme ça chaque fois que tu mâappelleras, je verrai ta petite tĂȘte qui dĂ©passe de la grosse couverture ! Câest trop adorable ! On dirait un petit Inuit ! Oh oui, câest ça ! Tu ressembles Ă un petit Inuit, ahah ! » Clique droit, dĂ©finir comme photo de contacts, Doudou â hop, câest fait.© flawless InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re âȘ stand by me. theodor Dim 19 Jan - 1824 Jâignore si Heathcliff a dĂ©jĂ connu lâĂąme-sĆur ou sâil a dĂ©jĂ Ă©prouvĂ© ce sentiment amoureux Ă lâĂ©gard de quelquâun, tant un homme quâune femme, mais en tout cas je ne lâai jamais su. Jâai toujours connu le brun avec sa quĂȘte de plaisir, ses passions avouĂ©es pour lâalcool, la drogue et le sexe, ainsi que son envie de libertĂ© et dâune totale indĂ©pendance. Il nâa jamais niĂ© le fait quâil prĂ©fĂ©rait la baise aux grandes relations, nĂ©anmoins il mâest impossible de croire quâil a pu Ă©chapper aussi facilement Ă lâamour. AprĂšs tout, tout le monde ressent un jour ou lâautre cette marque dâaffection considĂ©rable, envers une personne que lâon ne choisit pas toujours. Je nâai jamais su sâil a toujours Ă©tĂ© ainsi Ă fonctionner de cette maniĂšre, ou sâil a Ă©tĂ© blessĂ© dans le passĂ©, si bien quâil nâa plus envie dâamour dans sa vie quâil juge misĂ©rable. Ce qui pourrait rendre son caractĂšre plus comprĂ©hensible, Ă©tant donnĂ© quâil serait alors effrayĂ© Ă lâidĂ©e dâoffrir Ă nouveau sa confiance, de peur dâĂȘtre trahi, blessĂ© et mĂȘme dĂ©truit encore une fois. Jâai chaque fois pensĂ© quâil sâagissait dâune blessure datant de lâĂ©poque, prĂ©fĂ©rant mâefforcer Ă y croire plutĂŽt quâĂ favoriser cette pensĂ©e quâil puisse ĂȘtre un vĂ©ritable libertin. Je ne sais pas ce qui me fait flipper dans ce fait, certainement car toute ma vie jâai cru que chacun de nous ne souhaitait quâĂȘtre en compagnie dâune autre personne, ou mĂȘme plusieurs sâil advenait que plusieurs enfants apparaissent, dans le seul but de rendre cette existence plus magique quâelle ne lâest dĂ©jĂ . Jâai de la difficultĂ© Ă croire que certains nâaient pas cette vie idĂ©ale en tĂȘte, ces rĂȘves doux dans lesquels jâaime plonger parfois, desquels jâaime mâimprĂ©gner. Je suis Ă©puisĂ© face Ă tant de souhaits qui diffĂšrent selon les perceptions de chacun, parce que je suis contraint dâĂȘtre beaucoup trop mĂ©fiant vis-Ă -vis des gens, ne connaissant plus leurs vĂ©ritables intentions Ă mon Ă©gard. DĂ©sormais, chaque fois que quelquâun sâapproche de moi, je le repousse car je nâai aucune envie quâon joue avec moi - peu importe sâil est question dâun voisin ou dâun collĂšgue. Les relations sĂ©rieuses ne sont pas quâune source dâemprisonnement, tu pourras garder ta libertĂ© Cliff. Il faut seulement savoir ĂȘtre patient pour trouver la personne idĂ©ale, je lui souffle dâune voix traduisant ma conviction pure et dure. Tu trouveras forcĂ©ment quelquâun comme toi un jour ou lâautre, je lui indique avec sĂ©rieux, sans mĂȘme ĂȘtre accompagnĂ© dâun sourire ou rire car je le pense vraiment. » Je crois dur comme fer quâil existe un ĂȘtre humain comme lui, quelque part sur cette Terre. Il est peut-ĂȘtre Ă©loignĂ© de lui pour le moment, habite peut-ĂȘtre lâAfrique ou lâAustralie. Mais si son Destin considĂšre quâil le mĂ©rite, alors ils finiront par se rencontrer. Je lâespĂšre pour lui en tout cas, parce que moi jâestime quâil le mĂ©rite. Il a beau se faire souffrir inutilement avec son monde illusoire, je trouve quâil se rĂ©vĂšle plein de bontĂ©, douceur, gentillesse et dâintelligence. Jâai passĂ© beaucoup trop de temps en sa compagnie pour pouvoir certifier quâil est un homme bon, personne nâa le droit dâen douter ou de dire le confortablement sur le canapĂ©, jâaperçois mon meilleur ami en train dâimiter un Ă©lĂ©phant. Je ne mâĂ©tonne mĂȘme plus avec toutes les conneries quâil a pu me sortir, il parvient mĂȘme Ă me dĂ©clencher une joie immense Ă lâintĂ©rieur de moi et Ă mâextirper un lĂ©ger rire. Je ne peux mâempĂȘcher de sourire face Ă ses stupiditĂ©s, mais je dois bien avouer quâil est plaisant de lâentendre et le voir faire des conneries, pour la simple et bonne raison quâil infiltre ainsi un bonheur intense dans mes veines. Tu es bĂȘte⊠Mais je veux bien dâun Ă©lĂ©phant comme toi, je lui dĂ©clare lorsquâil sâassoit Ă nouveau Ă mes cĂŽtĂ©s. » Il nâest plus question dâamour, mais dâamitiĂ©. Jâadore Heathcliff malgrĂ© tout, malgrĂ© son cĂŽtĂ© bordĂ©lique et ses nombreuses manies. MĂȘme quand il me chatouille, mĂȘme quand il me rĂ©clame des baisers sur la joue, mĂȘme quand il se montre collant, mĂȘme quand il fait son chiant, mĂȘme quand il sâavĂšre ĂȘtre le pire maladroit au monde, mĂȘme quand fait des blagues lourdes et nulles Ă longueur de journĂ©e. Alors je nâai aucune envie de perdre le seul vĂ©ritable ami que jâai et que je cĂŽtoie, tout simplement parce quâil compte pour moi, que jâai besoin de lui et que je me sens bien en sa compagnie. Il mâagace et me rend colĂ©rique quelquefois, mais la plupart du temps il me fait rire, me fait sentir bien dans ma peau en me complimentant, me rĂ©chauffe le cĆur. Il est celui qui fait fondre lâiceberg qui sâest formĂ© autour de mon cĆur depuis le divorce avec ma femme, il est celui qui empĂȘche les larmes de couler, il est celui qui apaise mes angoisses et me donne le sourire. Câest mon meilleur ami, mon Cliff. Bien que je sois quelque peu Ă©goĂŻste en disant ça - Ă©tant donnĂ© que je suis certain de ne pas lui offrir autant, jâaimerais ne jamais ĂȘtre sĂ©parĂ© de lui. On doit Ă©touffer dans ces casques⊠je fais la rĂ©flexion, plus pour moi-mĂȘme que pour lui indiquer. » RĂ©ponse complĂštement inutile qui ne fait pas avancer la conversation, bonjour. Je ne rĂ©ponds rien dâautre, car je juge quâil nây a plus dâintĂ©rĂȘt Ă communiquer sur notre voyage jusque Mars. Câest Ă ce moment que Cliff fait son show Ă nouveau. Il mâapporte une couverture lorsque je lui explique que je suis en train de mourir de froid. Je lui adresse un sourire en me disant intĂ©rieurement quâil est vraiment adorable, jusquâau moment oĂč arrive sa maladresse. Il mâenveloppe contre mon grĂ© du drap chaud et Ă©pais, en prenant soin quâelle recouvre tout mon corps â presque ma tĂȘte Ă©galement. Au moins, jâai chaud. Je le regarde comme si jâallais lui foutre une gifle, mĂȘme si jâen pouffe de rire moi aussi intĂ©rieurement. Mhhh gĂ©nial. Un petit Inuit⊠Mâen voilĂ ravi ! je mâexclame dâun ton peu ravi en imaginant ces gens enveloppĂ©s de cette longue capuche, dans laquelle jâĂ©toufferais avec tous ces poils. » Il prend finalement une photo de moi avec son portable, contre mon grĂ© et sans mĂȘme me consulter avant ! Il se fiche de ma permission, gros idiot ! Je nâai pas le temps de grogner quâil me montre dĂ©jĂ avec joie le clichĂ© affichĂ© sur son Ă©cran. Je grince des dents devant autant de mocheté⊠Je me demande comment il est capable de me trouver mignon avec une gueule pareille ! Jâaimerais lui prendre des mains pour pouvoir la supprimer moi-mĂȘme, seulement en essayant de me retirer de la couverture, je balance sans le vouloir contre Heath. Je tombe littĂ©ralement sur lui, la tĂȘte contre son torse. Eh merde, il faut vraiment que cette couette sây mette Ă©galement ! Je garde alors les bras emprisonnĂ©s par le drap qui me tient nĂ©anmoins chaud, et je ne tente plus aucun mouvement de peur de me retrouver contre le sol. Efface-moi ça tout de suite et je te fais le nombre de bisous que tu voudras, je tente de nĂ©gocier, lui faisant lâoffre la plus magique qui soit selon lui, je suppose. » InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re âȘ stand by me. theodor Jeu 23 Jan - 1215 âȘ stand by me. when the night has come and the land is dark and the moon is the only light weâll see, no i wonât be afraid â oh, i wonât be afraid just as long as you stand, stand by me. oh darling, darling stand by me, oh stand by me, oh stand, stand by me. stand by me. âȘ ben e. suis touchĂ© de voir Theo-chou si concernĂ© par mon cĂ©libat et avenir sentimental. Je sais bien quâil espĂšre que jâarrive Ă me trouver une personne avec laquelle construire une relation solide et durable, une personne avec laquelle bĂątir quelque chose de stable. Se passer la bague au doigt, avoir des enfants peut-ĂȘtre. Et puis tomber dans cette routine emmerdante, sâennuyer ferme, se chercher des poux pour des raisons stupides juste parce quâil faut bien parler de quelque chose, et puis divorcer. Se dĂ©chirer pour la garde des gosses, fixer le montant de la pension alimentaire et ne voir ses mioches quâun week-end sur deux et pendant les vacances dâĂ©tĂ©. Ă joie. Jâen ai dĂ©jĂ des palpitations irrĂ©guliĂšres et affolĂ©es dans la poitrine rien que dây penser. Je nâai aucunement lâenvie de tout ça, je suis tellement mieux dans ma vie de cĂ©libataire endurci qui papillonne Ă droite et Ă gauche sans jamais se poser nulle part. Des histoires courtes et sans attache, voilĂ ce quâil me faut. VoilĂ ce dont jâai besoin. Câest tellement plus simple, sans aucune prise de tĂȘte. On ne se pose pas de questions superflues, on ne demande rien, on nâattend rien de lâautre. Câest ainsi que jâaime vivre â vivre le moment prĂ©sent. Peut-ĂȘtre quâĂ quarante-cinq ans, je devrais ĂȘtre une toute autre personne ; peut-ĂȘtre quâĂ quarante-cinq ans, on attend de moi que je sois une toute autre personne. Mais je nâen ai pas envie. Je nâai pas envie dâĂȘtre quelquâun dâautre sous prĂ©texte que ça ferait plaisir Ă certains, sous prĂ©texte que câest mal vu en sociĂ©tĂ©. Quelle importance ? Il sâagit de ma vie et de mes choix. Et ça fait bien longtemps que je nâai laissĂ© personne dĂ©cider Ă ma place. Si mes parents nâont pas pu faire de leur fils prodigue ce quâils dĂ©siraient, ce nâest pas pour que le monde qui mâentoure me façonne Ă sa façon. Je ne rentre pas dans leur foutu moule Ă la con. Et ça ne me dĂ©range absolument pas dâĂȘtre vu comme un pestifĂ©rĂ©. Mieux vaut ĂȘtre seul que mal accompagnĂ©, comme dirait lâautre. Et moi, jâai choisi la solitude au je ne suis jamais vraiment seul. Parce quâil est lĂ . Mon Doudou. Il est lĂ depuis des annĂ©es, depuis ce qui me semble ĂȘtre une Ă©ternitĂ© â dans le bon sens du terme. Il est lâunique personne qui soit restĂ©e Ă mes cĂŽtĂ©s aussi longtemps. Finalement, je lâai ma relation stable et durable et câest avec lui que je la vis. Bien sĂ»r, il nâa jamais Ă©tĂ© question de couple, de mariage et dâenfants entre nous â je ne suis pas son type de toute façon â mais lui et moi fonctionnons trĂšs bien Ă deux. Il prend soin de moi, je fais attention Ă lui. Nous nous acceptons, nous nous aimons Ă notre façon. Je verrai bien, je lĂąche doucement, souriant avec tendresse lorsque je remarque son petit air trĂšs sĂ©rieux. » Le mĂȘme petit air quâil arbore chaque fois quâil est entiĂšrement convaincu de ses paroles. Et je trouve ça mignon ; et je trouve ça touchant. Il pense vraiment quâil existe quelque part une autre personne que lui capable de me supporter au quotidien â un autre petit ĂȘtre unique comme lui, peut-ĂȘtre ? Moi, je sais que câest faux. Je sais quâil nây aura jamais que lui qui saura mâaccepter comme je suis sans jamais vouloir chercher Ă me changer. je sais quâil sera sĂ»rement la seule personne qui restera Ă mes cĂŽtĂ©s sans finir par ĂȘtre lassĂ©, agacĂ© ou dĂ©goĂ»tĂ© de moi et de mon style de vie atypique. Et ça ne me dĂ©range pas. Je me fiche de finir seul avec lui, sans bague au doigt, sans enfant. Sâil reste dans ma vie, moi, ça me suffit amplement. Mais tu sais, pour moi, lâimportant câest que toi tu sois lĂ avec moi. Le reste, je mâen fiche pas mal au fond, je lui avoue avec douceur, tandis que je viens caresser sa joue du bout des doigts dans un geste affectueux. » Je crois que mon univers tout entier sâeffondrerait tel un chĂąteau de cartes si jamais Theo venait Ă partir loin de moi. Je sais dĂ©jĂ combien ça mâest difficile de le quitter pour mes reportages et quâil me manque affreusement dĂšs que je ne suis pas Ă la maison plus de deux jours dâaffilĂ©e. Alors vivre tout le reste dâune vie sans lui ? Impossible, tout bonnement impossible. Jâai toujours eu une façon bien Ă moi de remonter le moral Ă Theo. Si dâautres usent de jolies paroles ou de gestes tendres et affectueux, je suis plutĂŽt du genre Ă blaguer en ce qui me concerne. Ăternel enfant, je ne sais pas ĂȘtre sĂ©rieux mĂȘme lorsquâil le faudrait â ou si peu. Le fait est que je dĂ©teste voir cet Ă©clat de tristesse au fond du regard de mon Doudou. Je dĂ©teste le savoir malheureux, maussade, nostalgique. Alors je fais le pitre. Je fais le clown et je vois apparaĂźtre un sourire sur ses lĂšvres. Je ramĂšne la joie Ă lâintĂ©rieur de son petit cĆur tout cassĂ©. Je tente tant bien que mal de le rĂ©parer, de faire se cicatriser les blessures quâon lui a infligĂ©es. Je sais que ça fonctionne. Je sais que ça marche, bien que pour un temps seulement. Mais je sais quâau moins, pendant ce tout petit temps oĂč il sourit, alors il est un peu plus heureux que dâordinaire. Bien sĂ»r, jâaimerais quâil le soit entiĂšrement et pour toujours mais il lui faudra du temps pour tout ça. Tant pis, je sais ĂȘtre patient. Et je continuerai, encore et encore, avec mes idioties enfantines Ă le faire sourire et rire un peu. Ce qui compte, câest quâil puisse sourire Ă nouveau un jour. Cependant, jâai aussi la fĂącheuse habitude dâĂȘtre un grand maladroit et mes maladresses entraĂźnent toujours ses colĂšres â ce que je redoute et dĂ©teste tout autant que sa tristesse. Je suis un vĂ©ritable gaffeur, mĂȘme parfois Ă mes propres dĂ©pends. Alors quand mon Doudou est en colĂšre pour la tĂąche de gelĂ©e de framboises sur sa couverture adorĂ©e, je suis tout de suite trĂšs mal Ă lâaise. Câest si dĂ©sagrĂ©able de savoir quâil peut ĂȘtre fĂąchĂ© contre moi. Et mĂȘme si je mâexcuse maladroitement, lui fais une promesse que je ne pourrai pas tenir, je ne peux mâempĂȘcher dâaller chercher lâautre couverture pour la lui ramener quand il frissonne de froid. Je sais bien que ça ne rĂ©pare par ma bĂȘtise mais il nâa plus froid au moins. Et parce que je le trouve trop adorable alors enroulĂ© dans la couverture et que je le prends en photos avec mon portable, je lâentends qui rĂąle. Et ça me fait sourire encore plus. Mais si, je tâassure ! je mâĂ©crie avec joie, sautillant presque devant lui. Tu es trop, trop, trop mignon comme ça ! » Oh, je sais bien quâil nâaime pas ça de son cĂŽtĂ© mais tant pis. Il est juste trop adorable pour que je laisse passer ça. Satisfait et trop heureux de mes photographies, je mâinstalle Ă ses cĂŽtĂ©s pour les lui montrer, fier comme un paon. Jâai mon Doudou dans mon portable. Et chaque fois quâil mâappellera, sa photo sâaffichera â les portables, câest vraiment magique quand mĂȘme. Et tandis quâil essaye de me prendre le tĂ©lĂ©phone des mains, il sâemmĂȘle dans sa couverture et tombe Ă moitiĂ© sur moi. Je ris devant sa posture sĂ»rement inconfortable. Je passe un bras autour de ce que je devine ĂȘtre sa taille sous lâĂ©pais tissu et le ramĂšne un peu plus vers moi pour Ă©viter quâil ne tombe. Tu ressembles Ă un petit ver de soie comme ça, mon Doudou, je commente dans un petit rire. Je crois que tu es encore plus mignon dans cette position ! » Je sais quâil va grogner Ă ce commentaire mais je nâai pas pu mâen empĂȘcher. Jâaime bien lâembĂȘter parfois â souvent Ă vrai dire. Mais quand il me demande dâeffacer les photos que je viens de prendre de lui, mon sourire sâefface instinctivement. Je fronce lĂ©gĂšrement les sourcils. Non, je veux les garder ! je rĂ©torque dâun ton enfantin, comme sâil essayait de me voler mon jouet prĂ©fĂ©rĂ©. » Puis, il essaye de marchander. De nĂ©gocier. Si jâefface les photos, jâaurai droit au nombre de baisers que je souhaite. IrrĂ©mĂ©diablement, mon large sourire Ă©merveillĂ© revient. Je sens mĂȘme mes yeux briller lorsque je regarde Theo-chou, toujours Ă moitiĂ© allongĂ© sur moi. Câest vrai ? Tu promets que tu me feras tout plein de bisous si jâefface ces photos ? je demande une nouvelle fois. » Le dilemme est pourtant cruel. Photos ou bisous ? Bisous ou photos ? Rah, câest horrible ! Câest sadique ! Comment peut-il me demander de faire un choix pareil ! Câest impossible pour moi de choisir entre sa petite bouille dans mon tĂ©lĂ©phone et ses bisous tout doux. Je prends quoi, moi ? Dans un petit soupir rĂ©signĂ©, je fais quelques manipulations sur mon tĂ©lĂ©phone et efface les clichĂ©s que jâai pris voilĂ deux minutes Ă peine. Je tourne lâĂ©cran en direction de mon meilleur ami. VoilĂ , je les ai effacĂ©es, je lĂąche dans une moue attristĂ©e. Tu as intĂ©rĂȘt de me consoler avec tout plein de bisous, maintenant ! » Et puis, rusĂ© et filou, je pends Ă nouveau deux ou trois photos de Theodor. Mais il nâĂ©tait pas convenu que je ne puisse pas en prendre dâautres dans notre accord, je me dĂ©fends avant quâil ne dise quoi que ce soit, un Ă©norme sourire aux lĂšvres. » Jâai gagnĂ©. Jâai les photos et les baisers â jackpot.© flawless InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re âȘ stand by me. theodor Dim 26 Jan - 2248 Heathcliff mâannonce quelquefois quâil est heureux que je fasse partie de sa vie, et quâil garde cet espoir que je ne la quitte jamais. Je ne vois pas comment je pourrais disparaĂźtre dâun seul coup sec, mais il semble penser que je pourrais lâabandonner un jour ou lâautre. Jâai Ă©galement cette angoisse au fond de ma poitrine alors je suis incapable de le juger sur ce fait. AprĂšs tout, nous sommes en quelque sorte deux Ăąmes dĂ©chirĂ©es que le Destin a pris le soin dâassembler. Je pourrais comparer notre relation Ă celle de deux frĂšres, mĂȘme des jumeaux bien que notre apparence nâen donnerait absolument pas cette conclusion hĂątive. Seulement, nous vivons ensemble depuis quelques annĂ©es, nous sommes deux personnes insĂ©parables, et beaucoup de notre entourage sâamusent Ă nous indiquer que nous finirons ensemble pour la fin de notre vie. LâidĂ©e ne me dĂ©plaĂźt aucunement, pourtant il faudrait penser Ă nos vĂ©ritables avenirs. Je lâai toujours vu avec une femme et des enfants ; mon rĂȘve sâest tout dâabord rĂ©alisĂ©, pour finir par se briser. Mais rien ne mâempĂȘche de trouver quelquâun dâautre que mon ex-femme et de construire quelque chose avec cette nouvelle personne. AprĂšs tout elle lâa fait de son cĂŽtĂ© sans aucune gĂȘne ou difficultĂ©, maintenant elle est heureuse et Ă©panouie avec son mari actuel. Je le sais⊠Mais on ne va pas vivre Ă©ternellement ensemble, tu le sais bien, je lui dĂ©clare avec un sourire, totalement convaincu quâil pense de la mĂȘme maniĂšre que moi. » Cette collocation nâest pour le moment pas dĂ©plaisante, bien quâil soit trop souvent bordĂ©lique et quâil en laisse partout. MĂȘme si je paye la plus grande partie du loyer, quitte Ă dĂ©penser sa part Ă©galement Ă certains mois. Je ne compte mĂȘme plus ses dettes, il me doit beaucoup trop dâargent â mais il me le rend avec ses petites intentions, telles que des cĂąlins lorsque jâen ai le plus besoin. Alors il est vrai que je nâaurais pas de grandes raisons de partir, toutefois ma vie idĂ©ale nâest pas de vivre avec un ami. Ma vie idĂ©ale est dâhabiter avec mon Ă©pouse, accessoirement la femme de ma vie, Ă qui je ferais des enfants, qui sâinstalleront dans leurs chambres au fur et Ă mesure quâils pire dans tout ça est que mon meilleur ami pourrait dĂ©couvrir de nouvelles sensations, sâil advenait quâil se mette Ă quelquâun. Il pourrait prendre conscience dâune part de lui-mĂȘme quâil ignorait, connaĂźtre certaines valeurs dont il estimait dâaucune nĂ©cessitĂ© auparavant. Le pire dans tout ça, câest que je lâai vu de mes propres yeux en pleine action. Je ne lâai pas remarquĂ© en train de tomber amoureux dâune personne, mais de sâoccuper dâun enfant. Il sâest parfaitement sây prendre, serait un excellent pĂšre et il nâa pas le droit de dire le contraire, de sâefforcer Ă penser le contraire. Ma propre fille lâadore, sâamuse comme une folle en sa compagnie, tandis que moi, qui pense avoir un esprit de famille, en suis tout bonnement incapable. Câest certainement les circonstances qui font que, pourtant la vĂ©ritĂ© se prĂ©sente ainsi ma fille le prĂ©fĂšre Ă moi-mĂȘme. Il nâest pas autorisĂ© Ă oublier ce fait qui mâimporte beaucoup, ce fait qui pourrait le changer sâil le dĂ©sirait. Il pourrait former une famille et se dĂ©brouiller parfaitement avec, il leur permettrait et donnerait la plus magnifique vie quâil soit. Cliff est capable dâĂȘtre un rayon de soleil dans la vie des gens, il suffit seulement quâil le veuille et en prenne la dĂ©cision seul, comme un grand. Il est mon rayon de soleil, il le serait Ă©galement pour sa famille. Alors pour quelle raison sâenquiquine t-il Ă coucher Ă droite et Ă gauche alors quâil pourrait rendre heureux des gens, tout en bĂ©nĂ©ficiant dâintĂ©rĂȘts puisquâil serait Ă©panoui lui aussi ? Enfin, il ne me semble pas quâil dĂ©teste les moments passĂ©s avec ma fille, il sâĂ©clate lui aussi. Il oublie tout et sâinfiltre dans leur monde Ă tous les deux. Je suis persuadĂ© quâil serait capable dâavoir cette famille, ce monde qui leur appartiendrait Ă lui et son mari ou sa sur le canapĂ© et enroulĂ© de la couette chaude, je me laisse faire par mon meilleur ami. Il passe son bras autour de ce sac Ă pates que je reprĂ©sente et me lance une phrase vraisemblablement provocante. Il parvient toujours Ă mâembĂȘter, Ă mâĂ©nerver gentiment. Un petit verre de soie ? Sympathique. Je prĂ©fĂ©rais quand mĂȘme le petit Inuit tout compte fait⊠je lui indique dâun ton faussement boudeur, tout en gardant mon visage dans son cou. » Je me suis lĂ©gĂšrement redressĂ© pour ne plus obtenir ses cuisses contre mon visage, mais plutĂŽt le coller contre son torse chaud. Il nây a dĂ©sormais plus aucune raison de ces marques dâaffection, plus aucune raison qui nous permet dâĂȘtre collĂ©s ainsi. Ce rapprochement nâest plus liĂ© Ă cette angoisse due aux orages, seulement Ă notre amitiĂ© qui nous permet de connaĂźtre ce genre de moment doux, oĂč tous les deux nous sommes vraiment complices. Le monde autour de nous sâefface, pour seulement laisser place Ă nos deux corps unis par lâaffection. Je nâai jamais eu peur du fait quâil soit homosexuel, en plus. Enfin, bisexuel Ă tendance hommes. Il me semble que ça a toujours Ă©tĂ© clair entre nous il est mon ami, et jâimagine que câest de mĂȘme de mon cĂŽtĂ©. Il arrive que je le surprenne Ă observer mes fesses, mais au fond je suppose quâil nâest pas question dâun regard vicieux, pervers ou avec des intentions malsaines. Je dois ĂȘtre un des rares hommes dont il nâa aucune envie de mettre dans son lit â non pas parce que je suis laid, toutefois car je suis son ami. On ne couche pas avec ses amis, il le sait. Promis, je lui dis ce quâil souhaite entendre, en faisant rĂ©fĂ©rence Ă cette promesse entre nous. » Il supprime les photos quâil vient de prendre de moi, et je lui fais le nombre de photos quâil souhaite. Mais sans que je mâen doute une seule seconde, il vient tout juste de me piĂ©ger. Il supprime comme je lui demande ces photos, nĂ©anmoins il en prend des nouvelles suite Ă cet effacement. Il est vrai que je ne lui ai pas empĂȘchĂ©, quâil nâa pas Ă©tĂ© indiquĂ© dans les rĂšgles que ça sâavĂ©rait impossible. Ce qui me paraĂźt logique, ne lâest pas toujours pour Cliff. Je dois avouer que cela ne mâĂ©tonne mĂȘme pas, c'est une part amusante qui fait dĂ©finitivement partie de lui. Tu es quâun manipulateur, Cliff ! je m'Ă©cris comme un signe de dĂ©fense, lui avouant qu'il a en quelque sorte mal agi, qu'il s'est permis un truc que je n'aurais pas osĂ© faire, qu'il a eu un peu trop d'audace. » Toutefois, une promesse est une promesse. Elle ne peut ĂȘtre brisĂ©e ou modifiĂ©e ; il a techniquement effacĂ© les photos que je voulais voir supprimĂ©es, ainsi je suis dans l'obligation de recourir Ă ce qu'il a tant rĂ©clamĂ©. Mais chose promise, chose due⊠je lui explique d'une voix faussement pleine de regrets, avant de m'attaquer Ă sa joue. » Je lui embrasse la joue gauche plusieurs fois, suscitant quelques bruits provoquĂ©s par nos peaux en contacts. Tu es mĂ©chant avec moi... je lui dĂ©clare entre deux baisers sur sa joue, lui faisant comprendre qu'il est parvenu Ă ĂȘtre le gagnant, mais qu'il me torture actuellement. » L'embrasser n'est pas dĂ©plaisant, mais c'est le fait d'ĂȘtre le perdant qui l'est moins. Je poursuis pourtant, dĂ©rivant sur sa mĂąchoire puis dans sa nuque. Je m'applique Ă ce que ce soit agrĂ©able pour lui, d'entreprendre cette marque d'affection convenablement et de la maniĂšre qu'il aime tant. Puis je cesse tout mouvement instantanĂ©ment, avant de poser mon visage Ă nouveau au creux de sa nuque. Je pense que c'est suffisant pour aujourd'hui, je lui dis d'un sourire, sans mĂȘme quitter ma couette ou ses bras. » Je suis bien ici, je dois avouer. Heureusement qu'il est lĂ , cet imbĂ©cile. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re âȘ stand by me. theodor Lun 24 FĂ©v - 1536 âȘ stand by me. when the night has come and the land is dark and the moon is the only light weâll see, no i wonât be afraid â oh, i wonât be afraid just as long as you stand, stand by me. oh darling, darling stand by me, oh stand by me, oh stand, stand by me. stand by me. âȘ ben e. ne me suis jamais demandĂ© ce quâil adviendrait de notre relation Ă Theodor et moi si jamais lâun de nous venait Ă se mettre en couple un jour â il y a plus de chance que ça lui arrive Ă lui, plutĂŽt quâĂ moi. Je ne me suis jamais posĂ© cette question pour la simple et bonne raison que la rĂ©ponse mâeffraie Ă©normĂ©ment. Elle me paralyse dâeffroi Ă vrai dire. Et mĂȘme si je ne suis pas le genre de personne Ă sâinquiĂ©ter de tout et de rien dans sa vie, je dois bien admettre que le fait que mon Doudou se remette avec quelquâun dans un futur proche mâangoisse beaucoup. Jâai vraiment peur quâil finisse par mâabandonner au profit de cette toute nouvelle relation qui lâaidera Ă sâĂ©panouir plus que je ne peux le faire. Ăvidemment, je serais heureux pour lui sâil trouvait enfin sa dose de bonheur personnel parce quâil le mĂ©rite mais, Ă©goĂŻstement, jâaimerais juste pouvoir le garder avec moi toute ma vie. Le garder prĂšs de moi durant une Ă©ternitĂ©. Et pourquoi pas ? je demande dâun air butĂ© et boudeur alors quâil affirme quâon ne pourra pas vivre Ă©ternellement tous les deux. Avoue que ce serait le paradis sur terre ! Rien que toi et moi ! Moi, ça ne me gĂȘnerait pas le moins du monde⊠» IntĂ©rieurement, je me fais la rĂ©flexion que tout ça nâest pas contre moi. Theo-chou a juste besoin de se dire quâil finira liĂ© Ă quelquâun, amoureux et surtout heureux. Alors Ă©videmment, je fais tĂąche dans le paysage parfait de son petit univers. Le meilleur ami gay et tarĂ© un peu trop collant, ça ne fait pas bonne impression. Cette constatation mâattriste un peu mais, comme Ă mon habitude, je ne mâattarde pas sur ces sentiments dĂ©sagrĂ©ables qui me piquent la poitrine et souris Ă nouveau quand jâaperçois mon Doudou enroulĂ© dans la couverture et Ă©chouĂ© sur mes genre de moments sont les souvenirs que je garde prĂ©cieusement dans un coin de ma mĂ©moire pour pouvoir les ressortir dans quelques annĂ©es, quand je serai devenu vieux et impotent. Ils ont le goĂ»t dâun bonheur simple et sans fioriture. Sans prise de tĂȘte. Le genre de bonheur que jâaime, qui diffuse en moi une sorte de chaleur apaisante. La prĂ©sence de Theodor dans ma vie rend toujours tout plus beau et plus merveilleux. Jâaurais bien lâenvie de lui dire que je suis en train de le comparer Ă une petite fĂ©e dans ma tĂȘte tandis quâil rĂąle parce que je lâai appelĂ© petit ver de soie mais je crois quâil ne saisirait pas la subtilitĂ© de ma comparaison. Tant pis. Je garde tout ça pour moi. Ăa nâen rend cette pensĂ©e que plus intime et plus prĂ©cieuse encore. Mais je tâassure que, en inuit ou en petit ver de soie, tu es toujours aussi mignon, mon Doudou, je le rassure avec un grand sourire de gamin, fier de ma rĂ©partie. » Je nâai jamais niĂ© le fait que je le trouve trĂšs attirant du point de vue physique. Et mĂȘme sâil nâa aucune conscience du charme quâil dĂ©gage Ă longueur de temps, je crois que je ne me lasserai jamais de lui rĂ©pĂ©ter quâil est un canon. Il nâest pas de cette beautĂ© vulgaire et tapageuse, de cette beautĂ© trop ostentatoire qui gĂąche tout parce que bien trop superflue ; non, il est beau avec une simplicitĂ© affolante. Il est de cette beautĂ© qui se voit sĂ»rement mieux avec le cĆur, plutĂŽt quâavec les yeux. Et parce quâil ne sâen rend pas compte, alors cette modestie qui le caractĂ©rise tout entier ne le rend que plus charmant. Et beau. Si je venais Ă lui dire tout ça, Theo-chou me rirait sĂ»rement au nez et rĂ©torquerait que je suis bien le seul Ă voir tout ça mais je sais que câest faux. Jâai dĂ©jĂ vu quelques femmes se retourner sur son passage et, trop dans son monde, il nâa jamais rien remarquĂ©. Absolument rien. Il est complĂštement aveugle et impermĂ©able Ă ce genre dâattentions. Ăa me dĂ©pite un peu mais câest ce qui le rend si attachant. Je crois. Je nâai manipulĂ© personne, je me dĂ©fends dâun air offensĂ© tandis que je viens bel et bien de me jouer de lui avec cette histoire de photos. » Comme pour me faire pardonner, je lui adresse un sourire tout innocent et plein dâune fausse candeur quâil ne connaĂźt que trop bien. Je sais parfaitement que je ne trompe personne avec ce petit air-lĂ , et surtout pas lui parce quâil sait trĂšs bien comment je fonctionne, mais je nâai pas pu mâen empĂȘcher â mon cĂŽtĂ© enfantin et joueur, je suppose. AprĂšs tout, il aurait dĂ» sâattendre Ă ce que je lui fasse un coup pareil. Il Ă©tait hors de question que je ne garde pas des photos pareilles de mon Doudou ! Ăa mâaurait brisĂ© le cĆur⊠Jâaime garder des photos de toi et de ces moments-lĂ , jâavoue avec un petit sourire de gosse. Ăa fait des souvenirs. Pour plus tard. » Je le laisse alors mâembrasser la joue, comme convenu lors de notre marchĂ©, et suis heureux de voir quâil ne revient pas sur sa parole Ă cause de ma petite entourloupe. Les yeux certainement brillants comme de vĂ©ritables lanternes en pleine nuit noire, je frissonne doucement au contact de ses lĂšvres sur ma peau. Câest Ă©trange, comme sensation ; câest idiot de mâimaginer ce que ça me ferait si elles se posaient autre part â sur ma bouche, par exemple. Cette seule pensĂ©e me tord le ventre de façon nouvelle mais je me force Ă la rejeter, Ă la nier en bloc. Parce que câest bien trop dangereux, bien trop inappropriĂ©. Theodor mĂ©rite mieux. Il vaut mieux que ça â il vaut mieux que moi. Mais tu sais bien que câest parce que je tâadore, mon Doudou chĂ©ri, je rĂ©torque quand il mâaccuse dâĂȘtre mĂ©chant â ce qui mâempĂȘche de penser plus en avant Ă cette idĂ©e complĂštement dĂ©placĂ©e. » Je ne suis pas censĂ© avoir envie dâembrasser mon meilleur ami. Mais câest difficile de ne pas Ă©prouver dâautres envies Ă©tranges envers lui, surtout lorsque je sens ses baisers dĂ©river jusquâĂ ma nuque de façon trĂšs agrĂ©able. Je pince les lĂšvres pour retenir un petit soupir de plaisir. Il est fou de faire suis presque soulagĂ© quâil stoppe ses gestes parce que je ne suis pas sĂ»r que jâaurais pu me contenir plus longtemps. Et je ne tiens sĂ»rement pas Ă tout faire foirer entre Theodor et moi. Il se cale Ă nouveau contre moi, juste entre mes bras et, sans plus bouger, je reste immobile Ă lâobserver. Pas besoin de parler, de meubler ce silence lĂ©ger. Câest un moment plein dâapaisement et de douceur, un moment comme je les apprĂ©cie tant. Je crois que je pourrais rester ainsi des heures durant, parce que tout est simple et familier. Le monde pourrait bien arrĂȘter de tourner que je crois que je ne mâen rendrais mĂȘme pas compte. Quelle importance ? Mon univers, lui, continuera de tourner tant que Theo-chou restera Ă mes cĂŽtĂ©s.to be continued.© flawless Contenu sponsorisĂ© Empire State of Mind Sujet Re âȘ stand by me. theodor âȘ stand by me. theodor Page 1 sur 1Permission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forumNEW YORK CITY LIFE Archives Corbeille Bac de recyclage
Leguide ultime pour laver ses vĂȘtements en pleine pandĂ©mie de Covid-19. Cardi B s'en prend Ă toutes les cĂ©lĂ©britĂ©s qui se font tester au coronavirus. Combien de temps le coronavirus survit-il sur les vĂȘtements et comment les laver. Le guide ultime pour laver ses vĂȘtements en pleine pandĂ©mie de Covid-19 . Coronavirus Vetements HygiĂšne 27/03/2020
RĂ©sumĂ© du document D'aprĂšs l'INSEE, en 2006 on compte qu'environ 94% des mĂ©nages français possĂ©dant un lave-linge. Ce qui laisse supposer qu'environ 6% des mĂ©nages français sont susceptibles de frĂ©quenter les laveries. Les laveries libre-service font partie des commerces de proximitĂ©. Leur activitĂ© est tournĂ©e vers les particuliers. Selon, l'agence de recrutement il existe environ 4000 entreprises soit environ 4500 boutiques. Le secteur des laveries libre-service est classĂ© dans la nomenclature Insee sous le code 930b âblanchisserie de dĂ©tailâ. La laverie reprĂ©sente 14,3% du chiffre d'affaires global de cette activitĂ© soit 116,6 millions d'euros. En observant par les vitrines des laveries la lassitude des personnes s'impatientant de rĂ©cupĂ©rer leur linge, une idĂ©e nous est venue Tenter de crĂ©er un concept de laverie plus convivial. Comment cela se traduit-il concrĂštement? Qu'est-ce que cela implique ? Quels sont les besoins / attentes des utilisateurs ? Autant de questions que nous aurons Ă Ă©lucider durant cette Ă©tude de marchĂ©. Le concept se prĂ©sente ainsi il s'agĂźt d'intĂ©grer une laverie dans un espace dĂ©tente, idĂ©alement composĂ©e d'une cafĂ©tĂ©ria, d'un coin lecture, d'un espace wifi et d'un espace TV. Des services annexes sont proposĂ©s afin que les clients puissent s'occuper durant le lavage de leur linge sans pour autant perdre la surveillance de leur machine, qui serait dĂšs lors effectuĂ©e par le manager de l'affaire. Ainsi, la laverie deviendrait un lieu de rencontre, plus humain. Ce serait l'occasion pour tout un chacun de se faire de nouvelles connaissances. Aller Ă la laverie ne doit plus ĂȘtre une contrainte, mais un plaisir. Pour mesurer la viabilitĂ© du concept, nous analyserons dans un premier temps le secteur des laveries via une recherche documentaire notamment. Nous rĂ©aliserons ensuite une Ă©tude sur la demande potentielle relative Ă notre projet, puis une analyse de la concurrence. Enfin, nous Ă©tablirons un diagnostic et une Ă©valuation de la situation. Sommaire Analyse du marchĂ© Le marchĂ© des laveries en France Les avantages de la crĂ©ation d'une laverie L'investissement de dĂ©part L'emplacement RĂšglement de la DGCCRF3 Quelques chiffres Analyse de la demande Analyse qualitative Analyse quantitative Analyse de la concurrence Identification sectorielle Moyens techniques Le prix La clientĂšle Grille d'Ă©valuation concurrentielle SynthĂšse de l'analyse concurrentielle Diagnostic et Ă©valuation de la situation Extraits [...] Ainsi, il est expliquĂ© clairement que le marketing gĂ©ographique est un point important qu'il ne faut absolument pas nĂ©gliger. Pour trouver le bon emplacement, il faut procĂ©der Ă des observations toutes simples mais indispensable tel que la proximitĂ© des transports en commun, le nombre de piĂ©ton Ă l'heure, la prĂ©sence ou non de laverie et si oui dans quel Ă©tats sontâelles ? Autant de questions qui peuvent Ă©viter une faute grave et la non rentabilitĂ© du point de vente. Source SOS Laverie2 E. [...] [...] Afin de s'assurer que tous les membres de notre groupe procĂšdent de la mĂȘme façon lors des interviews, nous avons conçu un guide d'entretien et rĂ©alisĂ© une interview test tous ensemble. Annexe Entretien semi directif et Annexe Entretien libre Pour analyser les donnĂ©es, nous avons choisi d'interprĂ©ter ces informations sous forme de graphique. En effet, les rĂ©ponses des personnes sont bien souvent similaires, nous les avons donc classĂ©s par catĂ©gories. Certaines personnes nous ont donnĂ©s plusieurs rĂ©ponses Ă une question, d'autres seulement une. Les rĂ©sultats aux questions vous seront donnĂ©s sous forme de pourcentage Personnes interrogĂ©es 40% des utilisateurs sont des Ă©tudiants. [...] [...] Grille d'Ă©valuation concurrentielle SynthĂšse de l'analyse concurrentielle Diagnostic et Ă©valuation de la situation Conclusion Annexes Webographie Entrepreneuriat 2008/2009 Page 2 Introduction D'aprĂšs l'INSEE, en 2006 on compte que environ 94% des mĂ©nages français possĂ©dant un lave linge. Ce qui laisse supposer qu'environ des mĂ©nages français sont susceptibles de frĂ©quenter les laveries. Les laveries libre service font partie des commerces de proximitĂ©. Leur activitĂ© est tournĂ©e vers les particuliers. Selon, l'agence de recrutement il existe environ 4000 entreprises soit environ 4500 boutiques. Le secteur des laveries libre service est classĂ© dans la nomenclature Insee sous le code 930b âblanchisserie de dĂ©tailâ. La laverie reprĂ©sente 14,3% du chiffre d'affaires global de cette activitĂ© soit 116,6 millions d'euros. [...] [...] Analyse de marchĂ© LaveÂLounge 07/12/2008 Groupe Entrepreneuriat 2008/2009 Page 1 Sommaire Introduction I. Analyse du marchĂ© A. Le marchĂ© des laveries en France B. Les avantages de la crĂ©ation d'une laverie C. L'investissement de dĂ©part D. L'emplacement E F. II. RĂšglement de la DGCCRF L'information des clients La sĂ©curitĂ© des clients Quelques chiffres Analyse de la demande A. Analyse qualitative Ăchantillonnage Personnes interrogĂ©es Analyse par thĂšmes SynthĂšse de l'Ă©tude qualitative B. Analyse quantitative III. Echantillonnage RĂ©sultat de l'analyse quantitative Analyse de la concurrence A. Identification sectorielle B. [...] [...] De plus, en laverie il n'y a pas de risque d'impayĂ©s car les clients sont obligĂ©s de payer contant pour faire fonctionner le matĂ©riel. Il y a aussi la chance de ne possĂ©der aucun stock ce qui permet encore de rĂ©duire les coĂ»ts. Au final, une laverie permet d'avoir des marges brutes Ă©levĂ©es. Source Laverie Quality Wash1 C. L'investissement de dĂ©part On sait que crĂ©er une laverie ne nĂ©cessite pas forcĂ©ment des investissements de dĂ©part trĂšs important. En effet, on a pu apprendre qu'au niveau de l'investissement matĂ©riel, nous devrons compter environ Ă 60 000âŹ. [...]
Ilnây a pas vraiment de limite Ă la durĂ©e pendant laquelle lâargile polymĂšre peut reposer avant la cuisson â elle peut attendre des mois si vous en avez besoin! Rappelez-vous simplement quâil y a une bonne et une mauvaise façon de la stocker. Si vous ne souhaitez pas faire cuire votre crĂ©ation en pĂąte polymĂšre, prenez quelques prĂ©cautions simples. Il sâagit notamment de la
Le deal Ă ne pas rater Cartes PokĂ©mon oĂč commander le coffret PokĂ©mon Go Collection ... ⏠Voir le deal NEW YORK CITY LIFE Archives Corbeille Bac de recyclagePartagez AuteurMessageInvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet I look up to you. + Aaron Lun 5 Mai - 2033 I look up to you...Aaron & ElianaĂchec. La derniĂšre opĂ©ration fut un Ă©chec total. Son cĆur est irrĂ©parable et cet homme se voit condamnĂ© Ă attendre. Attendre dans lâangoisse cet appel, qui lui annoncerait quâil y a un coeur disponible pour lui. Attendre dans lâespoir que quelque un perde la vie pour quâil puisse poursuivre la sienne. La culpabilitĂ© est prĂ©sente, mais peut-on lui reprocher de vouloir survivre, de vouloir voir ses enfants grandir, se marier, avoir Ă leur tour des enfants ? Non bien sĂ»re que non. Il veut vivre, câest son droit le plus lĂ©gitime. Et lâattente est un supplice, mais elle nâest rien Ă cotĂ© de celui que provoquerait la mort. Sa famille se tient lĂ , derriĂšre cette porte tandis que je poursuis mon examen clinique. Je reporte toutes les constantes, vĂ©rifie consciencieusement les Ă©volutions, ses traitements et puis je mâen vais invitant la famille Ă de nouveau se rendre dans la chambre. Ils ne disent rien, ne me demandent rien. Une femme se contente de me faire un sourire forcĂ© que je lui rends, puis dĂ©tourne rapidement le regard sans doute par peur de lire quelque chose dans le mien. Je sais quâil ne trahit rien, je suis trop professionnelle, trop bien entrainĂ© pour laisser transparaitre la moindre Ă©motion et pourtant je souffre moi aussi. Ă ma façon, Ă des proportions moindres, mais je peux mâempĂȘcher de ressentir cette mĂȘme douleur sourde. Je nâai que vingt-quatre-ans, mais je nâarrive plus Ă dĂ©nombrer le nombre de patients que jâai vu dans cet Ă©tat, si proche de la mort. Pourtant, je mâĂ©tais promis de tenir le compte, de ne pas oublier les noms, les visages. Comme une motivation, pour que jamais je ne diminue les efforts, pour que jamais je ne cesse de persĂ©vĂ©rer, de mâamĂ©liorer. Mais mĂȘme cette mĂ©moire infaillible, qui nâoubliait rien des livres de mĂ©decine, des pathologies, des traitement nâavait pas rĂ©ussi Ă retenir le nombre de mes patients qui sont passĂ©s dans lâau-delĂ . CâĂ©tait impossible et jâai finit par lâaccepter. La mort fait partie de la vie, elle appartient Ă toute existence humaine et en tant que mĂ©decin, nous le voyions peut-ĂȘtre mieux que quiconque. Chaque jour nous y sommes confrontĂ©s, jusquâĂ y ĂȘtre habituĂ©. Et pourtant, je doute pouvoir un jour me faire Ă la cette peine, Ă ce sentiment dâĂ©chec lorsque lâun de mes patients meurt ou que son traitement Ă©choue. On me dit quâavec le temps, ça passe, quâau bout dâun moment, cela devient un peu plus facile. Et je leurs rĂ©ponds moi que si je nâarrive pas Ă omettre cette douleur alors que je ne suis que lâinterne, comment se dĂ©rouleront les choses lorsque jâaurais la pleine responsabilitĂ© dâun patient ? Aujourdâhui, je peux toujours me dire que la dĂ©cision de mon chef nâĂ©tait pas la bonne, quâil nâavait pas une bonne connaissance du dossier, mais quelles excuses aurais-je moi une fois titulaires ? LâhĂŽpital baigne dans un silence morbide, inquiĂ©tant. Ma garde est finit, mais je nâai aucune envie de rentrer chez moi et de me retrouver seule avec moi-mĂȘme. Personne ne mâattend et je ne suis pas pressĂ©e de me retrouver dans cet immense appartement aussi confortable soit-il. Mais, les couloirs sont dĂ©serts et ce nâest sans doute pas non plus ici que je trouverais quelque un pour me tenir compagnie. Dâun pas nonchalant, je me dirige vers les vestiaires. Au moins, je vais en fin pouvoir abandonner cette tenue de bloc. Ce vert est affreux, je ne sais mĂȘme pas comment j'ai pu m'y habituer. Si câĂ©tait moi qui dĂ©cidait de la tenue des chirurgiens, ce ne serait dĂ©finitivement pas ça que je choisirais. Mais quâimporte, trĂšs vite, l'ensemble sera au fond dâun panier pour la laverie et je pourrais de nouveau adopter une tenue Ă mon goĂ»t. Un regard dans le miroir m'informe, que quelques heures de sommeil ne me feraient aucun mal. Si j'Ă©tais comme la plupart de mes co-internes, je ne me soucierais sans doute pas de ces dĂ©tails. Je rentre chez moi aprĂšs tout, mais avec mes tendances perfectionnistes, il est hors de question Ă mes yeux d'avoir un visage de dĂ©terrĂ© dans le ferry pour Manhattan. Je prends donc soin de me remaquiller lĂ©gĂšrement, en insistant bien sur mes cernes, bien que le maquillage ne suffit pas Ă masquer totalement les traces de fatigue sur mon visage. Un peu de poudre, du baume Ă lĂšvre et j'ai l'air plus prĂ©sentable de cette façon. Le tout m'a pris une quinzaine de minutes. Je soupire, le prochain ferry arrive dans un quart d'heure et je n'ai absolument pas le temps de l'attraper. Il faut que j'attende une heure de plus Ă l'hĂŽpital et cette idĂ©e m'Ă©puise. Si auparavant, c'Ă©tait mon lieu de refuge, je n'ai ce soir pas l'envie d'y rester, ce temps est un peu rĂ©volu heureusement. Ma vie va un peu mais mieux, mais je reste dĂ©pitĂ©e. J'enfile maladroitement les bottines hors de prix que ma mĂšre m'a envoyĂ© et je me dĂ©cide Ă faire un tour en ville. Elles auront plus d'utilitĂ© lĂ -bas sans doute. Je sors si peu que toutes les magnifiques piĂšces de ma garde robe y restent. Je m'efforce de toujours avoir de beaux vĂȘtement quand je viens travailler, mais ça ne sert Ă rien puisque je dois constamment me changer. Ce n'Ă©tait pas Ă l'hĂŽpital que j'allais rendre hommage Ă ma passion pour la mode, mais tant pis. Peu perdre mon temps au maximum, je dĂ©cide de prendre la sortie la plus Ă©loignĂ©e et de passer par l'Ă©tage de neurochirurgie. Le silence y est ponctuĂ© par le bruit des machines, mais je suis habituĂ©e et je ne bronche pas continuant mon chemin perdu dans mes pensĂ©es. Je remarque juste de la lumiĂšre en passant devant le bureau du Dr Parker-Langlois. Il est dĂ©jĂ tard. Habituellement les titulaires ne restent pas si longtemps et je sais qu'il n'est pas de garde ce soir. Je m'approche doucement de la porte et je me dĂ©cide Ă frapper quelques coups. La porte est entrouverte. J'hĂ©site un instant, mais ne tenant plus, je passe ma tĂȘte par la porte. Il est lĂ . Docteur Parker... » commençais-je. Nous avions dĂ©passĂ© le stade des formalitĂ©s, mais on se savait jamais si quelque un arrivait dans le couloir. Je ne voulais pas me taper une vieille rumeur parce que j'Ă©tais un peu familiĂšre avec un mĂ©decin chef. Sans invitation de sa part pourtant, je m'engouffre dans son bureau et referme la porte derriĂšre moi. Je lui adresse un sourire d'excuse, mais je doute vraiment qu'il m'en veuille. Qu'est-ce-que tu fais encore ici aussi tard ? » lui demandais-je un peu Ă©tonnĂ©e. Tu es de garde ? » Je connaissais la rĂ©ponse Ă cette question et sa mine un peu triste me confirma que ce n'Ă©tait sans doute pas pour ça qu'il Ă©tait encore Ă l'hĂŽpital. Au moins on Ă©tait deux Ă ne pas en mener large ici. Je me demande vraiment ce qu'il a et la meilleure solution pour le savoir est sans doute de lui demander. Qu'est ce que tu as ? » Je parlais doucement, comme par peur de me faire surprendre et je ris Ă cette idĂ©e avant de me concentrer de nouveau sur celui qui me faisait face. Je ne m'Ă©tais pas encore assise, j'attendais son invitation bizarrement. Il semblait un peu ailleurs et j'espĂ©rais que ma prĂ©sence ne soit pas de trop. © Grey Ă©dition par Eliana J. Wellington le Jeu 22 Mai - 029, Ă©ditĂ© 1 fois InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re I look up to you. + Aaron Sam 10 Mai - 1208 i look up to silence mâentourant est le bienvenu. Un peu de calme arrive comme Ă faire taire tout ce tumulte Ă lâintĂ©rieur de mon crĂąne et jâai lâimpression de pouvoir enfin respirer. Ma journĂ©e est terminĂ©e, jâai fait ma derniĂšre opĂ©ration voilĂ une demi-heure et je suis assis Ă mon bureau. Immobile, penchĂ© sur des papiers que je nâai mĂȘme pas pris la peine de lire. Ma main gauche est enveloppĂ©e dans une serviette humide sur laquelle jâai posĂ© une poche de glace. La douleur a Ă©tĂ© lancinante et jâai pris peur. Si pendant lâopĂ©ration tout est bien allĂ©, une fois sorti du bloc jâai cru que mon bras tout entier chauffait Ă blanc. CâĂ©tait insupportable. Ma premiĂšre rĂ©action a Ă©tĂ© de paniquer. Je ne croyais pas avoir Ă ressentir Ă nouveau une telle douleur mais le fait est que je la sollicite trop ces derniers temps. Depuis mon arrivĂ©e Ă New York, je ne lui ai pas vraiment laissĂ© le temps de sâhabituer. Ma rééducation a Ă©tĂ© longue et fastidieuse, horrible. Et cette douleur mâa ramenĂ© Ă cette pĂ©riode oĂč je ne pouvais tout simplement plus me servir de cette main. Quâadviendrait-il si elle se paralysait durant une intervention ? Que se passerait-il si je ne pouvais dĂ©finitivement plus opĂ©rer ? Toutes ces questions sans rĂ©ponse mâangoissent et je nâarrive pas vraiment Ă calmer cette panique sourde Ă lâintĂ©rieur de moi. MĂȘme si, aprĂšs deux cachets, tout semble sâĂȘtre Ă©vanoui, je reste paralysĂ© dâeffroi. Je ne veux pas perdre mon travail. Je ne peux pas me le permettre maintenant que jâai une famille. Je ne suis plus tout seul, je dois mâoccuper de Grayson, dâEliott. Subvenir Ă leurs besoins. Et comment je ferais si je perdais mon tout nouveau poste ici, Ă lâhĂŽpital ? Jâaurais pu rentrer plus tĂŽt ce soir si je nâavais pas eu mal Ă la main. Encore une fois, jâaurais ratĂ© le coucher du petit mais jâaurais eu plus de temps avec mon Ă©poux. Ăpoux que je dĂ©laisse et abandonne ces derniers jours au profit dâun emploi prenant et qui mâaccapare trop. Je le sais, je le sens. Je vois dans son regard que ses espoirs sont meurtris, quâil se sent seul. Mais voilĂ , je ne peux pas ne pas me dĂ©mener pour ce poste. Je dois me faire ma place au sein de cet hĂŽpital et ce nâest pas chose aisĂ©e quand on vient dâun pays Ă©tranger et quâon dĂ©barque, belle gueule toute souriante, en Ă©tant si jeune et surtout si douĂ©. Et puis, je dois avouer Ă©galement que je ne tiens pas Ă ce que Gray sache pour ma main. Il sâinquiĂ©terait encore plus quâil ne le fait dĂ©jĂ et cette discussion tournerait Ă la dispute. Et je nâai pas besoin dâune dispute en ce moment, surtout pas avec mon mari. Alors, comme un lĂąche, jâai prĂ©fĂ©rĂ© la fuite. Jâai prĂ©fĂ©rĂ© rester assis, seul, dans mon bureau plutĂŽt que de jouer la comĂ©die une fois rentrĂ©. Jâai honte et mon comportement est inadmissible, mais je nâai pas la force ni le courage de lâaffronter. De lâentendre dire que mon travail va me tuer. Quâil me faut arrĂȘter avant quâil ne soit trop tard. Mon travail est la seule chose que jâai accompli de bout en bout, tout seul. Comme un grand. Câest ma toute premiĂšre fiertĂ© aprĂšs des annĂ©es dâacharnement. Quâest-ce que je deviendrais si je nâavais plus ça ? Pendant tous ces mois de convalescence, jâai bien compris que je pouvais ĂȘtre un pĂšre, un fiancĂ© Ă©galement. Que câĂ©tait lĂ des rĂŽles magiques et qui me combleraient de bonheur. Vraiment. Mais, en Ă©tant honnĂȘte au moins avec moi-mĂȘme, je ne supporterais pas la vie dâhomme au foyer Ă la longue. Jâai besoin de travailler, de me lever le matin en pensant Ă tous ces gens que je vais aider. Câest mon moteur, mon leitmotiv. Ma famille compte pour moi, Ă©normĂ©ment, mais est-ce que je suis obligĂ© de choisir entre eux et ma carriĂšre ?Lorsquâune voix fĂ©minine mâinterpelle doucement, je relĂšve directement les yeux vers la porte de mon bureau et me dĂ©pĂȘche de dissimuler ma main couverte de la poche de glace. Eliana, je souffle presque avec soulagement lorsque je remarque le visage hĂąlĂ© de la petite interne sur qui jâai pris soin de garder un Ćil attentif. » Jâai retrouvĂ© en cette jeune femme beaucoup de celui que jâai Ă©tĂ© Ă lâĂ©poque de mon propre internat. DĂ©diĂ©e corps et Ăąme Ă la mĂ©decine, elle en oublie de vivre sa vie en dehors de ces murs blancs. Comme moi, elle sâoublie dans son travail pour ne pas penser Ă ce qui lâattend dehors. Ă lâĂ©poque, mon quotidien Ă lâextĂ©rieur de lâhĂŽpital ne ressemblait strictement Ă rien. Il nâĂ©tait quâun vague capharnaĂŒm sans aucun sens et je mourrais Ă petit feu. Câest ma rencontre avec Langlois qui mâa permis de vivre autre chose. De faire autre chose. De comprendre que je passais Ă cĂŽtĂ© des plus belles annĂ©es de ma vie, que je les gĂąchais. Et que je le regretterais amĂšrement plus tard, dans quelques annĂ©es. Quand il serait dĂ©finitivement trop tard. Alors jâai compris que je devais aider Eliana Ă saisir cette mĂȘme chose, Ă voir au-delĂ de sa blouse dâinterne. Elle est jeune, belle, intelligente. Elle a de quoi faire tourner les tĂȘtes et vivre de grandes aventures. Mais ce soir, je me sens ĂȘtre un sacrĂ© hypocrite quand on me voit Ă une heure pareille assis Ă mon bureau. Le doux refrain de la vie en dehors de lâhĂŽpital me semble bien malhonnĂȘte venant de moi. Non, juste quelques papiers Ă remplir, je rĂ©ponds vaguement. Une formalitĂ©. » En rĂ©alitĂ©, jâessaye juste de trouver de quoi excuser ma prĂ©sence ici pour ne pas rentrer chez moi et affronter mon Ă©poux. Tu as une petite mine, je remarque, la tĂȘte penchĂ©e sur le cĂŽtĂ©. Dure journĂ©e ? »Je ne peux mâempĂȘcher de tiquer lorsque la mĂ©tisse me demande de maniĂšre dĂ©tournĂ©e si jâai un quelconque souci. Dans un coin de ma tĂȘte se dresse une liste incomplĂšte que je pourrais lui sortir mais un reste de pudeur mâen empĂȘche et je baisse les yeux sur ma main gauche encore cachĂ©e. Je maudis ce foutu accident de la route. MĂąchoires contractĂ©es, je relĂšve le regard jusquâĂ mon interne et force un sourire fatiguĂ©. On ne peut pas dire que je sois le mari idĂ©al ces temps-ci, je rĂ©ponds, le ton amer et la mine dĂ©confite. Ni mĂȘme un pĂšre idĂ©al. En fait, je rate Ă peu prĂšs tout ce qui est dâordre privĂ©. Je suis venu ici en me faisant la promesse dâoffrir Ă ma famille une vie de rĂȘve et je me retrouve Ă les abandonner. » Quelque part, jâavais cette piĂštre excuse du salaire plus que consĂ©quent qui nous aide Ă vivre confortablement mais ça me dĂ©goĂ»tait rien que dây penser. JâĂ©tais bien placĂ© pour savoir que lâargent ne fait pas le bonheur, loin de lĂ . Mon petit discours comme quoi tu dois tâouvrir Ă la vie et ne pas rester enfermĂ©e dans cet hĂŽpital me paraĂźt bien hypocrite tout Ă coup, je ris faussement. Surtout quand on sait que je nâĂ©tais pas capable de faire de mĂȘme quand jâavais ton Ăąge et quâaujourdâhui encore, je fais passer ma carriĂšre avant ceux qui me sont chers. » Mais quâest-ce qui va pas chez moi, exactement ? Pourquoi est-ce que je dois bousiller tout ce qui me tient Ă cĆur ? Est-ce que jâai cette facultĂ© innĂ©e Ă dĂ©truire tout ce que jâaime au final ? Câest assez navrant. PathĂ©tique. Jâai toujours voulu, dĂ©sirĂ© une famille parce que la mienne a Ă©tĂ© complĂštement nulle et, maintenant quâon me lâa offerte, je suis juste en train de tout foutre en lâair. Minable. Je suis minable.© EKKINOX InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re I look up to you. + Aaron Dim 25 Mai - 445 I look up to you...Aaron & ElianaLorsque j'ai commencĂ© mes Ă©tudes de mĂ©decine, je ne savais pas prĂ©cisĂ©ment vers quelle discipline me destiner. L'oncologie apparaissait comme une Ă©vidence pour beaucoup. Mon petit-ami, mon merveilleux petit-ami, l'amour de ma vie Ă©tait mort de cette terrible maladie et tout le monde avait cette pensĂ©e saugrenue, que j'allais me diriger vers cette voie, dans l'espoir de sauver tous ceux atteint d'un cancer comme Aaron. J'Ă©tais incapable d'avoir ce raisonnement. Je ne voulais pas vivre ça toute ma vie. Bien sĂ»re, je ferais toujours tout pour que personne n'ait Ă subir la mĂȘme chose que moi, tout pour que cette maladie fasse le moins de victime possible. Mais j'Ă©tais incapable d'ĂȘtre au premier rang. J'Ă©tais incapable de me rĂ©veiller jour aprĂšs jour et de faire face Ă des gens victimes du mĂȘme mal. Cela n'avait rien Ă voir avec la duretĂ© des Ă©tudes, la complexitĂ© du domaine. AprĂšs tout, mon frĂšre ne me qualifiait pas d' intello » pour rien. J'avais toujours Ă©tĂ© le genre de fille premiĂšre de la classe, major de promotion. Non, ce n'Ă©tait dĂ©finitivement pas ça qui m'avait bloquĂ©. Ce qui Ă©tait rĂ©ellement difficile, c'Ă©tait l'impact l'Ă©motionnel. Un impact que j'aurais Ă©tĂ© incapable d'endurer. La force dont je pouvais me targuer autrefois avait disparu avec lui. Si auparavant, je faisais toujours face Ă tous les obstacles qui se prĂ©sentaient dans mon existence, avec force et dignitĂ©, j'ai eu tendance Ă fuir lorsqu'il n'a plus Ă©tĂ©. Il Ă©tait une certitude dans mon monde et le perdre, c'Ă©tait perdre un repĂšre, une part de moi, une Ă©norme part. Bien sĂ»re, il y avait ma famille, une famille qui m'avait trouvĂ© en Somalie, mais c'Ă©tait diffĂ©rent. J'avais beau m'ĂȘtre toujours sentie Ă ma place en son sein, je n'en restais pas moins non liĂ©e par le sang. Cela n'Ă©tait pas d'une importance majeure et cela n'en deviendrait jamais une, mais il y avait ce petit mais. Aaron et moi nous Ă©tions un tout. Nous aurions dĂ» ĂȘtre un tout pendant encore longtemps. Nous aurions du construire notre vie ensemble. Avec une famille Ă nous, je n'aurais plus eu ce minuscule sentiment ne pas ĂȘtre totalement liĂ© Ă un ensemble. Et la perte de cette idĂ©e fut aussi difficile Ă accepter. J'avais la sensation de me trouver seule malgrĂ© le fait que d'ĂȘtre entourĂ©e. Je me suis sentie coupable de ressentir cela alors que j'avais tellement de monde auprĂšs de moi, mais je n'y pouvais rien. Ou du moins, je ne voulais rien y faire. Ătre triste, c'Ă©tait tellement plus facile que de lutter. Travailler, Ă©tait plus facile que vivre rĂ©ellement. J'ai presque perdu mon amour, ma passion pour la mĂ©decine. Je n'aurais pourtant jamais pensĂ© cela possible. Ătre mĂ©decin, c'Ă©tait mon rĂȘve de petite fille aprĂšs tout. Un rĂȘve pour lequel j'Ă©tais prĂȘte Ă tant de sacrifices. Et pourtant avec cette surcharge, je ne rendais pas hommage Ă ma passion. Tout Ă©tait devenu automatique, Ă©puisant et le plaisir devenait absent. Il fallait que je lĂšve le pied, que je trouve un moyen de le faire, d'une quelconque façon avant que cela ne soit trop tard. Petit Ă petit, jour aprĂšs jour, un pas aprĂšs l'autre. Aaron a toujours Ă©tĂ© ce genre de mĂ©decin que petite je voulais devenir en grandissant. Comme ma mĂšre. Il a, non seulement un talent Ă©vident pour ce qu'il fait, mais il voue une vĂ©ritable passion pour son mĂ©tier. Un mĂ©tier qu'il aime, chĂ©rit et respecte. Un mĂ©tier pour lequel il s'est sacrifiĂ©. Et pourtant, lui a une vie, une famille. Des gens qui l'attendent le soir Ă la maison, une personne spĂ©ciale avec qui tout partager. Il a tout ce que je n'ai pas, mais il est quand mĂȘme lĂ , tard et je ne peux m'empĂȘcher de me demander pourquoi. Grayson et Eliott, doivent pour sĂ»re se demander ce qui le retient ici. L'avantage lorsqu'on est mĂ©decin, c'est qu'il subsiste l'excuse toute faite j'ai une urgence ! Nos proches peuvent difficilement nous reprocher nos horaires de folies sans Ă©prouver des remords puisqu'on sauve des vies. Du coup, on s'en sort plus facilement sans doute. Mais bonne excuse ou pas, l'absence est bien rĂ©elle pour eux et ils finissent toujours par en pĂątir, pour au final, nous en tenir rigueur. Quoiqu'il en soit, Parker est tellement un modĂšle pour moi, que je le vois difficilement faire un faux pas, une erreur. Il doit avoir une bonne raison de se trouver encore ici. Lorsqu'il me demande pourquoi j'ai cette petite mine, je me contente d'une rĂ©ponse simple et circoncise pour Ă©viter de trop porter l'attention sur ma personne, chose que je dĂ©teste. Oui, grosse opĂ©ration. Mais aprĂšs une bonne nuit de sommeil, ça va aller ! » Puis, c'est avec satisfaction, que je constate que ma petite phrase a l'effet voulu, il parle ! Mon ravissement est pourtant de courte durĂ©e en vue de ses paroles. Je n'approuve aucunement ce qu'il dit lorsque il Ă©voque le fait de ne pas ĂȘtre un bon pĂšre et un bon mari, mais je le laisse nĂ©anmoins s'expliquer. Ă force de le mettre sur un piĂ©destal, je ne voyais sans doute pas qu'il Ă©tait bel et bien un ĂȘtre humain avec ses tracas. Je persiste quand mĂȘme Ă penser que c'est une personne merveilleuse. Tout le monde a des hauts et des bas et ce n'est pas pour autant que ça fait de lui quelque un de mauvais. Ce n'est pas parce que tu travailles beaucoup en ce moment, que ça fait de toi quelque un de nĂ©gligeant. Tu as besoin de trouver ton rythme Ă New-York c'est tout. On veut tous bien faire, moi la premiĂšre, mais il ne faut pas trop se forcer, aprĂšs on perd le plaisir d'opĂ©rer. » Je n'arrivais pas Ă croire que c'Ă©tait moi qui jouais ce rĂŽle auprĂšs de lui. Je me tus donc pour le laisser continuer. Il m'Ă©voqua l'ironie de la situation lorsqu'il me conseillait auparavant de ne pas vivre Ă l'hĂŽpital alors que lui s'y trouvait toujours. Quelque part, il avait sans doute raison, cependant je n'Ă©tais pas vraiment d'accord avec le fait qu'il porte un jugement aussi difficile sur sa personne. Si tu veux mon avis, je te trouve un peu trop dure avec toi-mĂȘme. Ce n'est pas facile d'arriver dans un nouvel hĂŽpital. Et mĂȘme si je ne suis pas titulaire, je pense avoir une idĂ©e de ce que tu ressens. Les internes de ce programme de chirurgie sont dingues. Il faut te faire une place, mais en mĂȘme temps tu veux vivre ta vie. » Je marquais une pause pour au final enfin venir m'installer sur la chaise qui lui faisait face. Au moins, tu t'en rends compte. MĂȘme si je doute que tu fasses vraiment passer ton mĂ©tier avant ta famille. Tu as peut-ĂȘtre cette impression, mais si je te demandais ce que tu ferais entre une chirurgie et le spectacle de fin d'annĂ©e de ton fils, tu choisirais Eliott combien mĂȘme ce genre d'Ă©vĂ©nement n'est pas stimulant. » dis-je ne souriant. Et je ne le dirais jamais assez Ă qui que ce soit. Profite de ta personne. Profites en Ă fond. C'est un ordre ! » m'exclamais-je. Il avait la chance de toujours avoir celui qu'il aimait Ă ses cĂŽtĂ©s, il n'avait pas le droit de gaspiller son temps Ă se morfondre. Sinon tu vas finir comme moi ! Si je n'Ă©tais pas allergique aux chats, je serais sans doute vieille fille et avec une dizaine de ces spĂ©cimens ! » plaisantais-je. Ma vie n'Ă©tait pas aussi triste qu'avant. Il y avait bien ce futur rendez-vous qui m'excitait un peu et qui me fit lĂ©gĂšrement sourire, mais je n'Ă©tais en rien rassurĂ©e sur mon futur. Je me voyais toujours seule. Lui avait la chance d'avoir cette bulle, cette famille dont j'avais fait le deuil avec Aaron. Et puis, qu'est-ce-qui te met autant la pression, tu es l'un des meilleurs neurochirurgiens de l'hĂŽpital si ce n'est le meilleur ? Ils t'ont voulu quand mĂȘme ! » avançais je. C'est vrai, ils avaient acceptĂ© sa candidature dans ce grand hĂŽpital, ce qui en soit n'Ă©tait pas rien. Cela aurait dĂ» le rendre plus confiant alors pourquoi travailler autant. Je voulais me montrer plus prĂ©cises dans mes questions, mais j'avais peur de me montrer trop indiscrĂšte. Ă moins que tu ne sois nostalgique de ton internat ? Tu voulais de nouveau savoir ce que c'Ă©tait d'avoir l'hĂŽpital comme maison ? » Une petite plaisanterie que j'espĂ©rais ne pas ĂȘtre de trop. Le but Ă©tait d'allĂ©ger l'atmosphĂšre. Il devait savoir qu'il pouvait me parler de tout et que ce n'Ă©tait pas forcĂ©ment toujours Ă moi de m'appuyer sur lui. © Grey WIND. Contenu sponsorisĂ© Empire State of Mind Sujet Re I look up to you. + Aaron I look up to you. + Aaron Page 1 sur 1Permission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forumNEW YORK CITY LIFE Archives Corbeille Bac de recyclage
Combiende temps dure un semestre au collĂšge? L'annĂ©e acadĂ©mique est gĂ©nĂ©ralement divisĂ©e en une ou plusieurs pĂ©riodes, les pĂ©riodes sont nommĂ©es selon leur durĂ©e, un pĂ©riode de six mois s'appelle semestre, un pĂ©riode de quatre mois, trimestre, un pĂ©riode de trois mois, trimestre, un pĂ©riode de deux mois, bimestriel. Combien d'annĂ©es font 8 semestres Ă
Le deal Ă ne pas rater Cartes PokĂ©mon sortie dâun nouveau coffret Ultra Premium ... Voir le deal NEW YORK CITY LIFE Archives Corbeille Bac de recyclagePartagez AuteurMessageInvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet I look up to you. + Aaron Lun 5 Mai - 2033 I look up to you...Aaron & ElianaĂchec. La derniĂšre opĂ©ration fut un Ă©chec total. Son cĆur est irrĂ©parable et cet homme se voit condamnĂ© Ă attendre. Attendre dans lâangoisse cet appel, qui lui annoncerait quâil y a un coeur disponible pour lui. Attendre dans lâespoir que quelque un perde la vie pour quâil puisse poursuivre la sienne. La culpabilitĂ© est prĂ©sente, mais peut-on lui reprocher de vouloir survivre, de vouloir voir ses enfants grandir, se marier, avoir Ă leur tour des enfants ? Non bien sĂ»re que non. Il veut vivre, câest son droit le plus lĂ©gitime. Et lâattente est un supplice, mais elle nâest rien Ă cotĂ© de celui que provoquerait la mort. Sa famille se tient lĂ , derriĂšre cette porte tandis que je poursuis mon examen clinique. Je reporte toutes les constantes, vĂ©rifie consciencieusement les Ă©volutions, ses traitements et puis je mâen vais invitant la famille Ă de nouveau se rendre dans la chambre. Ils ne disent rien, ne me demandent rien. Une femme se contente de me faire un sourire forcĂ© que je lui rends, puis dĂ©tourne rapidement le regard sans doute par peur de lire quelque chose dans le mien. Je sais quâil ne trahit rien, je suis trop professionnelle, trop bien entrainĂ© pour laisser transparaitre la moindre Ă©motion et pourtant je souffre moi aussi. Ă ma façon, Ă des proportions moindres, mais je peux mâempĂȘcher de ressentir cette mĂȘme douleur sourde. Je nâai que vingt-quatre-ans, mais je nâarrive plus Ă dĂ©nombrer le nombre de patients que jâai vu dans cet Ă©tat, si proche de la mort. Pourtant, je mâĂ©tais promis de tenir le compte, de ne pas oublier les noms, les visages. Comme une motivation, pour que jamais je ne diminue les efforts, pour que jamais je ne cesse de persĂ©vĂ©rer, de mâamĂ©liorer. Mais mĂȘme cette mĂ©moire infaillible, qui nâoubliait rien des livres de mĂ©decine, des pathologies, des traitement nâavait pas rĂ©ussi Ă retenir le nombre de mes patients qui sont passĂ©s dans lâau-delĂ . CâĂ©tait impossible et jâai finit par lâaccepter. La mort fait partie de la vie, elle appartient Ă toute existence humaine et en tant que mĂ©decin, nous le voyions peut-ĂȘtre mieux que quiconque. Chaque jour nous y sommes confrontĂ©s, jusquâĂ y ĂȘtre habituĂ©. Et pourtant, je doute pouvoir un jour me faire Ă la cette peine, Ă ce sentiment dâĂ©chec lorsque lâun de mes patients meurt ou que son traitement Ă©choue. On me dit quâavec le temps, ça passe, quâau bout dâun moment, cela devient un peu plus facile. Et je leurs rĂ©ponds moi que si je nâarrive pas Ă omettre cette douleur alors que je ne suis que lâinterne, comment se dĂ©rouleront les choses lorsque jâaurais la pleine responsabilitĂ© dâun patient ? Aujourdâhui, je peux toujours me dire que la dĂ©cision de mon chef nâĂ©tait pas la bonne, quâil nâavait pas une bonne connaissance du dossier, mais quelles excuses aurais-je moi une fois titulaires ? LâhĂŽpital baigne dans un silence morbide, inquiĂ©tant. Ma garde est finit, mais je nâai aucune envie de rentrer chez moi et de me retrouver seule avec moi-mĂȘme. Personne ne mâattend et je ne suis pas pressĂ©e de me retrouver dans cet immense appartement aussi confortable soit-il. Mais, les couloirs sont dĂ©serts et ce nâest sans doute pas non plus ici que je trouverais quelque un pour me tenir compagnie. Dâun pas nonchalant, je me dirige vers les vestiaires. Au moins, je vais en fin pouvoir abandonner cette tenue de bloc. Ce vert est affreux, je ne sais mĂȘme pas comment j'ai pu m'y habituer. Si câĂ©tait moi qui dĂ©cidait de la tenue des chirurgiens, ce ne serait dĂ©finitivement pas ça que je choisirais. Mais quâimporte, trĂšs vite, l'ensemble sera au fond dâun panier pour la laverie et je pourrais de nouveau adopter une tenue Ă mon goĂ»t. Un regard dans le miroir m'informe, que quelques heures de sommeil ne me feraient aucun mal. Si j'Ă©tais comme la plupart de mes co-internes, je ne me soucierais sans doute pas de ces dĂ©tails. Je rentre chez moi aprĂšs tout, mais avec mes tendances perfectionnistes, il est hors de question Ă mes yeux d'avoir un visage de dĂ©terrĂ© dans le ferry pour Manhattan. Je prends donc soin de me remaquiller lĂ©gĂšrement, en insistant bien sur mes cernes, bien que le maquillage ne suffit pas Ă masquer totalement les traces de fatigue sur mon visage. Un peu de poudre, du baume Ă lĂšvre et j'ai l'air plus prĂ©sentable de cette façon. Le tout m'a pris une quinzaine de minutes. Je soupire, le prochain ferry arrive dans un quart d'heure et je n'ai absolument pas le temps de l'attraper. Il faut que j'attende une heure de plus Ă l'hĂŽpital et cette idĂ©e m'Ă©puise. Si auparavant, c'Ă©tait mon lieu de refuge, je n'ai ce soir pas l'envie d'y rester, ce temps est un peu rĂ©volu heureusement. Ma vie va un peu mais mieux, mais je reste dĂ©pitĂ©e. J'enfile maladroitement les bottines hors de prix que ma mĂšre m'a envoyĂ© et je me dĂ©cide Ă faire un tour en ville. Elles auront plus d'utilitĂ© lĂ -bas sans doute. Je sors si peu que toutes les magnifiques piĂšces de ma garde robe y restent. Je m'efforce de toujours avoir de beaux vĂȘtement quand je viens travailler, mais ça ne sert Ă rien puisque je dois constamment me changer. Ce n'Ă©tait pas Ă l'hĂŽpital que j'allais rendre hommage Ă ma passion pour la mode, mais tant pis. Peu perdre mon temps au maximum, je dĂ©cide de prendre la sortie la plus Ă©loignĂ©e et de passer par l'Ă©tage de neurochirurgie. Le silence y est ponctuĂ© par le bruit des machines, mais je suis habituĂ©e et je ne bronche pas continuant mon chemin perdu dans mes pensĂ©es. Je remarque juste de la lumiĂšre en passant devant le bureau du Dr Parker-Langlois. Il est dĂ©jĂ tard. Habituellement les titulaires ne restent pas si longtemps et je sais qu'il n'est pas de garde ce soir. Je m'approche doucement de la porte et je me dĂ©cide Ă frapper quelques coups. La porte est entrouverte. J'hĂ©site un instant, mais ne tenant plus, je passe ma tĂȘte par la porte. Il est lĂ . Docteur Parker... » commençais-je. Nous avions dĂ©passĂ© le stade des formalitĂ©s, mais on se savait jamais si quelque un arrivait dans le couloir. Je ne voulais pas me taper une vieille rumeur parce que j'Ă©tais un peu familiĂšre avec un mĂ©decin chef. Sans invitation de sa part pourtant, je m'engouffre dans son bureau et referme la porte derriĂšre moi. Je lui adresse un sourire d'excuse, mais je doute vraiment qu'il m'en veuille. Qu'est-ce-que tu fais encore ici aussi tard ? » lui demandais-je un peu Ă©tonnĂ©e. Tu es de garde ? » Je connaissais la rĂ©ponse Ă cette question et sa mine un peu triste me confirma que ce n'Ă©tait sans doute pas pour ça qu'il Ă©tait encore Ă l'hĂŽpital. Au moins on Ă©tait deux Ă ne pas en mener large ici. Je me demande vraiment ce qu'il a et la meilleure solution pour le savoir est sans doute de lui demander. Qu'est ce que tu as ? » Je parlais doucement, comme par peur de me faire surprendre et je ris Ă cette idĂ©e avant de me concentrer de nouveau sur celui qui me faisait face. Je ne m'Ă©tais pas encore assise, j'attendais son invitation bizarrement. Il semblait un peu ailleurs et j'espĂ©rais que ma prĂ©sence ne soit pas de trop. © Grey Ă©dition par Eliana J. Wellington le Jeu 22 Mai - 029, Ă©ditĂ© 1 fois InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re I look up to you. + Aaron Sam 10 Mai - 1208 i look up to silence mâentourant est le bienvenu. Un peu de calme arrive comme Ă faire taire tout ce tumulte Ă lâintĂ©rieur de mon crĂąne et jâai lâimpression de pouvoir enfin respirer. Ma journĂ©e est terminĂ©e, jâai fait ma derniĂšre opĂ©ration voilĂ une demi-heure et je suis assis Ă mon bureau. Immobile, penchĂ© sur des papiers que je nâai mĂȘme pas pris la peine de lire. Ma main gauche est enveloppĂ©e dans une serviette humide sur laquelle jâai posĂ© une poche de glace. La douleur a Ă©tĂ© lancinante et jâai pris peur. Si pendant lâopĂ©ration tout est bien allĂ©, une fois sorti du bloc jâai cru que mon bras tout entier chauffait Ă blanc. CâĂ©tait insupportable. Ma premiĂšre rĂ©action a Ă©tĂ© de paniquer. Je ne croyais pas avoir Ă ressentir Ă nouveau une telle douleur mais le fait est que je la sollicite trop ces derniers temps. Depuis mon arrivĂ©e Ă New York, je ne lui ai pas vraiment laissĂ© le temps de sâhabituer. Ma rééducation a Ă©tĂ© longue et fastidieuse, horrible. Et cette douleur mâa ramenĂ© Ă cette pĂ©riode oĂč je ne pouvais tout simplement plus me servir de cette main. Quâadviendrait-il si elle se paralysait durant une intervention ? Que se passerait-il si je ne pouvais dĂ©finitivement plus opĂ©rer ? Toutes ces questions sans rĂ©ponse mâangoissent et je nâarrive pas vraiment Ă calmer cette panique sourde Ă lâintĂ©rieur de moi. MĂȘme si, aprĂšs deux cachets, tout semble sâĂȘtre Ă©vanoui, je reste paralysĂ© dâeffroi. Je ne veux pas perdre mon travail. Je ne peux pas me le permettre maintenant que jâai une famille. Je ne suis plus tout seul, je dois mâoccuper de Grayson, dâEliott. Subvenir Ă leurs besoins. Et comment je ferais si je perdais mon tout nouveau poste ici, Ă lâhĂŽpital ? Jâaurais pu rentrer plus tĂŽt ce soir si je nâavais pas eu mal Ă la main. Encore une fois, jâaurais ratĂ© le coucher du petit mais jâaurais eu plus de temps avec mon Ă©poux. Ăpoux que je dĂ©laisse et abandonne ces derniers jours au profit dâun emploi prenant et qui mâaccapare trop. Je le sais, je le sens. Je vois dans son regard que ses espoirs sont meurtris, quâil se sent seul. Mais voilĂ , je ne peux pas ne pas me dĂ©mener pour ce poste. Je dois me faire ma place au sein de cet hĂŽpital et ce nâest pas chose aisĂ©e quand on vient dâun pays Ă©tranger et quâon dĂ©barque, belle gueule toute souriante, en Ă©tant si jeune et surtout si douĂ©. Et puis, je dois avouer Ă©galement que je ne tiens pas Ă ce que Gray sache pour ma main. Il sâinquiĂ©terait encore plus quâil ne le fait dĂ©jĂ et cette discussion tournerait Ă la dispute. Et je nâai pas besoin dâune dispute en ce moment, surtout pas avec mon mari. Alors, comme un lĂąche, jâai prĂ©fĂ©rĂ© la fuite. Jâai prĂ©fĂ©rĂ© rester assis, seul, dans mon bureau plutĂŽt que de jouer la comĂ©die une fois rentrĂ©. Jâai honte et mon comportement est inadmissible, mais je nâai pas la force ni le courage de lâaffronter. De lâentendre dire que mon travail va me tuer. Quâil me faut arrĂȘter avant quâil ne soit trop tard. Mon travail est la seule chose que jâai accompli de bout en bout, tout seul. Comme un grand. Câest ma toute premiĂšre fiertĂ© aprĂšs des annĂ©es dâacharnement. Quâest-ce que je deviendrais si je nâavais plus ça ? Pendant tous ces mois de convalescence, jâai bien compris que je pouvais ĂȘtre un pĂšre, un fiancĂ© Ă©galement. Que câĂ©tait lĂ des rĂŽles magiques et qui me combleraient de bonheur. Vraiment. Mais, en Ă©tant honnĂȘte au moins avec moi-mĂȘme, je ne supporterais pas la vie dâhomme au foyer Ă la longue. Jâai besoin de travailler, de me lever le matin en pensant Ă tous ces gens que je vais aider. Câest mon moteur, mon leitmotiv. Ma famille compte pour moi, Ă©normĂ©ment, mais est-ce que je suis obligĂ© de choisir entre eux et ma carriĂšre ?Lorsquâune voix fĂ©minine mâinterpelle doucement, je relĂšve directement les yeux vers la porte de mon bureau et me dĂ©pĂȘche de dissimuler ma main couverte de la poche de glace. Eliana, je souffle presque avec soulagement lorsque je remarque le visage hĂąlĂ© de la petite interne sur qui jâai pris soin de garder un Ćil attentif. » Jâai retrouvĂ© en cette jeune femme beaucoup de celui que jâai Ă©tĂ© Ă lâĂ©poque de mon propre internat. DĂ©diĂ©e corps et Ăąme Ă la mĂ©decine, elle en oublie de vivre sa vie en dehors de ces murs blancs. Comme moi, elle sâoublie dans son travail pour ne pas penser Ă ce qui lâattend dehors. Ă lâĂ©poque, mon quotidien Ă lâextĂ©rieur de lâhĂŽpital ne ressemblait strictement Ă rien. Il nâĂ©tait quâun vague capharnaĂŒm sans aucun sens et je mourrais Ă petit feu. Câest ma rencontre avec Langlois qui mâa permis de vivre autre chose. De faire autre chose. De comprendre que je passais Ă cĂŽtĂ© des plus belles annĂ©es de ma vie, que je les gĂąchais. Et que je le regretterais amĂšrement plus tard, dans quelques annĂ©es. Quand il serait dĂ©finitivement trop tard. Alors jâai compris que je devais aider Eliana Ă saisir cette mĂȘme chose, Ă voir au-delĂ de sa blouse dâinterne. Elle est jeune, belle, intelligente. Elle a de quoi faire tourner les tĂȘtes et vivre de grandes aventures. Mais ce soir, je me sens ĂȘtre un sacrĂ© hypocrite quand on me voit Ă une heure pareille assis Ă mon bureau. Le doux refrain de la vie en dehors de lâhĂŽpital me semble bien malhonnĂȘte venant de moi. Non, juste quelques papiers Ă remplir, je rĂ©ponds vaguement. Une formalitĂ©. » En rĂ©alitĂ©, jâessaye juste de trouver de quoi excuser ma prĂ©sence ici pour ne pas rentrer chez moi et affronter mon Ă©poux. Tu as une petite mine, je remarque, la tĂȘte penchĂ©e sur le cĂŽtĂ©. Dure journĂ©e ? »Je ne peux mâempĂȘcher de tiquer lorsque la mĂ©tisse me demande de maniĂšre dĂ©tournĂ©e si jâai un quelconque souci. Dans un coin de ma tĂȘte se dresse une liste incomplĂšte que je pourrais lui sortir mais un reste de pudeur mâen empĂȘche et je baisse les yeux sur ma main gauche encore cachĂ©e. Je maudis ce foutu accident de la route. MĂąchoires contractĂ©es, je relĂšve le regard jusquâĂ mon interne et force un sourire fatiguĂ©. On ne peut pas dire que je sois le mari idĂ©al ces temps-ci, je rĂ©ponds, le ton amer et la mine dĂ©confite. Ni mĂȘme un pĂšre idĂ©al. En fait, je rate Ă peu prĂšs tout ce qui est dâordre privĂ©. Je suis venu ici en me faisant la promesse dâoffrir Ă ma famille une vie de rĂȘve et je me retrouve Ă les abandonner. » Quelque part, jâavais cette piĂštre excuse du salaire plus que consĂ©quent qui nous aide Ă vivre confortablement mais ça me dĂ©goĂ»tait rien que dây penser. JâĂ©tais bien placĂ© pour savoir que lâargent ne fait pas le bonheur, loin de lĂ . Mon petit discours comme quoi tu dois tâouvrir Ă la vie et ne pas rester enfermĂ©e dans cet hĂŽpital me paraĂźt bien hypocrite tout Ă coup, je ris faussement. Surtout quand on sait que je nâĂ©tais pas capable de faire de mĂȘme quand jâavais ton Ăąge et quâaujourdâhui encore, je fais passer ma carriĂšre avant ceux qui me sont chers. » Mais quâest-ce qui va pas chez moi, exactement ? Pourquoi est-ce que je dois bousiller tout ce qui me tient Ă cĆur ? Est-ce que jâai cette facultĂ© innĂ©e Ă dĂ©truire tout ce que jâaime au final ? Câest assez navrant. PathĂ©tique. Jâai toujours voulu, dĂ©sirĂ© une famille parce que la mienne a Ă©tĂ© complĂštement nulle et, maintenant quâon me lâa offerte, je suis juste en train de tout foutre en lâair. Minable. Je suis minable.© EKKINOX InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re I look up to you. + Aaron Dim 25 Mai - 445 I look up to you...Aaron & ElianaLorsque j'ai commencĂ© mes Ă©tudes de mĂ©decine, je ne savais pas prĂ©cisĂ©ment vers quelle discipline me destiner. L'oncologie apparaissait comme une Ă©vidence pour beaucoup. Mon petit-ami, mon merveilleux petit-ami, l'amour de ma vie Ă©tait mort de cette terrible maladie et tout le monde avait cette pensĂ©e saugrenue, que j'allais me diriger vers cette voie, dans l'espoir de sauver tous ceux atteint d'un cancer comme Aaron. J'Ă©tais incapable d'avoir ce raisonnement. Je ne voulais pas vivre ça toute ma vie. Bien sĂ»re, je ferais toujours tout pour que personne n'ait Ă subir la mĂȘme chose que moi, tout pour que cette maladie fasse le moins de victime possible. Mais j'Ă©tais incapable d'ĂȘtre au premier rang. J'Ă©tais incapable de me rĂ©veiller jour aprĂšs jour et de faire face Ă des gens victimes du mĂȘme mal. Cela n'avait rien Ă voir avec la duretĂ© des Ă©tudes, la complexitĂ© du domaine. AprĂšs tout, mon frĂšre ne me qualifiait pas d' intello » pour rien. J'avais toujours Ă©tĂ© le genre de fille premiĂšre de la classe, major de promotion. Non, ce n'Ă©tait dĂ©finitivement pas ça qui m'avait bloquĂ©. Ce qui Ă©tait rĂ©ellement difficile, c'Ă©tait l'impact l'Ă©motionnel. Un impact que j'aurais Ă©tĂ© incapable d'endurer. La force dont je pouvais me targuer autrefois avait disparu avec lui. Si auparavant, je faisais toujours face Ă tous les obstacles qui se prĂ©sentaient dans mon existence, avec force et dignitĂ©, j'ai eu tendance Ă fuir lorsqu'il n'a plus Ă©tĂ©. Il Ă©tait une certitude dans mon monde et le perdre, c'Ă©tait perdre un repĂšre, une part de moi, une Ă©norme part. Bien sĂ»re, il y avait ma famille, une famille qui m'avait trouvĂ© en Somalie, mais c'Ă©tait diffĂ©rent. J'avais beau m'ĂȘtre toujours sentie Ă ma place en son sein, je n'en restais pas moins non liĂ©e par le sang. Cela n'Ă©tait pas d'une importance majeure et cela n'en deviendrait jamais une, mais il y avait ce petit mais. Aaron et moi nous Ă©tions un tout. Nous aurions dĂ» ĂȘtre un tout pendant encore longtemps. Nous aurions du construire notre vie ensemble. Avec une famille Ă nous, je n'aurais plus eu ce minuscule sentiment ne pas ĂȘtre totalement liĂ© Ă un ensemble. Et la perte de cette idĂ©e fut aussi difficile Ă accepter. J'avais la sensation de me trouver seule malgrĂ© le fait que d'ĂȘtre entourĂ©e. Je me suis sentie coupable de ressentir cela alors que j'avais tellement de monde auprĂšs de moi, mais je n'y pouvais rien. Ou du moins, je ne voulais rien y faire. Ătre triste, c'Ă©tait tellement plus facile que de lutter. Travailler, Ă©tait plus facile que vivre rĂ©ellement. J'ai presque perdu mon amour, ma passion pour la mĂ©decine. Je n'aurais pourtant jamais pensĂ© cela possible. Ătre mĂ©decin, c'Ă©tait mon rĂȘve de petite fille aprĂšs tout. Un rĂȘve pour lequel j'Ă©tais prĂȘte Ă tant de sacrifices. Et pourtant avec cette surcharge, je ne rendais pas hommage Ă ma passion. Tout Ă©tait devenu automatique, Ă©puisant et le plaisir devenait absent. Il fallait que je lĂšve le pied, que je trouve un moyen de le faire, d'une quelconque façon avant que cela ne soit trop tard. Petit Ă petit, jour aprĂšs jour, un pas aprĂšs l'autre. Aaron a toujours Ă©tĂ© ce genre de mĂ©decin que petite je voulais devenir en grandissant. Comme ma mĂšre. Il a, non seulement un talent Ă©vident pour ce qu'il fait, mais il voue une vĂ©ritable passion pour son mĂ©tier. Un mĂ©tier qu'il aime, chĂ©rit et respecte. Un mĂ©tier pour lequel il s'est sacrifiĂ©. Et pourtant, lui a une vie, une famille. Des gens qui l'attendent le soir Ă la maison, une personne spĂ©ciale avec qui tout partager. Il a tout ce que je n'ai pas, mais il est quand mĂȘme lĂ , tard et je ne peux m'empĂȘcher de me demander pourquoi. Grayson et Eliott, doivent pour sĂ»re se demander ce qui le retient ici. L'avantage lorsqu'on est mĂ©decin, c'est qu'il subsiste l'excuse toute faite j'ai une urgence ! Nos proches peuvent difficilement nous reprocher nos horaires de folies sans Ă©prouver des remords puisqu'on sauve des vies. Du coup, on s'en sort plus facilement sans doute. Mais bonne excuse ou pas, l'absence est bien rĂ©elle pour eux et ils finissent toujours par en pĂątir, pour au final, nous en tenir rigueur. Quoiqu'il en soit, Parker est tellement un modĂšle pour moi, que je le vois difficilement faire un faux pas, une erreur. Il doit avoir une bonne raison de se trouver encore ici. Lorsqu'il me demande pourquoi j'ai cette petite mine, je me contente d'une rĂ©ponse simple et circoncise pour Ă©viter de trop porter l'attention sur ma personne, chose que je dĂ©teste. Oui, grosse opĂ©ration. Mais aprĂšs une bonne nuit de sommeil, ça va aller ! » Puis, c'est avec satisfaction, que je constate que ma petite phrase a l'effet voulu, il parle ! Mon ravissement est pourtant de courte durĂ©e en vue de ses paroles. Je n'approuve aucunement ce qu'il dit lorsque il Ă©voque le fait de ne pas ĂȘtre un bon pĂšre et un bon mari, mais je le laisse nĂ©anmoins s'expliquer. Ă force de le mettre sur un piĂ©destal, je ne voyais sans doute pas qu'il Ă©tait bel et bien un ĂȘtre humain avec ses tracas. Je persiste quand mĂȘme Ă penser que c'est une personne merveilleuse. Tout le monde a des hauts et des bas et ce n'est pas pour autant que ça fait de lui quelque un de mauvais. Ce n'est pas parce que tu travailles beaucoup en ce moment, que ça fait de toi quelque un de nĂ©gligeant. Tu as besoin de trouver ton rythme Ă New-York c'est tout. On veut tous bien faire, moi la premiĂšre, mais il ne faut pas trop se forcer, aprĂšs on perd le plaisir d'opĂ©rer. » Je n'arrivais pas Ă croire que c'Ă©tait moi qui jouais ce rĂŽle auprĂšs de lui. Je me tus donc pour le laisser continuer. Il m'Ă©voqua l'ironie de la situation lorsqu'il me conseillait auparavant de ne pas vivre Ă l'hĂŽpital alors que lui s'y trouvait toujours. Quelque part, il avait sans doute raison, cependant je n'Ă©tais pas vraiment d'accord avec le fait qu'il porte un jugement aussi difficile sur sa personne. Si tu veux mon avis, je te trouve un peu trop dure avec toi-mĂȘme. Ce n'est pas facile d'arriver dans un nouvel hĂŽpital. Et mĂȘme si je ne suis pas titulaire, je pense avoir une idĂ©e de ce que tu ressens. Les internes de ce programme de chirurgie sont dingues. Il faut te faire une place, mais en mĂȘme temps tu veux vivre ta vie. » Je marquais une pause pour au final enfin venir m'installer sur la chaise qui lui faisait face. Au moins, tu t'en rends compte. MĂȘme si je doute que tu fasses vraiment passer ton mĂ©tier avant ta famille. Tu as peut-ĂȘtre cette impression, mais si je te demandais ce que tu ferais entre une chirurgie et le spectacle de fin d'annĂ©e de ton fils, tu choisirais Eliott combien mĂȘme ce genre d'Ă©vĂ©nement n'est pas stimulant. » dis-je ne souriant. Et je ne le dirais jamais assez Ă qui que ce soit. Profite de ta personne. Profites en Ă fond. C'est un ordre ! » m'exclamais-je. Il avait la chance de toujours avoir celui qu'il aimait Ă ses cĂŽtĂ©s, il n'avait pas le droit de gaspiller son temps Ă se morfondre. Sinon tu vas finir comme moi ! Si je n'Ă©tais pas allergique aux chats, je serais sans doute vieille fille et avec une dizaine de ces spĂ©cimens ! » plaisantais-je. Ma vie n'Ă©tait pas aussi triste qu'avant. Il y avait bien ce futur rendez-vous qui m'excitait un peu et qui me fit lĂ©gĂšrement sourire, mais je n'Ă©tais en rien rassurĂ©e sur mon futur. Je me voyais toujours seule. Lui avait la chance d'avoir cette bulle, cette famille dont j'avais fait le deuil avec Aaron. Et puis, qu'est-ce-qui te met autant la pression, tu es l'un des meilleurs neurochirurgiens de l'hĂŽpital si ce n'est le meilleur ? Ils t'ont voulu quand mĂȘme ! » avançais je. C'est vrai, ils avaient acceptĂ© sa candidature dans ce grand hĂŽpital, ce qui en soit n'Ă©tait pas rien. Cela aurait dĂ» le rendre plus confiant alors pourquoi travailler autant. Je voulais me montrer plus prĂ©cises dans mes questions, mais j'avais peur de me montrer trop indiscrĂšte. Ă moins que tu ne sois nostalgique de ton internat ? Tu voulais de nouveau savoir ce que c'Ă©tait d'avoir l'hĂŽpital comme maison ? » Une petite plaisanterie que j'espĂ©rais ne pas ĂȘtre de trop. Le but Ă©tait d'allĂ©ger l'atmosphĂšre. Il devait savoir qu'il pouvait me parler de tout et que ce n'Ă©tait pas forcĂ©ment toujours Ă moi de m'appuyer sur lui. © Grey WIND. Contenu sponsorisĂ© Empire State of Mind Sujet Re I look up to you. + Aaron I look up to you. + Aaron Page 1 sur 1Permission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forumNEW YORK CITY LIFE Archives Corbeille Bac de recyclage
EffectuerlâĂ©tude de marchĂ© dâune laverie Le secteur de la laverie : un marchĂ© en demi-teinte. La laverie est le plus souvent une laverie automatique, câest-Ă -dire en libre-service. Elle consiste Ă mettre Ă disposition du public des machines Ă laver le linge, des essoreuses centrifuges, des sĂšche-linge utilisables sans que la
ï»żBonsoir Ă tous, quelqu'un connaĂźtrait par hasard la durĂ©e d'une machine qu'on lance qui comprend prĂ©lavage, lavage et essorage?J'ai lancĂ© une machine mais je me suis rendu compte que j'ai oubliĂ© de mettre la lessive -_- et donc je suis parti chercher ce qu'il faut chez moi, mais je voudrais savoir dans combien de temps ça sera fini pour y retourner et la relancer? Pour pas arriver un siĂšcle trop tĂŽt ou trop tard Quelqu'un saurait m'aider? Ce serait vraiment gentil de sa part Un trĂšs grand merci d'avance ... tu as lancĂ© une 40 ? 60 ? 70 ? 90 ? ...... De retour Ă la laverie, ton linge ne sera plus lĂ . Laisse tomber. Exact, faut prĂ©voir trĂšs prĂ©cisĂ©ment ton excursion si tu veux pas te faire voler ton linge. j'en ai lancĂ© deux Ă 40 et une Ă 60mais sinon y a aucun risque de vol , je suis dans un quartier complĂštement dĂ©sertique rĂ©sidentiel, avec 90% de vieux xD si un paumĂ© passe par la laverie, il n'ira pas voler des bĂȘtes habits x ça dure plus au moins une demi heure? 3/4h? une heure? une heure et demi? ...bon, je vais y aller, ça fait genre un peu plus de 40 minutes, on verra bien le rĂ©sultat /jvous dit combien ça aura durĂ© si c'est pas encore fini quand j'arrive x Ă toute en fait ça s'Ă©tait arrĂȘtĂ© depuis un moment... donc ça dure moins de 40min... a++ Victime de harcĂšlement en ligne comment rĂ©agir ?
. 286 441 239 341 165 7 120 255
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